Etape 1 : le Poilu
Après la Première Guerre mondiale, le conseil municipal décide d'élever un monument à la mémoire
de tous les poilus morts au champ d'honneur. La statue d'un grenadier montant à l'assaut est choisie,
avec l'inscription sur le monument du nom de toutes les batailles de la guerre de 1914-1918.
Soit A le nombre de chiffres au dessus des quatre aigles.
Etape 2 : le portail de l'Hôtel-Dieu
A son retour de la seconde croisade, le roi Louis VII fonde dans le bourg un hôtel-Dieu pour les malades
et les pauvres. Par arrêt du conseil d'État du 31 août 1697 et lettres patentes, les biens et revenus
de la maladrerie de Linas sont unis à l'hôtel-Dieu de Montlhéry, et les revenus des deux établissements
sont désormais affectés à la nourriture et à l'entretien des malades démunis reçus dans l'hôpital.
De sa création jusqu'en 1950, cet hôtel-Dieu a été desservi par un ordre religieux. L'arc brisé du portail
est soutenu par des colonnes dont les corbeaux sculptés représentent la fièvre et le mal des ardents.
Soit B le nombre de lettres du prénom du Saint de la « léproserie ».
Etape 3 : l'église Sainte-Trinité
Lorsque Louis VII fonde en 1149 l'hôtel-Dieu de Montlhéry, une petite chapelle adjacente portant
le nom de Notre-Dame-du-Mont-Carmel est également construite pour les sœurs de la Charité, qui
s'occupent des malades et des pèlerins de l'hospice. Cette chapelle est érigée en paroisse en 1480 sous
le vocable de la Sainte-Trinité. L'édifice est agrandi à cette occasion : la nef, la chapelle de la Vierge
située dans l'abside et les bas-côtés sont construits à cette époque. Selon le registre de l'an 1496,
l'église a pour fondateur un dénommé Jean Beuze. L'abbé Lebeuf, historien du XVIIIe siècle,
précise également que l'église constitue depuis 1739 la seule paroisse de Montlhéry.
En 1752, un ouragan endommage l'édifice ; la couverture de l'église est refaite en 1776.
Sous la Révolution, les cloches sont transportées à Corbeil pour y être fondues.
C se trouve en bas du clocher, à un près.
Etape 4 : le parc de la Souche
Le château de La Souche s'appelait au XIXe siècle « Maison de la Reine Blanche » car,
selon la légende, Blanche de Castille aimait y séjourner, ainsi que son fils Saint Louis.
Si le parc est ouvert, traversez-le tout droit et descendez les deux escaliers pour admirer les vestiges
de l'enceinte fortifiée construite sous François Ier avec pont-levis, tours, fossés et barbacanes.
En sortant du parc, levez les yeux.
Soit D le nombre de caractères.
Soit E le nombre de carreaux.
Etape 5 : la porte Baudry
Dès le XIe siècle, Thibaud File-Etoupe fait construire une enceinte autour du bourg qui se développe
aux pieds du château. Une première porte fortifiée aurait alors été établie sur le grand chemin
de Paris à Orléans, à l'emplacement de l'actuelle porte Baudry, par la suite plusieurs fois reconstruite.
Fixée au-dessus de la porte, une plaque en marbre, aujourd'hui disparue, portait le texte suivant :
« Cette porte, bâtie dès l'an 1015 par Thibaud File-Etoupe, fut rétablie en 1587, sous Henri III,
et restaurée sous le Consulat de Bonaparte en l'an VIII de la République par Godron du Tilloy, maire ».
Soit F le nombre de « meurtrières » sous la porte.
Empruntez le chemin qui monte à gauche juste après la porte.
Etape 6 : le château
Le château d'origine a été érigé par Guy Ier, seigneur de Montlhéry. Redoutant le pouvoir que lui donnait
sa position stratégique, le roi Louis VI le fait démanteler dès 1106 et l'annexe au domaine royal en 1118.
Le château devient par la suite l'une des résidences des rois de France, en particulier de Philippe
Auguste, qui le fait reconstruire. L'ensemble est alors constitué d'une enceinte pentagonale
flanquée de quatre tours circulaires, abritant le logis et dominée par un donjon.
A son retour de croisade en 1254, saint Louis fait construire à l'extérieur de l'enceinte une chapelle.
Lors de la guerre de Cent ans, le château est très endommagé et Olivier de Clisson,
connétable de France chargé du fief de Montlhéry, y fait faire des réparations.
Au XVIe siècle, les guerres de religion achèvent de ruiner la forteresse, déjà très dégradée.
En 1591, Henri IV décide son abandon et autorise les habitants à l'utiliser comme carrière de pierres.
Les vestiges du château restent à l'état de ruines jusqu'en 1842, puis acquis par l'État et restaurés.
Les deux premiers niveaux du donjon sont bâtis sur un plan hexagonal et étaient voûtés d'ogives
aujourd'hui effondrées. Les quatre étages supérieurs, probablement ajoutés au XIVe siècle
par Olivier de Clisson sont desservis par un escalier à vis en hors œuvre. Au quatrième étage,
le diamètre intérieur de la salle se rétrécit pour laisser place à un chemin de ronde sur mâchicoulis
dont les consoles apparentes s'élèvent à 22 mètres au-dessus du sol. Le cinquième étage est percé
au sud d'une porte qui donnait sur un autre chemin de ronde établi en surplomb. Le sommet, autrefois
couvert d'une tour en poivrière, se termine aujourd'hui par une plate-forme établie au XIXe siècle.
Soit G le nombre de consoles du mâchicoulis du donjon.
Final
Les coordonnées de la cache sont N 48° 38.XXX E 002° 16.YYY.
Indication : tous les nombres manipulés sont entiers, même dans les calculs intermédiaires
Merci de bien repositionner la cache et son camouflage tels que vous les avez trouvés