-
Difficulty:
-
-
Terrain:
-
Size: 
(small)
Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions
in our disclaimer.
6ème cache de la série, autour du Puy de Lespinat.
Tulle, préfecture de la Corrèze et évêché, tire son nom de la déesse romaine Tutela à laquelle on confiait la protection des personnes, des choses, et surtout des lieux. Tulle est appelée l’autre ville aux 7 collines. Cela implique que sa visite se mérite et se fait par l’ascension de quelques-uns des très nombreux escaliers que compte la ville (dont certains sont appelés rues…). C’est pourquoi les filles de Tulle avaient la réputation d’avoir les plus belles jambes de la Corrèze.
Cette cache fait partie d’une série de 7 caches qui donnent accès à une 8ème cache bonus.
1 – Le couvent des Bernardines : N 45°16.168 E 001°46.122
C’est en 1621 que Jeanne de Badefoi, abbesse des Bernardines, cisterciennes du prieuré du Coyroux fondé au XIIe siècle près d’Aubazine par Saint Etienne songea à établir à Tulle une maison de refuge. A l’époque on compte plusieurs ordres anciens contemplatifs féminins : les Cisterciennes, les Bénédictines, les Clarisses et les Ursulines. La supérieure Jeanne eut dans un premier temps l’accord du général de Cîteaux, des consuls, celui du maire et du conseil de la ville, ainsi que de l’évêque, le tout ratifié par décret du roi Louis XIII en date du 11 janvier 1621.
C’était compter cependant sans un certain esprit de rébellion qui habitait les dames du Coyroux qui dirent haut et fort qu’elles voulaient rester à Aubazine, peu séduites par des perspectives de vie plus sévères à Tulle… On disait alors qu’elles menaient là bas une vie « si relâchée qu’il fait peine à le décrire». Pour arriver à leur fin, les religieuses allèrent jusqu’à introduire des soldats dans l’abbaye d’Aubazine et claquèrent la porte au nez de la supérieure Jeanne dont on peut imaginer le désarroi.
Tout en bas des escaliers, un peu en-dessous du porche du couvent, une petite place : la place Antoine et Antoinette Farges, victimes de la guerre de 39-45.
A= Jour de l'exécution d'Antoine et Antoinette Farges
2 – La rue du Fouret : N 45°16.152 E 001°46.143
La rue du Fouret portait autrefois le nom de Barri de la Roche Marton. Il se trouvait à cet endroit la Porte de Paris défendue par une tour, un râtelier et une palissade.
Au numéro 9 de cette rue se trouve un consulat.
B = Nombre de lettres du pays du consulat
Traversez la rue du Trech et engagez-vous dans la petite rue du Général Delmas pour déboucher sur la place du Docteur Maschat.
3 – La place du Docteur Maschat : N 45°16.198 E 001°46.192
Le Docteur Maschat (1858-1922), médecin connu pour sa grande bonté, fut Conseiller Général et Maire de tulle. La place Maschat était un microcosme qui avait ses lignes de force. Les foires aux veaux et aux moutons l'ont marquée. Deux fois par mois, la présence bruyante et pittoresque du monde paysan interférait avec le petit monde des artisans et des commerçants unis dans une étroite promiscuité. Les lavandières sur un canal - la levée - de dérivation de la Solane (affluent de la Corrèze) s'activaient sous l'intransigeante autorité de la Marguerite, une forte femme. Un bloc de maisons qui occupait l'espace central a été démoli dans les années 50 afin de gagner de l'espace. La place reste typiquement tulliste par ses vieilles maisons aux balcons couverts.
Tulle est construite au confluent de deux rivières : la Corrèze et la Solane. Cette indication a dérouté plus d'un touriste… A l'origine, la Solane coulait à ciel ouvert du parc de l'hôpital à la Corrèze en passant par la place Maschat et la rue du Trech. Huit ponts reliaient les quartiers riverains. Suite à une dernière et spectaculaire crue dévastatrice, l'eau atteignant le premier étage des maisons, la décision fut prise de canaliser et de couvrir la Solane.
N 45°16.218 E 001°46.120
L'hôpital de Tulle a connu plusieurs emplacements dans la ville. Depuis 1972, il a pris le relai du couvent des Visitandines sur le versant sud du Puy Saint-Clair.
La Banque de France fut crée le 18 janvier 1800 (28 nivôse an VIII) à l'instigation de Bonaparte, Premier Consul. La succursale de Tulle a été ouverte en 1879.
4 – La Préfecture : N 45°16.228 E 001°46.150
Depuis deux siècles, dans chaque département, le Préfet représente l’Etat. L’hôtel de la Préfecture à Tulle est un symbole important de cette fonction en Corrèze. La construction de l'édifice débute en 1866, mais les travaux sont interrompus en 1870 par la Guerre franco-allemande. L'hôtel de préfecture est finalement terminé en 1880. Cet édifice s’inspire de la grande tradition de l’architecture Louis XIII, ce qui est très inhabituel en Limousin. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques.
Il se décompose en trois pavillons, représentant les trois arrondissements du département de la Corrèze : au centre, le pavillon de Tulle, à l’est, le pavillon de Brive et à l’ouest celui d’Ussel. Tous portent à leur fronton les armes des chefs-lieux d’arrondissement. Le pavillon central est orné d'une horloge flanquée de grandes figures allégoriques assises symbolisant à gauche L'Industrie et à droite L'Agriculture, exécutées par le sculpteur Aimé-Jules Dalou.
L’hôtel de la Préfecture et son parc, chers au cœur des tullistes, accueillent lors des diverses réceptions de nombreux invités, des enfants aux ministres en visites officielles en passant par les élus et les personnalités du département. Au-delà de ces évènements protocolaires, les portes sont aussi ouvertes à de nombreuses occasions comme les carnets de jardin, les journées du patrimoine et certaines manifestations locales.
C = Numéro de la maison du gardien, à gauche de la grille.
5 – La Prison :
La maison d'arrêt de Tulle a été construite pendant les années 1955 à 1960 et a accueilli les premiers détenus en 1961. Elle est située dans la ville, dans la même rue que la préfecture. C'est une petite structure de 1.112 m². Une maison d'arrêt reçoit les prévenus (détenus en attente de jugement) ainsi que les condamnés dont le reliquat de peine n'excède pas, en principe, un an lors de leur condamnation définitive.
Après le putsch des Généraux du 23 mars 1961, la prison de Tulle a accueilli les quatre généraux instigateurs Raoul Salan, Edmond Jouhaud, Maurice Challe, André Zeller, ceux-ci ayant tenté un coup d'État en réaction à la politique du président Charles de Gaulle et de son gouvernement, qu'ils considéraient comme une politique d'abandon de l'Algérie française. Salan, le dernier occupant, est amnistié le 15 juin 1968 par De Gaulle à la suite des évènements de mai 68.
6 – La cache :
La cache se trouve aux coordonnées suivantes :
N 45 ° 16.[(AxBxC)-42] E 001 ° 46.[(15xA)+C]
Additional Hints
(No hints available.)