Français : Pourquoi un monument en référence à Yokohama ?
Vers 1850, une maladie frappe les élevages de vers à soie. C'est la pébrine. Les chenilles prennent une couleur grise, couleur de poivre.
A cette époque beaucoup de sériciculteurs ont acheté des oeufs sains au Japon, d'abord clandestinement, puis légalement à partir de 1866. Le Japon était un pays qui venait de vivre pendant 200 ans complètement séparé du reste du monde. Aucun étranger n'était autorisé à débarquer dans ce pays. Si un japonais quittait son pays, il n'était pas autorisé à y revenir. Si pendant 200 ans personne n'était arrivé à entrer dans les îles japonaises, aucune maladie n'y était entrée non plus. En 1853, une flotte moderne de bateaux à vapeur de l’armée américaine entre au Japon et les Japonais sont obligés d'accepter d'ouvrir leur pays aux étrangers.
A partir de 1866, le Japon autorise la vente de ses oeufs aux étrangers. C’est dans ce cadre qu’un émissaire de Saint Gely se rend à Yokohama pour essayer de sauver la culture des vers dans la vallée.
English: Why a monument referring to Yokohama ?
Around 1850, a disease struck silkworm farms. It was the pebrine. Caterpillars took a gray, pepper color.
At that time, many silkworm farmers bought healthy eggs from Japan, first secretly and then legally from 1866. Japan had lived for 200 years completely separated from the rest of the world. No foreigner was allowed to land in this country. If a Japanese left his country, he was not allowed to return. If for 200 years nobody had managed to enter the Japanese islands, no disease had entered either. In 1853, a modern fleet of steamships from the U.S. Army came into Japan and the Japanese were forced to agree to open their country to foreigners.
From 1866, Japan allowed the sale of eggs to foreigners. Such was the background when an emissary from Saint Gely went to Yokohama to try to save the culture of worms in the valley.