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(micro)
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Cette petite cache vous emmène au Château Bonte au coeur de Lambersart.
Soyez discrets et prenez un crayon!
Lambersart
Aujourd'hui ville fleurie “2 fleurs” aux portes de Lille, hier lieu d'agrément pour les Lillois, Lambersart-la-Jolie a toujours été un poumon vert de la métropole, au bord de la rivière la Deûle.
Dès le XVIIIème siècle, des “maisons de plaisance” y ont vu le jour, mais c'est à la fin du XIXème siècle et au début du XXème que de nombreuses villas ont été édifiées, en particulier le long de l'avenue de l'Hippodrome, avenue Bailly-Ducroquet, avenue Gabrielle Bouveur...
Un concours d'architecture a même mis en concurrence les plus grands architectes de l'époque. Ces belles villas font toujours l'identité et le caractère de Lambersart, tout comme les nombreux parcs et espaces verts.
Des parcours-découvertes permettent de découvrir ce patrimoine vert et architectural, auquel s'ajoute un patrimoine culinaire : l'excellence des restaurateurs locaux participe aussi à la renommée
de la ville.
Ville aux multiples facettes, Lambersart a aussi connu au XIXème siècle un remarquable essor dû au développement de l'industrie textile et des blanchisseries. Une succession de maires bâtisseurs a fait le reste : la ville, qu'on peut diviser sommairement en six quartiers, compte aujourd'hui 28.369 habitants, et continue d'attirer.
Le Château Bonte
Lieu de convergence du passé, du présent et de l’avenir, le Centre Charles de Gaulle tourne une page d’histoire, sans pour autant effacer des mémoires le souvenir de l’ancien « Château Bonte » ainsi nommé parce que s’y imposa, en son temps, la personnalité d’un homme, Auguste Bonte, qui fut l’un des maires les plus prestigieux de Lambersart.
En installant une partie de ses services dans cette vaste demeure, la Mairie de Lambersart revient donc un peu chez elle, et si Auguste Bonte hante encore les lieux, il ne doit pas être mécontent de se retrouver dans sa mairie.
Si l’on fouillait sous les fondations de ce qui sera pour l’avenir le Centre Charles de Gaulle, sans doute trouverait-on trace d’un bien plus lointain passé.
Le domaine où fut édifié, vers 1880, par Monsier Edmond Descamps, l’imposante bâtisse, dépendait de l’antique fief de la Carnoy, un lieu chargé d’histoire, déjà répertorié sur les plans du XVème siècle.
Monsieur Edmond Descamps avait ache´te là les huit hectares d’un parc planté par le précédent propriétaire, Monsieur Bruyer, afin d’y faite construire une réplique du Château de Boisfort en Belgique. La propriété passa ensuite a sa fille qui avait épousé Monsieur Auguste Bonte ; celui-ci allait devenir Maire de Lambersart en 1897, Conseiller Général puis Député en 1902.
Après le décès de Monsieur Bonte en 1916, le château fut habité entre les deux guerres par la famille Spriet-Bonte qui ne se réserva qu’une partie du parc, le reste de la propriété servit de terrain à bâtir.
C’est d’ailleurs sur l’ancienne propriété Bonte que fut édifié à la hâte, durant la dernière guerre, une centaine de pavillons pour reloger les sans-abri.
Le sort s’acharna sur ces pauvres gens puisque lors d’une attaque aérienne sur Lille-Délivrance, le 10 Avril 1944, des bombes atteignirent des habitations, et l’on retira des décombres plusieurs morts et de nombreux blessés.
La guerre épargna le Château qui fut vendu, avec son parc, à la Ville de Lille. D’abord reconvertie en école technique pour filles de bateliers, la propriété devint centre de plein air destiné aux jeunes lillois.
Rache´te voici quelques années par la Société Promogim qui souhaitait réaliser dans le parc une opération immobilière, le Château Bonte faillit bien disparaître. La Municipalité de Lambersart lui sauva la vie en posant ses conditions au projet immobilier: préservation d’une partie des arbres du parc, et conservation du château.
Promogim s’engagea à respecter le contrat, la société proposa d’abord de transformer la grande demeure en appartements, sans trouver acquéreur. L’idée d’une maison médicale n’eut pas plus de succès. Avortèrent encore un projet d’hôtel et celui d’un ensemble de bureaux.
De guerre lasse, Promogim fit une proposition alléchante à la Ville de Lambersart: 1.600.000 Francs pour le château plus une parcelle de terrain en front à rue.
L’opportunité tombait à pic pour la Municipalité, consciente de la nécessité d’agrandir les locaux de la Mairie afin de développer ses services.
Située à deux pas de l’Hôtel de Ville, La Propriété Bonte pouvait être réservée à des services moins en contact avec le public. Tous comptes faits, on estima plus économique –vu le cout d’achat- d’aménager les pièces du château que de réaliser du neuf. On évitait également ainsi de voir disparaître un vestige du passé de Lambersart.
Autre avantage de la solution: offrir à la population, dans le hall et les salles du rez-de-chaussée, de nouveaux espaces de rencontre et d’exposition.
Après quelques mois de travaux, les services techniques de la Ville et ceux des affaires extérieures (urbanisme) ont emménagé début avril. Ils se sont répartis les 1500m2 de bureaux, aux premier et second étages. Imprimerie et reprographie ont trouvé au sous-sol un espace à la dimension des besoins.
Architecte de cette transformation, Monsieur Gamblin, le jeune chef des services techniques, qui a réussi l’harmonieux mariage d’éléments fonctionnels avec le décor de l’ancienne demeure. Peu de modifications apportées au rez-de-chaussée qui conserve tout l’attrait et la chaleur des boiseries ainsi que les salons de style avec cheminées de marbre et glaces anciennes.
Les gens apprécieront le résultat en visitant cette maison qui est maintenant la leur. Elle a été dédiée à l’un des personnages historiques les plus remarquables de France, le Général de Gaulle, qui par sa famille, fut aussi un peu lambersartois.
À visiter aux alentours: Parc des Charmettes et la Mairie
Propriété de Mr Auguste Pouiller, le château des Charmettes a été transformé en hôtel de ville de Lambersart en 1935. Détruite après un bombardement en 1940, la mairie ne sera pas reconstruite et une autre propriété privée voisine deviendra la mairie actuelle. Le parc est réaménagé en jardin public et inauguré en 1950.
Entourant la Mairie, avec une superficie d’environ 36 515m², le parc des «Charmettes» de caractère bourgeois et soigné, issu de l'héritage ancien de cette belle propriété privée, surprend par la taille et la variété de ses superbes arbres. On y trouve diverses essences nobles comme le tilleul, le cèdre du Liban, le marronnier et plus récemment des essences originales telles l'arbre caramel, l'arbre au mouchoir (davidia), le savonnier (koebreuteria panicula gold). Le fleurissement thématique accompagne ce patrimoine arboré par des ilôts composés aux abords des pelouses et par des mosaïques face à l'hôtel de ville.
Ce parc très prisé des lambersartois, offre des pelouses confortables. Des bancs et une aire de jeux pour tous petits accueillent les visiteurs du parc. On peut y découvrir également son kiosque à musique, un des seuls subsistants dans la métropole.
Additional Hints
(Decrypt)
Nirp ha pbzzr pryhv-yà, Ebzrb a'nhenvg rh nhpha ceboyèzr cbhe eraqer ivfvgr à Whyvrggr. (Purepurm à 50 pz à tnhpur) / Jvgu bar yvxr guvf, Ebzrb jbhyqa'g unir unq nal ceboyrz npprffvat gb ivfvg Whyvrg. (Frnepu 50 pz gb gur yrsg fvqr)