PARK : parking.
Allez à WP1
WP1 : Plaque
Le mur vous dira combien d'années Humanité a consacrées à l'Humanité. Soit A ce nombre.
En vous retournant, voyez ce petit muret, mur d'enceinte du cimetière avant 1919, le long de la route qui menait à la Chapelle/Erdre. La partie du cimetière à sa gauche correspond donc à cette ancienne voie.
Rendez vous à WP2 en poursuivant rue des Protestants vers le nord. Ce trajet doit vous amener à passer près d'une mare à votre gauche qui était autrefois un lavoir comme le laissent supposer les quelques pierres encore apparentes.
WP2 : Puits
Ce puits en ogive présente la particularité d'être un puits public inclus dans un mur privé. Encore utilisé jusqu'au début des années 1980, il était un lieu de rencontre pour les habitants des environs et servait notamment d'approvisionnement en eau à un boulanger de la rue Pasteur. Restauré il y a quelques années, il possède maintenant une grille en fer forgé dont le nombre de barreaux vous donnera la valeur de B.
Allez à WP3 en poursuivant ruelle du Nord… vers le sud. Sur le chemin remarquez la tour Gaillard.
La Tour Gaillard
Ce bâtiment fait partie d'un ensemble qui portait le nom de "Cour Gaillard", du nom d'un apothicaire nantais qui acquit la maison du fond en 1684. Cet ensemble de constructions datant probablement de la fin du XVIeme siècle et du début du XVIIeme, en forme de U, avec sa cour devant et ses jardins derrière, était à l'époque isolé du bourg. La forme de l'escalier de la première maison, sa situation, en proue à l'entrée du bourg, et un glissement phonétique facile ont donné à cette maison le nom de "Tour Gaillard".
Le site a une importance historique notable : c'est au fond de ses jardins que fut construit le temple protestant (et les maisons associées) pendant la période de l'Edit de Nantes. Durant tout le XVIIeme siècle, ce fut le seul temple public dans le comté nantais. Tous les dimanches, les protestants de la région remontaient l'Erdre en bateau pour assister au prêche. Il ne reste aucune autre trace de cette période troublée dans la région. Le temple lui-même fut démoli à la révocation de l'Edit en 1685.
WP3 : Sacré Cœur
À partir du point WP3, repérez la statue du Sacré-Cœur située à l'intersection des routes de la Chapelle/Erdre et de Treillières et progressez dans sa direction en essayant de trouver un alignement naturel lui permettant de se trouver "auréolée". Restez bien sur le trottoir et contentez-vous de trouver un alignement en hauteur. Notez le numéro de la maison devant laquelle vous vous trouvez. Soit C la somme des chiffres qui le composent.
Poursuivez vers la Chapelle/Erdre et prenez la première rue à gauche (rue du Pin) pour rallier WP4.
Remarquez, au n° 71 de la rue du Pin, une "maison de bord de mer" en bois, démontée et remontée ici en 1936 et située auprès d'une autre maison en bois construite en 1940. Le hasard voulut que les propriétaires de ces deux maisons portent le même nom (Durand) et qu'ils aient tous deux une jambe de … bois.
WP4 : Crue
Cherchez une petite borne matérialisant le niveau de la crue de 1910. Cette borne affleure le revêtement réalisé récemment près d'un muret. Soit D le nombre de pavés entourant la borne.
Dans votre dos essayez de retrouver le restaurant de Louis Vié présenté sur cette photo tel qu'il était en 1919.
WP5 : Milieu pont
De ce point apparaît sur votre gauche le château de Montretrait. Le bâtiment actuel date des environs de 1830. Il s'élève à l'emplacement d'un château plus ancien autrefois résidence des évêques de Nantes.
Le point suivant (WP6) doit vous permettre de découvrir un pilier, vestige du mur d'enceinte de ce château.
WP6 : Pilier
Notez le nombre de rangs de pierres situés sous la tête de ce pilier (délimitée par les petits disques). Soit E ce nombre.
Il faut donc imaginer ici que la route venant de Carquefou n'avait pas le tracé actuel avant la construction du pont (mis en service en 1871) et ne coupait donc pas la propriété de Montretrait. Elle se terminait sur une petite plage (WP7)
Allez à WP7, petite plage verte où les gens venant de Carquefou arrivaient autrefois directement pour faire appel à un "passager" (nom local du passeur) qui les amenait en barque sur la rive opposée côté bourg de Sucé.
WP7 : Plage verte
Au passage, relevez une date sur un mur. Soit F la somme des chiffres de cette date.
La maison que vous venez de longer était une annexe de la maison du "passager" située sur l'autre rive.
Rendez vous à WP8 en commençant par reprendre la route en direction de Carquefou.
WP8 : Prairie Châtaigneraie
Soit G le nombre de fenêtres visibles au dernier étage de la partie haute du château.
La demeure de la Chataîgneraie a été construite sur un terrain d'environ 5 hectares dépendant des terres de la Papinière voisine, elle-même très importante construction le long de l'Erdre en aval de Sucé. Certains experts classent cette maison comme "palladienne" en se raccrochant à Palladio, architecte italien du XVIeme siècle. Son aspect très différent des propriétés voisines peut surprendre.
En 1860 la propriétaire du terrain Mme Legros, veuve d'un des premiers maires de la commune, le céda à William Leray. À cet endroit l'Erdre formait une pointe d'environ 1/2 ha, qui rentrait dans son terrain. Il obtint donc de l'Administration le droit d'acheter ce morceau de rivière qu'il combla avec la terre qu'il dégagea en creusant les fondations de sa nouvelle demeure. La rive de l'Erdre fut ainsi alignée.
Après une succession de ventes et achats, cette demeure finit par appartenir, en 1931, à M. et Mme Legoff dont la mémoire est restée vive au Sénégal où elle fonda l'Ecole Normale d'Institutrices d' A.O.F. (Afrique occidentale Française) autant qu'à Sucé/Erdre.
Germaine Legoff restera à la Chataîgneraie jusqu'à son décès en 1986, mais elle avait marqué Sucé/Erdre de sa personnalité. Un ouvrage de X. Freland "l'Africaine blanche" nous raconte sa vie. Une nouvelle fois la demeure est revendue à M. et Mme Delphin, restaurateurs qui cesseront cette activité quelques années plus tard.
Poursuivez jusqu'à WP9
WP9 : les pneumatophores
Et maintenant pour terminer cette balade, avant de découvrir la cache, un peu de botanique.
Les sortes de piquets semblant retenir la berge à cet endroit sont en fait d'origine naturelle puisque faisant partie des arbres situés à gauche du sentier : les cyprès chauves. Les pneumatophores, puisque c'est le nom de ces "piquets" sont en fait des excroissances racinaires ayant un rôle respiratoire. Le cyprès chauve appartient à la famille des conifères et est ainsi nommé car il perd ses feuilles chaque année, ce qui est rare pour un conifère (autres exemples : le mélèze et le métaséquoia). Cet arbre, originaire du sud-est des Etats-Unis et introduit en France au XVIIeme siècle peut atteindre 40 à 50 m de haut. Il adore les zones humides. Les quelques exemplaires qui bordent ce sentier, âgés d'un peu plus d'un siècle pourraient certainement vous en dire beaucoup plus sur l'histoire de Sucé/Erdre…
Si cette histoire vous passionne, vous pouvez aussi vous adresser à l'association "Patrimoine et Histoire" dont une permanence est assurée tous les samedis, de 11h à midi à la "Tour Gaillard"…
Petit calcul final.
Il est maintenant temps de découvrir les coordonnées de la cache.
V = A-1
W = C-D-E
Y = B+D-(E+G)
Z = F-E
Le but final de votre balade se trouve ici :
N 47° 20.WYZ W 001° 31.VB