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La visite de Maignelay-Montigny Multi-cache

Hidden : 11/25/2011
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:


La visite de Maignelay-Montigny

Je vous propose la visite de cette ville en passant par des sites inscrits à l’inventaire des monuments historiques. Certains lieux sont mal entretenus, voire pas du tout. Aussi j’ai été déçu par cette ville qui recèle beaucoup de monuments mais qui, d’une manière générale, est plutôt sale.

Vous aurez cinq étapes au cours desquelles vous devrez prélever des indices afin d’obtenir les coordonnées de la cache finale.

Les coordonnées données sont celles de l’étape 1

ETAPE 1 : L’EGLISE SAINT-MARIE MADELEINE DE MAIGNELAY

L'Eglise Sainte Marie-Madeleine a été bâtie de 1498 à 1516 par Louis d'Halluin, premier seigneur de sa lignée qui ait résidé à Maignelay.
Il en aurait donné le plan avant de partir suivre Charles VIII pour les guerres d'Italie. Au retour, il fut si mécontent de l'ouvrage qu'il voulut le faire démolir ; il trouvait le choeur trop petit, la voûte trop basse. Pourtant, il fit achever la construction par VAST, de la famille des architectes de la cathédrale de Beauvais. L'originalité de cette église provient des quatre éléments architecturaux ou décoratifs suivants : son porche, ses voûtes, son retable et ses deux chapelles superposées.
Le Porche, en saillie, se compose de trois arcades disposées en trapèze, disposition originale et peu fréquente, qu'on retrouve à Saint Maclou de Rouen et Saint Germain d'Argentan (Orne).

Les arcades sont presque plein cintre, forme à nouveau prisée par la Renaissance. Elles sont chargées de pampres et de festons et couronnées par une balustrade à jour. Ce porche comportait des statues, détruites à la Révolution, et des scènes peintes dont il ne reste aucune trace.

On peut penser que ce porche fut conçu comme une entrée monumentale, sorte de "dais d'accueil" destiné à accueillir Louis d'Halluin, ancien maître des cérémonies du Roi, en Italie, à la manière somptueuse et solennelle des cours italiennes de la Renaissance (d'après P. Ansar).

Les Voûtes, celles du choeur, notamment, sont peut-être uniques en France par l'abondance et le symbolisme de leur décoration (festons, entrelacs, nervures, bâtons croisés et médaillons...) qui va bien au-delà du simple décor floral ou architectural.

Depuis l'arc triomphal, barrant l'entrée du choeur, jusqu'à l'abside, les arcs-doubleaux sont décorés de niches sculptées et peuplées de statuettes évoquant une double marche triomphale et progressive : vers l'ordre divin, d'abord, à travers la représentation des Pères de l'église, des Prophètes, des Saints et des anges...puis vers l'ordre royal, avec la présence de blasons et d'écus appartenant à la famille d'Halluin, pour se terminer par la représentation de cordelières, d'hermine, de porcs-épics et de lys, emblèmes du royaume de France sous Louis XII et Anne de Bretagne.

Le Choeur, si abondamment sculpté et séparé à l'origine du reste de l'église par un jubé, était destiné à être le sanctuaire de la famille d'Halluin où reposent effectivement certains de ses membres. Les clés de voûtes pendantes du choeur, qu'on pouvait comparer à des stalactites, ont été coupées, sans doute à cause de leur poids et de l'obscurité qu'elle provoquaient dans l'église ; elles portaient des statues sous des dais dont il ne reste plus que la coupole. Enfin sur les clés de voûte de la nef on relève les chiffres de Louis d'Halluin et de son épouse, Anne de Ghistelle, bâtisseurs de l'église.

Le Retable, fut classé par arrêté du ministère de l'Instruction Publique et des Beaux Arts en date du 14 juin 1893.

Avant qu'il ne soit saccagé au cours du vol des 27 et 28 décembre 1973, le retable de l'église Sainte Marie-Madeleine était considéré comme l'un des plus importants et des mieux conservés. Il comportait dans sa partie supérieure trois grandes scènes sculptées ; le portement de la Croix, le crucifiement et l'ensevelissement.

Au dessous, on distinguait cinq petites scènes sculptées, de gauche à droite ; l'Annonciation, la Nativité, la Circoncision, l'Adoration des Mages, et l'arbre de Jessé. Enfin, cette oeuvre sculptée d'une très grande richesse était fermée par quatre grands volets peints et deux plus petits pour la partie haute, représentant des scènes de la vie de Jésus.

Quelques sculptures découpées et volées ont été retrouvées en Belgique en 1990 chez un antiquaire et ont été rachetées par la commune avec l'aide du District, du Département, de l'Evêché et du Ministère de la Culture.

On peut remarquer enfin, à gauche dans le choeur, les deux Chapelles superposées du Château qui s'ouvrent du côté de l'Evangile ; celle du bas comporte une cheminée monumentale aux armes de la famille de la Rochefoucault, propriétaire du château du XVIIIème et XIXème siècles. A l'origine, la chapelle seigneuriale était la chapelle haute, reliée au château par une passerelle aérienne, c'est elle que l'on aperçoit, avec une grille, au-dessus de la chapelle basse. Toute cette partie de l'église est probablement la plus ancienne, construite dès 1488 sur les restes d'une église primitive plus ancienne.

A est le nombre de gargouilles présentes sur l’église.

ETAPE 2 : LE CHATEAU

Voici à quoi il ressemblait auparavant. Vous allez vite vous rendre compte qu’il a bien changé. Nonobstant, vous voici devant les douves de ce château.

Pour trouver E, comptez les tours.

ETAPE 3 : LA CHAPELLE SAINTE-MARIE MADELEINE

A la sortie de la commune, en allant vers Tricot, cette chapelle a été classée à l'inventaire des Monuments Historiques en 1922.

L'origine de cette chapelle est controversée. Elle aurait été édifiée avec les pierres de la première église de Maignelay, mais on dit aussi qu'elle aurait été bâtie après la construction de la nouvelle église en 1516 en témoignage de satisfaction des constructeurs, ou "Bouquet", dès le réglement des derniers travaux.

Selon Graves, cette chapelle serait d'une époque plus récente. Vendue à la Révolution, elle fut rachetée et remise à la commune en 1822 par Marie Duquesnel, épouse de Louis Massé.

Cette chapelle se compose d'un édifice de plan centre et d'un bâtiment rectangulaire, prolongés d'une allée dallée bordée par des murets et fermée par une grille. On remarque aussi en face de cette chapelle une petite construction qui est également dédiée à Sainte Marie-Madeleine ; il s'agit d'une fontaine qui recevait les eaux des sources de Coivrel.

B est le nombre de colonnes présentes devant les vitraux de la chapelle.

ETAPE 4 : LE CALVAIRE DU BOUQUET DE L’EGLISE

Situé à la limite des rues de la Madeleine et Louis Henry, la Société Historique l'a choisi pour emblême parce qu'il symbolise l'union des deux anciennes paroisses.

Ce calvaire fut appelé indistinctement : Calvaire de pierre, Calvaire de Montigny, Calvaire du Bouquet de l'Eglise, Calvaire du Bouquet de la Marquise.

Il existe dans notre région plusieurs monuments appelés "BOUQUET" et qui étaient destinés à témoigner, ce calvaire est peut-être un témoignage de satisfaction, comme c'était l'usage, des maçons constructeurs de l'église une fois leurs travaux terminés et payés.

Mais il pourrait aussi marquer le souvenir d'un drame survenu le 31 octobre 1598 ; ce jour là, la marquise de Maignelay, Claude-Marguerite de Gondi, veuve de Florimond d'Halluin, vit mourir son fils Charles, âgé de 7 ans, tombé d'un carrosse par une porte mal fermée.

Dans les notes manuscrites de l'Abbé Haller, curé de Maignelay au XVIIIème siècle, celui-ci précise que des vandales en ont brisé la croix à la Révolution et qu'il conviendrait d'y installer une autre croix. Graves, dans son précis statistique, dit encore que les inscriptions en sont illisibles (1830).

Pourtant, on peut lire que ce calvaire a été reconstruit et que tous les habitants de Montigny ont participé à cette reconstruction. Mais un éclat de pierre a emporté la date. C'est la deuxième guerre mondiale qui l'endommagea à nouveau. Bien qu'il soit placé sous la protection des Beaux-Arts, il n'a toujours pas été réparé.

Pour trouver D, mettez-vous dos au carrefour face au calvaire, et repérez quelle tête est en plein milieu des gravures. Si c’est un roi, alors D=7, si c’est un chien, alors D=4, si c’est un diable, alors D=8, si c’est un ange, alors D=3.

ETAPE 5 : L’EGLISE SAINT-MARTIN DE MONTIGNY
Commandée également par Louis d'Halluin, seigneur de Maignelay, Montigny et autres lieux, l'église Saint Martin, construite de 1500 à 1545, est un vaste édifice rectangulaire. Elle aurait été édifiée sur l'emplacement d'une ancienne église dont on ne sait pas grand chose.

Le Clocher, haut de 37 mètres, et vu de l'extérieur, est monté sur la première travée du collatéral nord, à l'angle de la façade.

Cette grosse tour carrée à contreforts, balustrade ajourée, décor flamboyant et dôme Renaissance date de 1525-1530. On pénètre dans l'èglise par une petite porte en anse de panier surmontée d'une accolade avec décor de grappes de raisin et de feuille de vignes. On arrive ainsi dans la première travée du collatéral nord, sous le clocher. A la voûte, un oeil permet le passage des cordes menant aux cloches.

La Nef, est composée de trois travées rectangulaires éclairées par trois fenêtres flamboyantes. Contre le mur sud on remarque un groupe sculpté "La Charité de Saint Martin".

Le Transept, a été construit sous l'influence des voûtes de l'église Sainte Marie-Madeleine. La voûte carrée du transept a des ogives guillochées. La clé pendante centrale est entourée par 4 clés reliées par des arcs en quart de cercle, à festons redentés.

Le Croisillon Sud, est formé d'une seule travée voûtée d'ogives. Les arcs sont ornés de festons à motifs curieux. Au mur ouest, sur l'ogive de gauche ; acrobate disloqué avec le corps roulé en rond, la tête sur le derrière ; feuillage enveloppant un personnage ; sur l'ogive droite, un même personnage se détachant d'un bouquet de feuillage. Au mur-est, sur l'ogive gauche : tête de mort et tête de prognathe (individu) enlaidie par un fort nez crochu et des lèvres lippues.

Dans le mur sud, on remarque une piscine à arc en anse de panier. La chapelle est dédiée à Saint Maclou; Abbé de Nanteuil en 540 qui passe pour guèrir les écrouelles (inflammation et abcés d'origine tuberculeuse atteignant certains ganglions du cou). Ici le saint guérit les écrouelles d'une princesse de sang royal.

Le Choeur est la partie la plus ancienne de l'église de 1500 à 1520. Il est formé d'une abside à cinq pans, éclairée par cinq fenêtres, celle du fond est aveuglée. Ces fenêtres sont des lancettes géminées en 2 formes à tréfle pointu au-dessus desquelles ondulent des soufflets et des mouchettes à redents. L'abside est voûtée d'ogives. Le choeur est décoré de belles boiseries du XVIIIème siècle, peintes en faux bois au siècle dernier, représentant St Sébastien, Ste Catherine, des instruments de musique et des feuillages. On remarque une piscine de 0,90 m de hauteur. La cuvette forme un rectangle à coins arrondis. Sur le rebord de la cuvette, un ange décore le haut de chaque face.

Le Croisillon Nord, de la même hauteur que le carré du transept, est vouté d'ogives. La clé centrale est entourée par quatre clés. La clé centrale est décorée de feuillages, les autres sont des rosaces d'allure diverse. A l'est s'ouvre la chapelle de la Sainte Vierge encadrée par une archivolte à trois voussures. Dans le canal de la voussure inférieure on remarque des images bizarres de droite à gauche, un oiseau piétine un lézard, un oiseau, un ange, deux dragons, un monstre ailé à tête humaine, un dragon, un ange, un bipède, un coq perché sur une tête grimaçante.

La Chapelle de la Vierge aurait été construite beaucoup plus tard, entre 1525 et 1545. Elle est formée de deux travées. Sous chaque retombée d'arc se dresse une colonne. Ces six colonnes supportent des statues. Les deux plus remarquables sont les deux colonnes qui encadrent le choeur. L'autel est surmonté d'un édicule de caractère "Renaissance". La statue de la Sainte Vierge est protégée par un baldaquin soutenu par deux consoles.

C est le nombre de gargouilles présentes sur l’église.

SPOT FINAL : le site n’a rien d’exceptionnel, j’ai simplement voulu mettre la boîte à l’écart pour en assurer la pérennité.

Voici les coordonnées :
N49° 3A.BA(D-E)
E002° 3(B-C).(AxB)(C+1)D

Bons calculs et bonne recherche.

Additional Hints (Decrypt)

Nh cvrq q'ha neoer perhk.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)