Tu aurais pu te tenir droite, dans un dernier élan de fierté, et narguer le temps, l’espace, le vent et la pluie.
A la place, tu gis, misérable. On te devine plus qu’on ne te voit. Et petit à petit, la nature te ronge, te pousse, t’écartèle, te réduit en poussière.
Triste destin.
Mais alors, c’est donc bien la nature la plus forte ? C’est elle qui finira par vaincre ?
Alors tu symbolises l’espoir. L’espoir que les infinies facettes de la vie trouvent un chemin à travers ce qui aurait pu être la fin.
Tu étais une fière chapelle, on t’appelait chapelle Saint-Jouin.
Aujourd’hui quelques pierres, des herbes sauvages, des historiens généreux qui conservent ta mémoire, et de-ci, de-là, pour celui qui sait la voir, une fleur qui ouvre joliment son cœur au promeneur courageux.