40 000 tonnes de boue par an...
D’où proviennent, tout d’abord, les boues d’épuration ?
Les eaux usées collectées dans les villes et les villages sont redirigées vers des stations d’épuration. Une fois nettoyées, elles pourront retourner au milieu naturel, et ce sans le polluer.
De ce processus de purification résultent des résidus : les boues d’épuration, qui regorgent d’éléments organiques. Elles constituent donc une richesse pour la fertilisation des terrains agricoles.
Mais, pour être utilisables, elles doivent d’abord être transformées.
C’est le rôle de la plate-forme de compostage installée à Bury, mise en service en 2000. Chaque année, l’usine reçoit et traite en moyenne 40 000 tonnes de boues pâteuses, stabilisées et « hygiénisées ». …
Pour 15 000 tonnes de compost...
Le futur compost subit une série de transformations. Les boues sont d’abord mélangées à de la palette de bois broyée puis aérées et retournées plusieurs fois avant d’être passées au crible dans un bâtiment fermé de 8 500 m², dont l’air a été entièrement aspiré et désodorisé (sic).
Des analyses précises sont effectuées à chacune des étapes du processus de transformation des boues en compost. Trente quatre paramètres de contrôle entrent en ligne de compte pour en vérifier l’efficacité et pour assurer la traçabilité.
À l’issue de la phase de maturation, qui dure deux à trois mois, le compost produit par la plate-forme ressemble fortement au terreau vendu en jardinerie. Et peut enfin être utilisé par les exploitants agricoles pour améliorer leurs cultures…
Pendant ce temps... Les riverains "profitent" des effluves odorantes