VIA FRANCIGENA # 20 : Thérouanne Traditional Cache

En l'an 989, l'évêque SIGERIC quitte Canterbury pour rallier ROME en 80 étapes afin de recevoir des mains du pape, Le pallium, c'est à dire l'ornement pontifical qui symbolise sa nomination. Relaté dans un cahier de voyages, cet itinéraire fut baptisé " VIA FRANCIGENA " ou chemin des Francs. Depuis plusieurs années, sous l'égide des instances de l'Europe, ce chemin balisé est remis en service pour la plus grande joie des randonneurs et des pèlerins. Malgré tout ,le balisage n’étant pas parfait sur l’ensemble des tronçons, nous vous invitons à consulter notre blog viafrancigena-gc.blogspot.com afin de prendre connaissance du tracé.

Nous vous proposons plusieurs caches ( traditionnelles ou multi ) qui vous mèneront de Calais à Amettes. De plus, des caches BONUS ont été également mises en place.

N’oubliez pas de relever les indices dans certaines caches et les waypoints intermédiaires pour pouvoir connaître les coordonnées de ces caches BONUS.

Vous avez compris que le but est de réaliser l’ensemble des étapes à pied ,à cheval, à vélo, à votre rythme tel SIGERIC en l’an 989.

En arrivant de Delettes et suivant la Lys ,vous arrivez sur Nielles qui était jadis un faubourg de Thérouanne: il apparaît dans un document datant de 1198. Le village et son église figurent sur un plan de Thérouanne datant de 1537 .Vous pouvez découvrir la Chapelle de Nielles ,dernier souvenir de l'ancienne cité de Thérouanne, qui échappa à la destruction de 1553 par les armées de Charles-Quint. Nielles devint alors une paroisse indépendante administrée par un seigneur ainsi qu'en témoigne l'inscription figurant sur la cloche extérieur datant de 1571:Eustasse de Manes seigneur de Nielles et Jenne de Sains sa mère l'an 1571 .

l'HISTOIRE DE THEROUANNE À l'époque gauloise, Thérouanne ou Tervanna était la capitale de la Morinie, pays des Morins (tribu belge). Après la conquête de la Gaule, elle a reçu un peuplement romain. Ce fut ensuite le siège d'un (évêché de Thérouanne) diocèse important . Le plus célèbre de ses évêques est saint Omer. Au Moyen Âge, Thérouanne a fait partie du comté de Flandre, puis du comté d'Artois lorsqu'il s'en est détaché. La cité fut pillée par les Normands en 880 et 882 . Elle fut maintes fois rasée compte tenu de son importance en tant que place forte mais aussi noeud de communication essentiel. Au cours de la première moitié du XVI iéme siècle,il y eut quatre sièges et deux batailles toutes proches. Attiré plus par l'Italie ,le roi français ,Charles VIII ,abandonne les conquêtes du nord de la France ,il renonce à l'Artois dont il reste nominalement le souverain,mais conserve quelques places fortes dont Thérouanne,véritables enclaves françaises dans les territoires bourguignons puis espagnoles.A partirde ces poches,les troupes françaises pillent les campagnes alentour.Les espagnols quant à eux ,voudraient supprimer ces bastions. -En 1513 deux mois de sièges et défaites des éperons à Guinegatte;en 1517 François Ier roi de France ,fait reconstruire les fortifications;en 1537 siège de deux mois (voir gravure ci -dessus);en 1553 après un siège de 3 mois, la ville est prise par les troupes de Charles le Quint et totalement rasée au grand contentement des populations environnantes.

Par la suite, Thérouanne devient un site abandonné. Le diocèse est supprimé en 1557, entraînant une recomposition de l'administration ecclésiastique. La population commence à se réinstaller à Thérouanne à la fin du XIXe siècle, créant la « nouvelle Thérouanne ».

Le site de l'ancienne cathédrale a fait l'objet de fouilles archéologiques à la fin du XIXe siècle ; Dans les années 1970, les fouilles du chœur de la cathédrale reprennent, elles mettent en évidence la succession des lieux de culte, groupe épiscopal mérovingien, cathédrale romano-carolingienne, chœur gothique, ainsi que les vestiges d'établissements thermaux gallo-romains. Le site du chœur de la cathédrale est doté d'une base archéologique qui permet d'accueillir les équipes de recherche. Les principales découvertes archéologiques concernant Thérouanne sont conservées et exposées dans le petit musée de la commune, mais l'œuvre principale, le « grand Dieu de Thérouanne », est abritée par la cathédrale de Saint-Omer.