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La Chapelle Saint-Jean du Créach Traditional Geocache

This cache has been archived.

PhilaCache: Bonjour Dam's & Balkan,

Puisqu'il n'y a pas eu de maintenance dans un laps de temps raisonnable, j'archive cette cache.
voir aussi : http://www.geocaching.com/about/guidelines.aspx#cachemaintenance.

Comme cet archivage a eu lieu à cause d'un manque de maintenance, il m'est impossible de la réactiver. Si vous voulez refaire une cache ici ... s.v.pl. soumettez un nouveau listing.

Cordialement,
PhilaCache
Geocaching Community Volunteer Reviewer

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Hidden : 1/12/2013
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:



la chapelle Saint-Jean du Créach (XVIIème siècle), ancienne commanderie de Malte dite "temple du Creac'h" et signalée dès 1182. Cette commanderie s'étendait sur plusieurs paroisses de la région : Plédran,Plémy, Saint-Carreuc et Plaintel. La chapelle abrite de curieux tombeaux ornés d'épées, de croix, de blasons et sur lesquels sont gravés des emblèmes de franc-maçonnerie ;



Sur la première est une grande croix pattée, sortant d'une base, et surmontée d'une arcade gothique. Au côté gauche de cette croix est représentée une cloche, et au côté droit une tenaille, emblèmes de la profession de celui dont elle recouvrait les cendres, et qui était sans doute un ouvrier forgeron et fondeur, par conséquent un frère servant, faisant partie de ce qu'on nommait dans l'ordre la milice inférieure, un de ces frères qui y étaient admis, comme ou disait, artis gratia. Ces frères, ordinairement maréchaux, forgerons, armuriers, etc., étaient distingués par un costume particulier ; ils n'avaient pas les vêtements blancs de la milice noble ou supérieure ; les leurs consistaient principalement en une dalmatique noire ayant devant et derrière une grande croix blanche de la forme de celle représentée ici. Leurs bottes et leurs éperons étaient noirs, ainsi que la garniture de leurs épées. 

  

  

La seconde tombe est au contraire celle d'un dignitaire de l'ordre, celle d'un commandeur ou d'un bailli, ainsi que l'indique la double croix recroisetée qui y est représentée, et qui est plantée dans un piédestal à gradins. Au côté gauche de la croix est gravé ce heaume ou casque de forme si bizarre et à sommet tout plat, en usage surtout pendant le règne 

 

 

Dans la figure suivante nous représentons une autre tombe qui est celle d'un chevalier ; elle porte une croix ancrée, supportée par un piédestal. Au côté gauche est une grande épée de la forme ordinaire de celles du XIIIème siècle ; à droite un écusson chargé de sept macles, posées trois, trois et qui sont les armoiries primitives de la maison de Rohan, famille illustre issue des premiers souverains de la Bretagne. 

 

 

La quatrième tombe est ornée d'une grande croix d'une forme singulière, et qui se rencontre rarement dans les monuments anciens ; elle est losangée et pommetée. Au côté gauche est une longue épée d'une forme pareille à celle de la tombe précédente, et à droite un écusson portant neuf mâcles, posées trois, trois et trois, armoiries encore actuelles de la maison de Rohan. 

 

 

La tombe suivante est la plus curieuse de toutes ; elle porte en tête une petite croix latine, au-dessous de laquelle est une épée posée diagonalement ; mais ce qui est le plus remarquable, c'est qu'entre cette épée et la croix qui la surmonte est figuré un grand triangle équilatéral, emblème mystique de l'ordre du Temple, symbole sacré de ses rites secrets. Quoique nous soyons bien loin de partager les préventions absurdes que le fanatisme a répandues sur l'ordre du Temple, quoique l'histoire impartiale et sévère ait proclamé son innocence et fait connaître tout l'odieux du procès dont il fut la victime dans le XIVème siècle, on ne peut cependant douter, et nous en avons acquis plus d'une preuve, que cet ordre ne pratiquât dans son intérieur quelques rites particuliers se rattachant à un dogme puisé dans l'Orient même, et dont le but très probable était de ramener la religion du Christ à sa pureté, à sa simplicité primitives, but auquel on tendait en silence, but qui n'était connu que d'un certain nombre d'adeptes, ainsi que les signes symboliques qui y avaient rapport, but enfin qui, trahi plus tard par l'imprudence ou l'indiscrétion de quelques frères, attira sur l'ordre entier l'animadversion de la cour de Rome, intéressée dès lors à sa destruction. La franc-maçonnerie, manteau sous lequel se sont longtemps cachés les Templiers pendant la persécution de leur ordre, a transmis jusqu'aux temps modernes une partie de ces symboles secrets, et l'on sait que le triangle équilatéral en est un des principaux. Il nous semble donc aussi curieux que remarquable de le retrouver ici gravé sur le tombeau d'un ancien templier. 

 

 

La tombe que l'on voit ci-contre est fort simple ; c'est aussi celle d'un chevalier. Elle ne présente qu'une grande croix pommetée et à gauche une épée, toujours de la forme bien connue de celles du XIIIème siècle. Elle ne porte aucun blason. Sur deux autres tombes placées à côté l'une de l'autre on voit au contraire seulement un écusson sans aucun accessoire. Ces deux écussons sont aux armes de la famille des Beaumanoir, si renommée en Bretagne, surtout depuis le combat des Trente, où l'un de ses membres, Robert de Beaumanoir, commandait les Bretons. 

 

 


Additional Hints (Decrypt)

Zrepv qr erzrgger yn obîgr rknpgrzrag bù ibhf y'nirm gebhiér! Vaqvpr: qreevèer, nh cvrq...

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)