Les Moulins du Vidourle
Le Vidourle
Il est impensable d’évoquer les Moulins du Vidourle s’en s’attarder un petit peu sur ce fleuve si particulier.
Respecté dès les premiers ages de l’antiquité, baptisé par les volques arécomiques du nom d’un dieu gaulois « Vitousurlus « c’est un curieux cours d’eau, né d’une source imprécise il continue sa route parfois aérien, parfois souterrain, jusqu’à la mer, sans avoir créé une véritable embouchure.Ces crues, terrifiantes, brutales, quelques fois meurtrières, sont si célèbres qu’ elles ont donné naissance au susbtantif de « Vidourlades « , enfin son tracé, délimitant , sur son plus grand parcours, les départements du Gard et de l’ Hérault, est à l’origine d’ une discussion qui n’est pas prête de s’éteindre : en effet les uns prétendent qu’il est la véritable frontière entre le Languedoc et la Provence, les autres préférant celle du Rhône, son grand voisin oriental .A l’appui de ces deux thèses pas mal d’arguties sont avançées, aussi interessantes les unes que les autres ;Mais ce n’est pas l’objet de ce papier.
Revenons, donc, à l’interet du circuit proposé : Les moulins.
J’en ai sélectionné quelques uns, parmi les soixante cinq recensés, choix personnels et tout à fait objectifs, il fallait bien pour en éliminer quelques uns. Mais il n’est pas impossible,dans un futur plus ou moins proche que je vous propose une suite à cette ballade fluvio-bucolique, tout dépendra, en effet, de l’interet que cette initiative rencontrera auprès de vous.
Le Moulin d’Arlus
C’était en fait une machine élévatoire pour l’irrigation et non pas un moulin à proprement parlé.
Une immense roue était logée entre deux murs sur lesquels des traces indiquent un diamètre de plus de 6mètres. Elle fonctionnait selon un principe voisin de celui des norias que l’on peut voir dans notre région, notamment à Cazilhac près de Ganges, appelées meuses.L’eau était recueillie au passage dans des godets qui la déversaient sur la crête du mur creusée en canalisation, dépassant largement la hauteur d’homme. Sur celui-ci on a ajouté un tuyau en zinc sans doute en même temps que l’on a remplacé l’énergie hydraulique par un moteur électrique.
Cette machine marchait au fil de l’eau vue la faible hauteur de la chaussée constituée d’une simple rangée de pierres.
Rendons à César ce qui est à C…
Ces informations sont tirées du livre écrit par Marthe Moreau sur le Vidourle. (Les Presses du Languedoc)
|