FONSANGE LES BAINS
C’est avant tout une bien belle et vieille histoire ; ces bains connus depuis l’antiquité sont aujourd’hui sans activité, j’ai pu récupérer une étude avec photos faite sur ce site, je vous communique l’adresse de l’inventeur :
clementdom@voila.fr
Je l’en remercie.
Une autre étude plus scientifique a été rédigée en 1867 et repose aux archives du Département du Gard, mais bien trop longue pour la rapporter ici.
C’est donc in extenso le rapport de Clément Dominique que je vous joins pour la présente cache.
oOo
Toujours attiré par les sources thermales,
un peu de recherche sur le Net m'a permit de découvrir qu'un établissement thermal avait existé à proximité de Quissac dans le Gard délivrant des eaux tièdes sulfureuses .
Ne travaillant pas loin de là, un petit tour vite fait entre midi et deux pour voir ce qu'il reste.
Si l'activité thermale a disparu, le bâtiment existe toujours mais il abrite désormais un centre de vacances Air France.
Concernant le coté "bains». Le bâtiment de la buvette existe toujours
Dans un bas fond de la buvette, le bon dieu et marie ont été remisé pour permettre une laïcité de bon aloi
l'accès à la buvette est en contrebas.
En soulevant la trappe, aussitôt une forte odeur d'hydrogène sulfuré (d’œuf pourri) saute au nez, la canalisation venant de la source y fait une chicane et permet de tremper la main dans une eau tiède et bleuté et ou la glairine abonde
(Les glairines sont des colonies mixtes formées de bactéries qui utilisent le soufre pour leur métabolisme et d'algues cyanophycées, diatomées et articulées. Elles donnent à l'eau son onctuosité et peuvent être utilisées dans la fabrication de cosmétiques)
La source est temporaire et ne coule pas toute l’année.
Un captage destiné à pérenniser son approvisionnement à été fait à plus de 140 m de profondeur et permettait notamment d'alimenter la piscine du centre.
Mais la pompe ayant rendu l'âme et l'investissement pour réparer étant trop important, l'eau thermale n'est plus utilisée par le centre.
Ses propriétés curatives étaient essentiellement liées au traitement des maladies de peaux, et le traitement consistait en boisson, en bain, en lotion, en douche et en injection !
Dans le parc s'élève une monumentale colonne
Qu’un curiste reconnaissant y a fait édifier !
A l'extérieur du domaine un modeste écoulement sort d'un muret, l'eau y est encore bien tiède mais a perdu ses relents sulfurés, elle ruisselle pour se perdre dans un vallon en contrebas.
