VIA FRANCIGENA #10 La Chapelle d’YEUSE
VIA FRANCIGENA # 11 Antoine de Bourgogne
VIA FRANCIGENA #12 Cormette
VIA FRANCIGENA #13 La Leuléne
VIA FRANCIGENA #14 Abbaye St Paul de Wisques
VIA FRANCIGENA #15 Abbaye Notre-Dame de Wisques
VIA FRANCIGENA # 16 l’Aa
VIA FRANCIGENA #17 Esquerdes
VIA FRANCIGENA #18 La chaussée Brunehaut
VIA FRANCIGENA #19 La Lys
VIA FRANCIGENA #20 Thérouanne
Et une cache bonus pour laquelle il vous sera nécessaire de relever
les indices contenus dans certaines des 11 caches et 2 waypoints
sur le tracé.
VIA FRANCIGENA – BONUS #2
En l'an 989, l'évêque SIGERIC quitte Canterbury
pour rallier ROME en 80 étapes afin de recevoir des mains du pape,
Le pallium, c'est à dire l'ornement pontifical qui symbolise sa
nomination. Relaté dans un cahier de voyages, cet itinéraire fut
baptisé " VIA FRANCIGENA " ou chemin des Francs. Depuis plusieurs
années, sous l'égide des instances de l'Europe, ce chemin balisé
est remis en service pour la plus grande joie des randonneurs et
des pèlerins. Malgré tout ,le balisage n’étant pas parfait
sur l’ensemble des tronçons, nous vous invitons à consulter
notre blog viafrancigena-gc.blogspot.com
afin de prendre connaissance du tracé.
Nous vous proposons plusieurs caches (
traditionnelles ou multi ) qui vous mèneront de Calais à Amettes.
De plus, des caches BONUS ont été également mises en place.
N’oubliez pas de relever
les indices dans certaines caches et les waypoints intermédiaires
pour pouvoir connaître les coordonnées de ces caches
BONUS.
Vous avez compris que le but est de réaliser
l’ensemble des étapes à pied ,à cheval, à vélo, à votre
rythme tel SIGERIC en l’an 989.
LA CHAUSSEE
BRUNEHAULT
Après avoir emprunter la Leulène ,Sigeric se
retrouve sur la chaussée Brunehault qui , de Boulogne via
Thérouanne, se dirige ensuite vers Arras . Il n’existe que
peu de documents sur la période mérovingienne étayant un intérêt de
la puissance publique pour les routes. Ainsi peut-on citer la
tradition exprimée par la dénomination de chaussées de Brunehault,
donnée à quelques portions de chemins qui le plus souvent ont en
fait fait partie des voies romaines, ou plutôt de voies gauloises,
peut-être établies sur des pistes néolithiques, restaurées et
entretenues par les Romains.
Les chaussées Brunehaut, du nom d'une reine
d’Austrasie de la fin du VIe siècle, sont des routes droites
que l’on rencontre dans le nord de la France et la Belgique.
Jean d’Outremeuse écrit en 1398 : « en l’an 526,
commença à faire la reine Brunehaut moult de merveille par
nécromancie, et fit une chaussée toute pavée de pierres du royaume,
d’Austrasie jusqu’au royaume de France et de Neustrie,
jusqu’en Aquitaine et en Bourgogne. Et tout cela fut fait en
une nuit, et le fit faire par les esprits malins, comme Virgile
faisait en son temps. Cette chaussée sert toujours, nous la nommons
chaussée Brunehaut ». Si on porte sur une carte les routes très
nombreuses qui portent depuis le Moyen Âge le nom de Brunehaut, il
apparaît que toutes ces chaussées sont en pays de langue romane et
les plus anciennes mentions se rencontrent en Artois et en
Picardie.
En tout cas on ne peut que rêver quand on
considère l’extraordinaire étoile routière toujours bien
visible autour de Bavay (où l’on a placé à juste titre la
statue de Brunehaut) et aussi les gigantesques alignements, en
pointillé, des chaussées Brunehaut, de Thérouanne à Arras puis à
Saint-Quentin, Laon, Reims, des environs de Boulogne-sur-Mer vers
Saint-Just-en-Chaussée, et de Courtrai à Saint-Quentin, Soissons,
Provins et Sens. Tout ceci correspond bien au fait que les voies
romaines se sont particulièrement bien conservées dans le nord-est
de la France à l’époque mérovingienne, puis carolingienne
jusqu’aux invasions normandes.