Le bouleau verruqueux se reconnaît rapidement à l’écorce
qui est lisse, blanche, se détachant par bandes horizontales et
devenant noirâtre, épaisse et irrégulièrement crevassée à la base
du tronc. Ses branches retombantes et son houppier (partie aérienne
à l’exception du tronc) très aéré vous aideront à
l’identifier. Cet arbre, utilisé en médecine pour ses vertus
diurétiques, était également apprécié des boulangers en tant que
combustible pour alimenter le feu du four car il brûle vite sans
produire de flamme trop chaude ni laisser trop de cendres. Ses
propriétés mécaniques, son grain fin et uniforme le font apprécier
des artisans pour la construction de sabots, d’échelles, pour
des travaux de tournerie, des objets et des sculptures, des
meubles, des panneaux de contreplaqué. Dans l’Amérique du
Nord-Est, le bouleau est plébiscité pour d’autres usages :
son sirop remplace aisément le sirop d’érable, tandis que son
écorce, étanche, était utilisée pour la construction de canots par
les Amérindiens.