Ce saint, qui fut évêque de Tours, épousa Scariberge, la nièce de Clovis. Il est assassiné à Reims vers 533 (La légende dit que c'est Scariberge qui, ne supportant pas le voeu de chasteté de son mari, le fit assassiner).
Les reliques d'Arnoult réclamées par le Chapitre de Tours n'y parvinrent jamais : Elles furent stoppées miraculeusement en un lieu de la forêt d'Yvelines qui pris le nom de St-Arnoult.
C'est là que commence son culte qui va se diffuser en Ile-de-France à toute la Normandie de la Brie à la Bretagne, de Tours à l'Escorial, en Espagne.
Au Xème siècle sa notoriété est telle que les religieux de l'abbaye de Crépy en Valois dérobèrent ses reliques en 935. Ce qui aujourd'hui pourrait être qualifié de délit est pour l'époque plutot un acte de piété.
Au début de l'an mille, le culte de ce saint se propage et s'étend aux XIe et XIIe siècles, au nord de Paris et dans toute l’Île-de-France.
À Clermont en Beauvaisis, une collégiale dédiée à Saint-Arnoult et à Notre-Dame est fondée par les seigneurs de Clermont (1023). Sous l'influence de Guibert de Nogent, ancien religieux de l'abbaye de Saint-Germer-de-Fly, le culte d'Arnoult d'Yvelines se développe en Beauvaisis.
La chapelle appartenait en 1686 à l'hôpital de Clermont, elle fut détruite en 1783. Une autre fut élevée la même année un peu au-dessus de l'ancienne. Celle-ci fut consacrée le 18 juillet 1783. Le 25 mars 1980 Breuil le sec en fit l'acquisition. Restaurée depuis, les alentours ont été aménagés
Cette chapelle renferme une vieille statue en bois de saint Arnoult qui fait l'objet d'une grande vénération. La neuvaine de saint Arnoult commence le 18 juillet. les pèlerins font toucher leurs vêtements à la châsse ou à la statue du Saint, boivent de l'eau de la fontaine et entourent d'une hart, d'un cordon ou d'un lien d'osier un des arbres environnants; on croit par ce moyen lier les fièvres. Cet ancien usage se perd de plus en plus, surtout depuis que les fièvres, qui régnaient autrefois à l'état endémique dans nos vallées, en ont complètement disparu
