A proximité de cette cache se trouve le presbytère qui aura connu 2 grandes tragédies :
Le 28 décembre 1719 c'est dans ce lieu que fut arrêté Chrysogone De Guer, marquis de Pontcallec, considéré comme le chef de la conspiration portant son nom : la conspiration de Pontcallec. Il semblerait que ce soit Chemendy, sénéchal du Faouët, qui l'aurais dénoncé et donné le lieu de sa cachette à la maréchaussée.
La conspiration de Pontcallec fut une tentative de soulèvement d'origine anti-fiscale survenue en Bretagne en 1718–1720, au début de la Régence.
Menée par une partie de la petite noblesse bretonne, elle a entretenu des liens encore mal définis avec la conspiration de Cellamare, visant à renverser le Régent au profit de Philippe V d'Espagne. Mal préparée, elle échoue et quatre de ses meneurs furent décapités à Nantes.
Dans la nuit du 8 au 9 novembre 1794 sont exécutés par les Chouans, le maire, Corentin Le Floc'h, ex-député de la constituante pour la circonscription électorale d'Hennebont, et les deux prêtres constitutionnels de la paroisse.
Corentin Le Floc'h est abattu dans son manoir de Canquizern sous les yeux horrifiés de ses trois enfants ; les deux prêtres devant le personnel du presbytère de Lignol. Les chouans reprochaient à Corentin Le Floc'h d'appliquer sans hésitation dans sa mairie les mesures anticléricales décrétées par la Convention et de ne pas avoir hésité à se porter acquéreur de biens nationaux.