Sans doute la rue la plus connue à Lons et ... la plus jolie.
Initialement construite en bois, elle a été entièrement reconstruite après l’incendie de 1637 en pierre et couverte de tuiles. Elle a su garder, à cette occasion, sa courbe gracieuse héritée du Moyen-Age.
Quant aux nombreuses arcades, elles frappent par leur diversité. Au n° 24, se trouve la maison natale de Rouget de Lisle, auteur de La Marseillaise. Il a été dignement fêté à Lons en 1992, à l’occasion du bicentenaire de la composition du Chant de Guerre pour l’armée du Rhin (devenu La Marseillaise durant l’été 1792, parce qu’interprété par les fédérés marseillais qui entraient à Paris). Rouget de Lisle est enterré aux Invalides.
A l’extrémité sud de la rue, se dresse le beffroi, communément appelé «Tour de l’Horloge». Il a remplacé une ancienne tour de garde, détruite en même temps que les remparts, au début du XVIIIème siècle, mais dont on a conservé les matériaux (et peut-être le plan ?) pour élever le beffroi.
Nota bene : comme pour toute cache en ville, le GPS peut être capricieux et peu précis ...