Français,
Millau possède 2 belles rivières qui sont le Tarn et la Dourbie, connu des Millavoix entre autre pour leurs crues qui peuvent être spectaculaire mais il existe dans ses murs de petits ruisseaux dits latéraux.
Les ravins latéraux représentent également un danger bien réel pour la vie des
Millavois. En effet, les vitesses très importantes (pouvant être bien supérieures à
1 m/s) et la rapidité de leurs montées des eaux entraînent des dégâts très importants (ponts et voiries arrachés, voitures emportées, caves et rez-de-chaussée inondés...) et
peuvent surprendre les habitants hors de chez eux.
Le ruisseau de Ladoux est le plus long, 6.7km.
Sur les 2/3 amont de son parcours, il est un cours d’eau temporaire disposant d’un lit mineur bien marqué et de grandes dimensions.
Entre le boulevard du Lévezou et l’impasse Charles Pestre, au niveau de la ZAC, son
cours a été calibré et canalisé (le fond du lit mineur est bétonné et les talus sont
enrochés). Ce tronçon laisse ensuite place à un canal bétonné de petit gabarit (débit estimé à 3m/s) qui se poursuit jusqu'à l’impasse du Ladoux. Après avoir franchi la voirie par 2 buses le lit redevient naturel puis recalibré à nouveau en aval de l’impasse de Vésoubies. Au delà et jusqu'à la confluence avec le Tarn, rue E. Delmas, le ruisseau de Ladoux est canalisé et présente une capacité plus que centennales. Les crues de 1933 et juillet 1977 ont marqué la mémoire des riverains : la crue de 1933 a emporté plusieurs murs, et le violent orage de juillet 1977 a causé de multiples dégâts, détruit une passerelle et emporté une voiture.
Plus récemment, l’orage du 27 septembre 1992 a également causé beaucoup de
dégâts : la rue de Ladoux a été inondée en totalité sous 40 à 120 cm d’eau.
Lors des crues, l’eau emprunte la rue de Ladoux sur sa totalité en isolant un grand nombre d’habitations. En 1 à 2heures, le débit peut passer de 26 à 48m3/s.
English,
Millau possesses 2 beautiful rivers which are the Tarn and the Dourbie, known for Millavoix among others for their floods which can be spectacular but he exists in his walls of small side said brooks.
The side ravines also represent a very real danger for the life of
Millavois. Indeed, the very important speeds (being able to be much superior to 1 m/s) and the speed of their rises in the water level pull very important damages (bridges and public road torn away, cars taken, cellars and flooded ground floors) and can surprise the inhabitants away from them.
The brook of Ladoux is the longest, 6.7km . On 2/3 upstream of its course, it is a temporary stream having a well marked minor bed and big size.
Between the boulevard of Lévezou and the impasse Charles Pestre, at the level of the Urban Development Zone, its course was calibrated and channelled (the bottom of the minor bed is concreted and banks are rocks). This section leaves then place with a channel concreted by small size (flow estimated in 3m/) which continues up to the impasse of Ladoux. Having crossed the public road by 2 buzzards the bed becomes again natural then recalibré again downstream to the impasse of Vésoubies. Beyond and up to the confluence with the Tarn, the street E. Delmas, the brook of Ladoux is channelled and presents a capacity more that centennales. The floods of 1933 and July, 1977 marked the memory of the local residents: the floods of 1933 took several walls, and the violent thunderstorm of July, 1977 caused multiple damages, destroys a footbridge and took a car.
More recently, the thunderstorm of September 27th, 1992 also caused many damages: the street of Ladoux was altogether flooded under 40 in 120 cms of water.
During the floods, the water borrows the street of Ladoux on its totality by isolating a large number of houses. In 1 or 2heures, the flow can pass of 26 in 48m3/s.