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Marie Victorine Rochas dite la Marie Bâton est née le 19 octobre 1848 à Malleval. Elle avait aménagé une cavité sous le rocher de Vouise où elle vivait pendant la période estivale. Elle offrait aux passants du café et vendait ses cartes postales. Le reste de l’année elle demeurait 30 rue Sermorens où elle décédera en 1923.
http://ahppv.free.fr/fiches-patrimoine/voiron-Vouise.pdf
"Elle occupa son abri de fortune au pied de la statue à partir de 1902. Plus tard, un simple cabanon agrémenté d'un mur en glaise édifié par quelques amis voironnais lui permit de s'isoler un peu de l'humidité de sa grotte. Certains documents datés tendraient à prouver que l'ermite de Voiron occupait toujours les lieux en 1911.
À l'intérieur de cet ermitage, on découvrait le lit, ou plutôt une vulgaire couche confectionnée de vieux sacs de toile et de couvertures sombres, très usées. L'histoire nous apprend que la "Marie-Bâton" de Voiron, personne d'une extrême bonté dont le comportement contredisait en tout point le sobriquet, s'appelait en fait Marie-Victorine Rochas. On découvre également qu'elle avait travaillé jadis comme lingère couturière à Paviot [commune limitrophe de Voiron]. Elle avait été mariée à feu sieur Bouvier, décédé à l'hôpital de Grenoble. Aussi étonnant que cela puisse paraître, "Marie-Bâton" était propriétaire de ce secteur qu'elle avait acheté à crédit sur vingt ans pour la somme de 120 francs (de 1900) à un conseiller municipal de la ville, M. Fugier, et avait acquis son jardin, acheté à M. Michallat pour 18 francs."
(Gilbert Coffano, Le Dauphiné Mystérieux & Légendaire, Montmélian, La Fontaine de Siloé, 1999, p. 141-142.)
http://folklores.modernes.biz/index.php?/chefs-doeuvre/ermites/
Aujourd'hui, on ne reconnaît que les deux rochers bien errodés, ainsi que la source qui s'écoule dans la petite rigole (difficilement visible sur cette photo).
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