En
passant par Sonnaz ...
Cache
crée pour l'Event du P'tit Ramoneur de Savoie du 4 juin
2011
Ne manquez pas d'aller regarder la
page Wikipédia sur cet
évènement (les quelques lignes ci-dessous en sont extraites).
L'Escalade, célébrée le 12
décembre de chaque année à Genève, marque la victoire de la
ville sur les troupes du duc de Savoie Charles-Emmanuel
Ier à
l'occasion de l'attaque savoyarde lancée dans la nuit du 11
au 12 décembre 1602 (selon le calendrier julien soit les
21-22 décembre dans le calendrier grégorien).
Le nom « escalade » évoque la
tentative d'escalade par les Savoyards des murailles de la ville au
moyen d'échelles.
Dans les premiers jours de décembre, tout est prêt : le
duc Charles Emmanuel Ier quitte Turin en
catimini, passe incognito le col du Mont-Cenis, traverse la
Savoie et vient se cacher à Saint-Julien-en-Genevois. L'armée
commandée par le comte Charles de Simiane d'Albigny, ancien chef de
la Ligue du Dauphiné, est forte d'environ 4 000
hommes ; elle se compose de Napolitains, d'Espagnols,
de Piémontais et de quelques vieux réfugiés ligueurs. Les
chefs de cette troupe de mercenaires sont le Picard François
de Brunaulieu, gouverneur de Bonne, le jésuite écossais
Alexander Hume, le Piémontais Semori, le Bressan d'Attignac ainsi
que trois gentilshommes dauphinois, de Galliffet, de Bernardy
et de Commiers. Ils choisissent 300 soldats bien armés, munis de
pétards, de claies et d'échelles à coulisse, que l'on
fait communier avant l'assaut.
Seuls deux seigneurs savoisiens participent à l'escalade :
Jacques de Chaffardon et François de
Sonnaz.
Le reste de la troupe et son chef, le comte d'Albigny, restent
l'arme au pied.
Quelque temps auparavant, le
seigneur François de Sonnaz avait accueilli en son
château de Sonnaz les chefs principaux de la troupe pour mettre au
point la stratégie d'attaque de la ville de Genève.
Les assaillants escaladent durant
la nuit les remparts de la ville de Genève, mais après quelques
combats les genevois résistent victorieusement. Le
seigneur François de Sonnaz, contraint et
forcé, se rend sous promesse d'avoir la vie sauve. La promesse
n'est pas tenue et il est mis à mort pendu à un croc de boucher
(c'est ce que m'a dit sa petite-petite-petite-fillotte d'une voix
émue et très triste).
Les genevois font la fête, mais ils
ont oublié qu'ils n'ont pas tenu leur promesse. Est-ce que
l'histoire doit leur en tenir rigueur ?
L'endroit où se situe le château
est magnifique, mais respectez les lieux, ... c'est privé.
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crayon