Les Moulins du Vidourle
Le Vidourle
Il est impensable d’évoquer les Moulins du Vidourle s’en s’attarder un petit peu sur ce fleuve si particulier.
Respecté dès les premiers ages de l’antiquité, baptisé par les volques arécomiques du nom d’un dieu gaulois « Vitousurlus « c’est un curieux cours d’eau, né d’une source imprécise il continue sa route parfois aérien, parfois souterrain, jusqu’à la mer, sans avoir créé une véritable embouchure.Ces crues, terrifiantes, brutales, quelques fois meurtrières, sont si célèbres qu’ elles ont donné naissance au susbtantif de « Vidourlades « , enfin son tracé, délimitant , sur son plus grand parcours, les départements du Gard et de l’ Hérault, est à l’origine d’ une discussion qui n’est pas prête de s’éteindre : en effet les uns prétendent qu’il est la véritable frontière entre le Languedoc et la Provence, les autres préférant celle du Rhône, son grand voisin oriental .A l’appui de ces deux thèses pas mal d’arguties sont avançées, aussi interessantes les unes que les autres ;Mais ce n’est pas l’objet de ce papier.
Revenons, donc, à l’interet du circuit proposé : Les moulins.
J’en ai sélectionné quelques uns, parmi les soixante cinq recensés, choix personnels et tout à fait objectifs, il fallait bien pour en éliminer quelques uns. Mais il n’est pas impossible,dans un futur plus ou moins proche que je vous propose une suite à cette ballade fluvio-bucolique, tout dépendra, en effet, de l’interet que cette initiative rencontrera auprès de vous.
Le Moulin de Leyris ou Moulin de Mars
Les restes que l’on peut voir sont bien ceux du moulin de Leyris même éloigné aujourd’hui du Vidourle ; en effet celui-ci a modifié son cours et se trouve actuellement à une centaine de mètres du Moulin. Si on compare le plan cadastral actuel avec les anciens plans on constate en effet que le moulin était sur la rive du Vidourle.
Les deux bâtiments étaient des entrepôts pour le grain que l’on déchargeait par une petite porte donnant sur la route .Le moulin comportait deux niveaux pour une emprise au sol de 50 m2.
Au XVIème siècle , il appartenait à un nomme Astruc, possédant le mas de Leyris..Celui ci fuit acquis en 1554 par un marchand de Sauve, Audibert. C’était alors un moulin « rompu « .
Il fut incendié par les Camisards.
François Greffeuilhe en 1680 le recevait de sa mère il était alors connu sous le nom de Moulin de Marc (il était à foulon et à blé)Il devient par la suite la propriété de Louis Marie de Rane de Vézénobres seigneur de la ville de Sauve.
A la Révolution il faisait partie des possessions du Château de Sabatier. En 1809 il appartenait à la veuve Rivet de Nîmes héritière de la famille Rivet de Sabatier, (voir le Moulin de la Tourille).
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