En cette première moitié du XXème siècle, d'intrigantes silhouettes peuplaient le vallon de la Roanne. Cachées sous ces grands manteaux, des pompes oscillantes dissolvaient inlassablement la couche de sel. L'eau douce la rongeait sur toute son épaisseur, créant d'immenses cavités. Les pompes remontaient la saumure en surface pour une mise à disposition des salines et soudières.
Deux sociétés se partageaient cette richesse de notre sous-sol :
- La saline Marchéville Daguin produisait à partir de cette saumure le sel blanc raffiné vendu sous la marque "Socosel".
- La soudière Saint Gobain transformait ce sel en soude, pour la fabrication du verre et des lessives.
Aujourd’hui les champs d’exploitation de sel se sont déplacés vers Réméréville et Cerville.
Les deux derniers chevalements demeurent abandonnés. Et pourtant, ils sont inscrits à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 19 décembre 1986 (PA00106059).
Comme deux ultimes sentinelles de leurs compagnons disparus, vestiges d'une exploitation minière du sous sol aujourd'hui révolue, obturés en 1967 et laissés à l'abandon, malgré les efforts de bon nombre de bénévoles...
Vous pourrez voir le deuxième en vous rendant au Vallon de la Roanne #1 Lenoncourt GC3HY1E
Attention, l'accès à l'intérieur du chevalement est interdit !
ATTENTION : NE CONFONDEZ PAS LA CACHE AVEC LA CISTE !
La boîte n'est pas en verre !
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N'oubliez pas votre crayon.
[Source : ouvrage des foyers ruraux « Mémoire du sel au pays du Sânon »]