FeldLazarett ou hôpital de campagne
Le parcours du
blessé
Toutes armées ont un service de
soins pour apporter les premiers secours aux soldats blessés sur le
front.
Des soldats essayaient d'aller vers les blessés sous la mitraille,
si ceux-ci pouvaient donner des signes de vie, ils étaient ramenés
jusqu'à tranchée la plus proche, en général, ils étaient trainés.
Combien de blessés ont étés laissés pour mort faute de pouvoir
signaler leur présence ?
Le transport jusqu'à l'hôpital de campagne le plus proche se
faisait sur une civière, sous les bombes et les rafales de
mitrailleuses.
Le blessé est ausculté dans un hôpital aménagé sommairement, dans
les salles des fêtes, les mairies, les églises ou des
granges.Les premiers soins lui sont appliqués; arrêter les
hémorragies, nettoyer les plaies, avant de partir, en voiture, en
train, quelque fois en avion, vers l'hôpital spécialisé
selon les gravité des blessures. Beaucoup de gueules cassées
périront lors du transport par étouffement. La position de sécurité
découverte au milieu de la guerre, sauvera beaucoup de vie.
Les hôpitaux de campagne.
Une église, une grange, servait de salle d'opération. Les
convalescents reprendront un peu de force avant de partir vers
l'arrière en ambulance et en train sanitaire.
Malheureusement, des blessés n'arrivaient pas à survivre aux
opérations sommaire, avec peu de moyen et de technique. Ils étaient
enterrés dans un cimetière proche du lieu. Un monument, des
constructions ornementales, des plaques funéraires richement
décorées agrémentaient le lieux.
Monument exceptionnel.
Sur une directive du gouvernement d'après guerre, tous les
monuments ayant une référence ou d'origine allemande devait être
détruit. Les cimetières militaires étaient regroupés, les stèles
détruites. Ce monument a réussi à échapper à cette vague de
destruction mais l'aigle s'est
envolé. Dans les liens
Documentations, il a été
retrouvé une stèle enseveli dans le champs propre de l'ancien
cimetière.
Souvenez-vous,
c'est ne pas oublier.
Documentations
Le FeldLazarett d'Omencourt
L'association du patrimoine de la Grande guerre (auteur de
cette restauration très réussie)
14-18 en Somme
Récit d'un soldat à Omencourt en mars 1917 après le
repli allemand.
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