La Chapelle de la Trinité Traditional Geocache
La Chapelle de la Trinité
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Difficulty:
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Terrain:
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Size:  (small)
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Félicitations à
MANEV43
POUR LE FTF (PAT)
21 janvier 2012
La Chapelle de la
Trinité
Dans
la commune de Montclard, canton de Paulhaguet, se trouve un bien
étrange lieu de pèlerinage.
Dans cette vallée ,deux petits cours d’eau : le Coutay (jadis
La Cussette ) et le ruisseau de la Trinité. A la jonction de ces
deux ruisseaux, s’élève une chapelle, aux flèches ardoisées
qui étonne le promeneur ou le pèlerin par sa
solitude.
Elle est entourée de trois sommets, plus ou moins importants qui
semblent la protéger. Le plus petit, celui de Bouffelaure (« où le
vent souffle », du patois « bouffà » souffler et « l’aurà »
le vent) culmine à 824m. Le second, qui porte encore les ruines du
château de Cusse, s’élève à 743m ; enfin, le troisième, tout
proche du sanctuaire s’élève à 663m.
C’est donc là, où le chiffre 3 semble avoir une
prédestination toute particulière que s’érige la chapelle de
la Trinité , ou, pour les gens du pays, la maison de St Dieu le
Père, qui chaque année, le dimanche suivant La Pentecôte , ouvre
ses portes pour accueillir les pèlerins de tout le
département.
La légende :
Comme tous les sanctuaires, la Trinité possède sa légende : Un beau
jour, St Dieu le Père voulut, pour la fondation de son édifice le
village de Mauvagnat, près de St Just (non loin de Brioude). Là, un
païen, peu désireux de voir s’implanter un si grand
personnage, essaya, à l’aide d’un marteau, de frapper
un ouvrier travaillant sur le chantier. St Dieu le Père, d’un
revers de main, détourna le coup et dit : « Où ce marteau cherra,
Mon église on construira ». Il reconnut alors que le marteau, tombé
au confluent de deux ruisseaux, désignait l’endroit idéal
pour y implanter son bâtiment.
Les traditions :
Plus proche de nous, des traditions populaires se vivaient à chaque
pèlerinage. Parmi elle, celle du genêt : Se tenant la main, deux
amoureux devaient, de l’autre, réussirent à nouer deux
genêts. Une fois la tâche accomplie, ils devaient, sans se lâcher
la main, ni les genêts, sauter par-dessus ces derniers sans les
rompre. Alors, ils étaient certains d’avoir une vie de couple
heureuse.
D’autres traditions étaient à vocation agricole : Des paysans
venaient en pèlerinage faire bénir du sel et du grain pour assurer
une bonne récolte. D’autres venaient acheter des médailles à
l’effigie du sanctuaire, qu’ils accrocheraient à la
poutre de leur étable ou bergerie afin de protéger le
bétail.
Beaucoup de ces traditions sont perdues
aujourd’hui.
Le sanctuaire :
Peu d’informations nous sont parvenues en ce qui concerne
l’ancien sanctuaire. D’après des lithographies et
gravures du XVIIIe et XIXe siècles, le bâtiment ne se distinguait
pas des autres, sinon par un campanile en fer forgé, seul signe
d’identification du lieu de culte.
Le second plan de l’une des lithographies nous apprend, par
la présence de jardins en terrasse, l’activité agricole
permanente aux abords de la chapelle. On y distingue également le «
pré des oblations », pacage où l’on parquaient le bétail
donné en offrande lors du pèlerinage.
La chapelle actuelle : Elle fût construite dans les années 1892 à
1894 par M. Forestier, entrepreneur au proche village de
Paulhaguet. Le bâtiment est d’aspect gothique et suit les
plans de l’Abbé Claude Vernet, natif de Cistrières, village
voisin de La Chaise Dieu. Les financements s’élevant à 90
000F, furent trouvé par J.P Fabre, alors prieur du
sanctuaire.
L’édifice est globalement en pierres du pays, sinon çà et là,
notamment aux angles muraux et aux encadrements des portes, en
pierre de Volvic.
La façade méridionale, ou plutôt sa partie la plus basse est
probablement plus ancienne et appartenait au premier bâtiment. Deux
contreforts soutiennent ce mur. Sur l’un d’eux, le plus
proche du parvis, on remarque une inscription sculptée composée
d’initiales, qui a été lue de deux manières différentes. La
première lecture a donné : « Fecit ChalCatus Hunc Prioratum » qui
signifie « Chalchat a fait construire ce prieuré » (sachant que
Chalchat était prieur de la Bageasse en 1223). La seconde
interprète les lettres de la sorte : « Me Fecit Heraclius de
Podompniacos », « Héracle de Polignac m’a fait construire
».
Cette dernière hypothèse semble la plus plausible, car Héracle III,
vicomte de Polignac était seigneur baron de Cusse à la fin du
XIIeme siècle, cependant, nous ne connaissons pas, au Moyen Age
d’inscription composée uniquement avec les initiales de
chacun des mots d’une phrase. Il est donc difficile de se
faire une idée précise sur l’origine du sanctuaire
originel.
Pour en finir avec l’architecture, signalons que cinq cloches
sont enfermées dans les deux tours. La plus ancienne fût fondue en
1619 et a pour parrain Jean D’Oriouze, seigneur et baron de
Cusse.
L’intérieur de la chapelle, très sobre, est composé
d’une nef, de trois travées et un narthex. Seuls deux
chapiteaux sont sculptés de feuilles.
Sur le mur Nord, appartenant à l’ancien édifice, des sondages
ont permis de révéler la présence de deux couches successives de
peintures murales. Le manque de moyen ne nous permet pas d’en
savoir plus aujourd’hui.
De plus, un enfeu se situe à gauche de l’entrée, dans le pan
de mur ancien. Là aussi, au fond de la niche apparaissent deux
couches de peinture. Peut être nous permettraient elles d’en
savoir plus sur l’occupant du sarcophage que protège cette
niche… Là encore, plusieurs hypothèses : En l’année
1647, le curé de Solignac Sur Loire, l’abbé Roche prétend que
le seigneur de Cusse, ayant fait ouvrir le tombeau, y trouva « un
homme tout entier, qui avait la barbe jusqu’à la ceinture et
qui faisait beaucoup de miracles ». Un texte du XVIIIeme siècle
rejoint cette hypothèse en avançant que le tombeau renferme « les
reliques d’un saint personnage ». Plus récemment,
l’abbé Flandin de Paulhaguet, plus prosaïque que ses
prédécesseurs, pensait qu’il s’agissait simplement des
restes des seigneurs de Cusse.
Le pèlerinage :
Il y a seulement quelques décennies, le pèlerinage
s’effectuait sur deux jours, débutant le samedi (une messe
avait lieu à minuit), et se poursuivant jusqu’au dimanche
soir. C’était aussi un jour de foire, ou beaucoup de
marchands au début du siècle (qui allaient du colporteur,
jusqu’à paysan du village voisin), jusqu’à plus du tout
aujourd’hui, profitaient de
l’occasion.
Arrêté pendant quelques années durant la guerre 39/45 (le
sanctuaire était le lieu de refuge du groupe de résistance
paulhaguetois), le pèlerinage reprit grâce au Père Michel
Giraud.
Historiquement, c’est dans un procès à propos d’un
droit de passage qu’est cité pour la première fois le
pèlerinage de La Trinité , en 1450. Les faits se rapportent à
l’année 1405. Il est mentionné qu’ »il y avait
plusieurs pèlerins qui allaient en pèlerinage ; les uns à St Lazer,
les autres à La Trinité et les autres au Puy. »
En outre, un texte antérieur à 1417, concernant les paroisses de la
région, cite le prieuré de Cusse, le prieuré et la cure de
Montclard, mais nullement un sanctuaire, ni un pèlerinage de La
Trinité.
Nous pouvons alors penser que le sanctuaire, sinon le pèlerinage
date a priori de la fin du XIVe ou du début du XVéme siècle.
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Additional Hints
(Decrypt)
Fv y'bvfrnh abheevg qnaf fba avq gh ibvf, nh qrffhf qr yn ivyyr qr Ylba,
nybef grf trabhk gbhpurag gbhg ceèf.