Deux plaques sur ce pont, qui franchit la Sélune, rappellent son importance stratégique :
En novembre 1793, il est le lieu de combats entre les Bleus et les Chouans lors de la Virée de Galerne ( Le Siège des Vendéens à Granville).
Lors de la seconde guerre mondiale, souvent bombardé, ce pont a résisté à la destruction.
Le 31 juillet 1944, un détachement de la 4e Division de l’Armée Patton s’installait à Pontaubault : le pont était intact. Tout dépendait de celui-ci ; l’état-major allemand l’avait compris : dès le 30 juillet, le colonel Bacherer rassembla tous les restes de l’armée allemande qu’il put trouver dans la région et repris le pont le 31. Dans la soirée, les parachutistes américains furent largués en grand nombre et redevinrent maîtres de ce passage, ce goulot pour lequel l’armée américaine se proposait d’inonder la Bretagne. Deux attaques allemandes, l’une terrestre, l’autre aérienne, tentèrent de détruire le pont, mais sans succès. Dès le 31 au soir, commencèrent à défiler les troupes américaines : en 72 heures, sept divisions américaines, soit plus de 100 000 hommes et 1 500 véhicules, s’engouffrèrent par cette unique voie. Ce pont permit donc au général Patton de pénétrer en Bretagne, de gagner Paris et de poursuivre la chevauchée jusqu’en Allemagne."Le sort de la guerre tenait à un pont" (P. Carrel). Et le pont résista .
Photo Ph.Poix
Le Mascaret
Ce phénomène (appelé également « la barre ») est visible du pont lors de coefficients de marée supérieurs à 90. Il permet à des surfeurs et à des kayakistes de se livrer à des concours de distance de parcours sur la vague.
Sources Wikipedia, normandie44lamemoire, cc-avranches
Pensez à prendre votre stylo, il n'y en a pas dans la cache.