Les Conti.
Continental, 3eme producteur
mondial, est une usine de fabrication de pneu: 25000 pneus par jour
pour 997 références, soit 8,5 millions de pneu en 2008 pour 28
millions d'euros de bénéfices.
Panorama de l'usine. Voyez
vous la cache ?
2007:
Les salariés accepte d'abandonner
les 35 heures et de passer à 40 heures de travail hebdomadaire sans
augmentation de salaire en échange d'une promesse de préservation
des emplois jusqu'en 2012.
12 mars 2009:
Les salariés lancent une grève
après l'annonce la veille de la fermeture du site pour mars
2010.
Le directeur Louis Forzy est reçu à coups d'œufs.
Les profits de l'usine est de 17%.
25 mars 2009:
18 cars emmènent 700 manifestants
pour se faire entendre du président de la République.
21 avril 2009:
Le tribunal déboute la demande
d'annulation de la procédure de ferneture de l'usine.
La sous-préfecture de Compiègne est vandalisée.
22 avril 2009:
L'usine de Clairoix est
complétement à l'arrêt.
23 avril 2009:
Les salariés ont pris le train de
Compiègne pour Hanovre pour manifester avec leurs collègues
allemands devant le siège de Continental AG et dénoncer les plans
de fermeture.
1 mai 2009:
Les "Conti" défilent à l'occasion
de la fête du travail à Compiègne.
Il y aura près de 11000 personnes pour le défilé en soutien aux
Conti.
25 juin 2009:
Signature d'un préaccord de
reprise du travail entre la direction et les partenaires sociaux du
site.
Il stipule qu'un prime de 50000€ sera versé à chaque employés
qui sera entérinée le 15 juillet.
1 septembre 2009:
6 ouvriers ont été condamnés à
des peines de prison avec sursis pour dégradation de biens
appartenant à l'Etat.
5 octobre 2009:
Continental annonce la rupture
des négociations de reprise de l'usine par le goupe MAG de
Dubaï.
5 février 2010:
La cour d'appel d'Amiens a allégé
les peines, et les condamne à des amendes de 2000 à
4000€.
29 mars 2010:
Obligée légalement de faire des
propositions de reclassement, Continental propose aux salariés de
l'usine de se délocaliser en Tunisie pour un salaire de 137€
brut par mois.
En 2011, seulement 545 employés,
soit 49% des effectifs, ont retrouvé une solution professionnelle.
Beaucoup ont perdu leurs biens, leur famille ou en ont pâtis.
Malheureusement, il y a eu quelques suicides.
Il faut ajouter à la liste des licenciements; les pertes chez les
2000 sous-traitants.
Documentations: