Le Pont de Pompadour Multi-cache

C’est sous le nom d’Amblonicurt : le domaine d’un certain Amalo, qu’a commencé l’histoire d’Ablancourt. Il s’agirait d’un guerrier, d’origine germanique, qui se serait installé au bord de la Marne, pas très loin de la commune de La Chaussée. On peut le comprendre… Le coin est plutôt sympathique, verdoyant, propice à la culture. A partir de son domaine, Ablancourt s’est formé, a grandi. Les maisons se sont installées le long des berges.
Comme du côté du village, la pente est un peu escarpée, pour plus de facilité, les villageois avaient leur terre de l’autre côté de la rivière. Le village a ainsi traversé les siècles, tranquillement, comme les Ablancourtiens traversaient la Marne en empruntant le gué. Mais l’histoire étant ce qu’elle est, il fallait bien qu’un jour ces petites habitudes soient bouleversées. On ne peut pas être tranquille plus de 1800 ans. Les changements sont arrivés dans les années
1840 avec la construction du canal de la Marne à la Saône, ou l’inverse. Son tracé empruntait le territoire d’Ablancourt.
Et mine de rien, ça n’a pas été une mince affaire, puisqu’au lieu de le creuser à côté du cours de la rivière,les ingénieurs ont décidé de détourner la Marne pour creuser le canal à sa place. Pourquoi faire simple…
Mais avec tout ça, les habitants ne pouvaient plus traverser la Marne par le gué, pour aller aux champs. Le canal était entre les deux. Pas pratique ! Du coup après moult et moult palabres, les Ablan-courtiens ont fini par obtenir la construction d’un pont. Un magnifique pont d’ailleurs, puisqu’il est l’un des tout premiers ponts suspendus. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. 1945 : le pont est dynamité, détruit. Revoilà Ablancourt isolé de l’autre rive dans une situation critique, les dommages de guerres ne permettant pas la reconstruction. Sans argent pour s’en offrir un tout neuf, la mairie de l’époque a été obligée de “taper” dans l’ancien. En fait elle a tout simplement racheté, d’occasion, un pont de chemin de fer. Il servait à la gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges. Le pont Pompadour, c’était son nom, était entièrement métallique, riveté à l’ancien et pas cher en plus. Son seul problème : le transport. Pas évident de bouger un zinzin pareil. Du coup on a dû le couper en 6. Mais ça restait encore énorme. On prétend d’ailleurs qu’à Provins, dans certaines rues, on a été obligé de retirer les poignées de porte pour lui frayer un chemin. Finalement, il est arrivé à bon port et depuis à Ablancourt on peut de nouveau retraverser la Marne.


Pour trouver la boite, il vous faudra faire quelques petits calcul. N:48°48.8AB E:004°31.2CD

-Indice A: placez vous aux coordonnées suivantes : N:48°48.817 E: 004°31.217, additionnez les chiffres de la 1ére année du pont. Total de ces chiffres - 13 = A

-Indice B: placez vous aux coordonnées suivantes : N:48°48.539 E: 004°31.288, quelle est le numéro de l'écluse inscrite sur le panneau? Numéro de l'écluse + 3 = B

-Indice C: placez vous aux coordonnées suivantes : N:48°48.695 E: 004°31.345, en regardant vers l'est sud-est, combien de tour voyez vous? Nombre de tour = C

-Indice D: placez vous aux coordonnées suivantes : N:48°48.926 E:004°31.321, combien de boule voyez vous sur le bas des grilles des 2 portes métalliques? Nombre de boule - 9 = D