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Les dinosaures du Veillon EarthCache

Hidden : 3/14/2011
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   not chosen (not chosen)

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Geocache Description:

Une EarthCache en plein milieu d'un lieu très touristique pour ne pas bronzer idiot !!!!


EarthCache a right in the middle of a very touristy place to prevent tanning idiot!!!!



Les dinosaures du Veillon

Dans le Centre-Ouest, sur la côte atlantique, le sud du département de la Vendée est constitué de roches sédimentaires, c'est l'extrémité septentrionale du Bassin Aquitain que borde au Nord la chaîne hercynienne du Massif armoricain. Les géologues estiment que cette montagne atteignait 8000 mètres d'altitudes lors de son érection à l'ère primaire. De nos jours ne subsiste qu'un substratum très érodé visible à la base des falaises littorales. Au dessus, les couches géologiques recèlent des trésors paléontologiques dont des traces de dinosauriens.

A 15km au sud-est des Sables d'Olonne, la commune de Talmont-Saint-Hilaire est arrosée par un modeste fleuve côtier Le Payré. Il se jette dans l'océan au lieu dit la plage du Veillon. Cette zone estuarienne est une zone naturelle fragile, en amont de laquelle on trouve une activité ostréicole. Au Moyen Age ce fleuve côtier permettait aux bateaux de remonter jusqu'à Talmont-Saint-Hilaire où on peut encore y découvrir le château fort.
La zone côtière est essentiellement connue pour ses activités touristiques, mais la plage présente d'autres attraits pour le paléontologue.

Les empreintes de dinosauriens ne sont visibles qu'à certaines périodes de l'année, surtout en hiver lorsque les courants marins entraînent le sable au large. Pendant la période estivale, l'observation paléontologique reste plus délicate car le sable et les algues envahissent les lieux.

La découverte du site

Au début du vingtième siècle, vers 1930, un naturaliste et géologue vendéen Edmond Bocquier avait observé des cavités en forme de pied dans la roche. Il ne sut pas exploiter sa découverte et il préféra attribuer ces formes à une usure géologique naturelle.
En 1963, M. Gilbert Bessonnat,Ingénieur chimiste de profession, passionné par les sciences, découvrit ces traces en effectuant un travail de relevé géologique de la falaise. Il sut identifier les traces redécouvrit comme étant des traces de dinosauriens. Dès lors la découverte fut paléontologiquement exploitée par F. Lapparent, C. Montenat et M. Ters. Lors de la découverte le gisement fut pillé. Aujourd'hui il est protégé et seule l'observation et les photographies sont permises.

Aspects géologiques

Le paléoestuaire du Veillon est essentiellement connu par son ichnofaune à traces tridactyles de dinosauriens bipèdes. Il est géologiquement situé dans un horizon infraliasique qui s'inscrit entre le substratum cristallophylien et le Pliensbaschien transgressif.
Les empreintes, par milliers, se succèdent sur trois couches géologiques dont la puissance totale ne dépasse guère une dizaine de mètres.
A la base, la première strate, qui mesure moins de deux mètres d'épaisseur, est une brèche cimentée à petit graviers de quartz. L'observation de ces roches en lames minces montre la présence d'indices de sols de plaines alluviales tropicales. L'ensemble des études révèlent qu'il s'agissait d'une zone plane avec des apports liés à la crue du fleuve.

Le second niveau de 2,5 mètres d'épaisseur est constitué d'une alternance gréso-marneuse . Les grès recèlent des traces de racines, des rides d'oscillation de l'eau (riplle marks) mais aussi des trémies de sels ou des fentes de dessications. Lors de sa formation, l'environnement était celui d'une lagune où le rôle du fleuve demeurait encore très important.
La troisième couche est constituée par un calcaire dolomitique argileux jaune plus ou moins coquiller connu sous le nom de « calcaire Nankin » . C'est le dernier étage présentant des traces de dinosauriens. Au sommet, divers éléments révèlent l'accumulation de cordons de tempêtes où la plage de fond de baie était très largement ouverte sur l'océan.

Le paléoenvironnement

Il y a 204 millions d'années, à la limite du Rhetien (fin du Trias) et de l'Hettangien (début du Lias inférieur), la flore était essentiellement constituée d'une végétation de l'ordre des coniférales, révélant une certaine aridité du milieu, sans doute liée à la salinité. Des prélèvements et analyses d'échantillons ont permis d'identifier notament quatre taxons de la famille des Cheirolépidiacées à savoir :
Brachyphyllum bessonnatii - Hirmeriella airelensis - Pagiophyllum araucarinum - Pagiophyllum peregrinum.

Les dinosaures

L'étude des traces (photographies, relevés….) permet de distinguer différents dinosauriens bipèdes dont :
les Eubrontes - les Grallator - le Talmontopus
Les Eubrontes veillonensis ont laissé les plus grandes traces connues actuellement sur le site. Certaines empreintes peuvent atteindre 0,50 m. Elles présentent trois doigts. A leur extrémité , on distingue nettement des griffes.

L'étude des pistes révèlent des enjambées de plus d'un mètre ce qui laissent penser qu'ils avaient une hauteur d'environ 3 mètres. Le parallélisme de certaines pistes atteste que ces animaux vivaient en troupeaux, se déplaçant d'un lieu vers un autre pour subvenir à leur existence.
L'absence de traces caudales permet de savoir qu'il relevait leur queue pendant les déplacements. Lors des arrêts, elle servait de point d'appui comme en témoignent les empreintes.
L'étude des traces ne permet pas d'obtenir des informations sur le régime alimentaire de ces dinosauriens bipèdes car la présence de griffes ne signifie nullement qu'il s'agit de carnosaurien (exemple les lapins qui ont des griffes, sont herbivores). Seule la découverte de dents et de machoires permettrait d'en savoir plus, mais le milieu estuarien, un peu acide est peu propice à la conservation des ossements.
Les Grallator ont également laissé des traces. Elles sont plus petites. Sans doute s'agit-il de Coelurosauriens. A ce jour, on a pu identifier trois espèces : Grallator maximus - Grallator variabilis - Grallator olonensis.

Les empreintes de Grallator olonensis n'excède pas 4,5 centimètres. Ce dinosaurien devait avoir la taille d'un gros poulet.
Le Talmontopus tersi est un autre ichnotype identifié sur le site. Il appartiendrait à un ornithopode. Ce serait un dinosaurien bipède, peut-être herbivore, un peu à l'image des Iguanodons du Crétacé.

Les autres reptiles

Propice à la conservation des empreintes, la plage du Veillon possèdent également des traces de pattes de petits reptiles quadrupèdes : les Batrachopus gilberti. Il s'agit probablement de pseudosuschiens ressemblant aux iguanes actuels.

Autres sites

L'ichnofaune du site du Veillon présente des similtudes avec les traces du Connecticut (USA). Bien avant l'ouverture de l'Océan Atlantique ces deux gisements étaient alors séparés d'environ 2800 km. Ils se situaient respectivement sur les 30° et 20° de latitude nord ce qui correspond à un climat subtropical propice au développement des reptiles.

En France de l'ouest à Corgnac dans le Périgord un autre site paléontologique hettangien présente des traces similaires.

Les contre empreintes

En juillet 1963, l'inventeur du site, Gilbert Bessonnat, a recueilli des contre empreintes, c'est à dire des moulages naturels que l'on peut qualifier de « couvercles ». Elles révèlent le dessous des pattes en relief, avec l'effet d'écrasement lié au poids de l'animal.
Des contre empreintes sont visibles au musée associatif Géosciences situé à Le Bernard à environ 16 km du site d'origine. (tél. 02 51 22 34 36, visite sur rendez-vous en hiver)

(source : Dossier de Marie-Claude Bakkal-Lagarde ; www.futura-sciences.com)


EarthCache

Aujourd'hui il n'est pratiquement plus possible de voir des empreintes en dehors de celle qui ont été mise à l'abris dans les musées du fait du pillage commerciale de la zone. Nous ne vous demanderons donc pas de mesurer ou de faire des photos des traces ...

Pour valider cette EarthCache, vous devez me contacter via mon profil en me mettant un petit message ainsi que les réponses aux questions suivantes en vous rendant au point de coordonnées N 46° 26.066, W 1° 39.653

  • Repérez les strates de couleur blanches qui forment une vaste dalle. Comptez le nombre de strates superposées, et la épaisseur moyenne de chaque strate.
  • Quelle est la hauteur moyenne de la couche de terre sablonneuse végétale de surface ?

Attention l'observation ne peut se faire qu'à basse mer. Nous rappelons que tout prélèvement de roche sur cette zone est puni par la loi. L'ajout d'une photo a votre log sera appréciée.


The dinosaurs of the Veillon

In the Midwest, on the Atlantic coast, south of the Vendée department consists of sedimentary rocks is the northern end of the Aquitaine Basin, bordered to the north of the Armorican Hercynian belt. Geologists estimate that the mountain had reached 8000 meters in altitude during its erection in the Paleozoic era. Today only remains a bedrock eroded very visible at the base of coastal cliffs. Above, the geological strata contain paleontological treasures including traces of dinosaurs.

15km south-east of Les Sables d'Olonne, the municipality of Talmont-Saint-Hilaire is watered by a small coastal river The Payré. It flows into the ocean instead of the beach Veillon said. The estuarine zone is a fragile natural area, upstream of which there is a oyster farming. In the Middle Ages this coastal river boats allowed to trace Talmont-Saint-Hilaire, where you can still see the castle.
The coastal area is mainly known for its tourism, but the beach offers other attractions for the paleontologist.

Dinosaur footprints are visible at certain times of the year, especially in winter when the currents cause the sand off. During the summer, watching paleontological remains difficult because the sand and algae invade the premises.

The site discovery

In the early twentieth century, around 1930, a naturalist and geologist Vendeen Edmond Bocquier had observed cavities in the shape of the foot in the rock. He could not exploit his discovery and he preferred to attribute these forms a natural geological wear. In 1963, Mr. Gilbert Bessonnat, chemical engineer by profession, a passion for science, discovered the traces in performing work of geological survey of the cliff. He knew how to identify tracks rediscovered as traces of dinosaurs. Therefore the discovery was exploited by palaeontologically F. Lapparent, C. Montenat and Mr. Ters. Upon discovering the deposit was looted. Today it is protected and only the observation and photography are permitted.

Geological aspects

The paléoestuaire Veillon's is best known by his ichnofauna with traces of three-toed bipedal dinosaurs. It is located in a geologically infraliasique horizon that falls between the substratum and cristallophylien Pliensbaschien transgressive.
Fingerprints, by thousands, on three successive geological layers with a total power does not exceed ten meters.
Basically, the first layer, which measures less than two meters thick, is a small pebble breccia cemented with quartz. The observation of these rocks in thin sections shows the presence of signs of alluvial soils of the tropics. All the studies show that it was a flat area with contributions linked to the river flood.

The second level is 2.5 meters thick consisting of alternating sandstone-marl. The sandstones contain traces of roots, wrinkles oscillation of the water (riplle mark) but also salt hopper or desiccation cracks. During his training, the environment was that of a lagoon where the river's role was still very important. The third layer consists of a dolomitic limestone clay yellow cockle more or less known as the "Nanjing limestone. This is the top floor with traces of dinosaurs. At the summit, several elements indicate the accumulation of cords storms where the beach bottom bay was largely open to the ocean.

Paleoenvironment

There are 204 million years, the limit of the Rhaetian (Late Triassic) and Hettangian (early Liassic) flora was mainly composed of vegetation of the order Coniferales, revealing a certain aridity the medium, probably related to salinity.
Sampling and sample analysis has identified four taxa of notament cheirolepidiaceous namely:
Brachyphyllum bessonnatii - Hirmeriella airelensis - Pagiophyllum araucarinum - Pagiophyllum peregrinum.

Dinosaurs

The study traces (photographs, records ....) Distinguishes different bipedal dinosaurs which:
the Eubrontes - the grallator - the Talmontopus The Eubrontes veillonensis left the largest known traces on the site. Some imprints may reach 0.50 m. They have three fingers. On their end, can clearly claws.
The study tracks reveal stride over a meter which suggests they had a height of about 3 meters. The parallel tracks of some warrants that these animals lived in herds, moving from one place to another to sustain their existence.
The absence of traces tail lets you know it was under their tail during movement. During stops, it served as a fulcrum as shown by the footprints.
The study traces do not provide information on the diet of bipedal dinosaurs such as the presence of claws does not mean that it is carnosaur (eg rabbits have claws which are herbivores). Only the discovery of teeth and jaws would know more, but the estuarine environment, a little acid is not conducive to the preservation of the bones.
The grallator also left traces. They are smaller. Probably is it Coelurosauriens. To date, we have identified three species: grallator maximus - grallator variabilis - grallator olonensis. The footprints grallator olonensis does not exceed 4.5 cm. This dinosaur was to be the size of a large chicken.
The Talmontopus Tersi is another ichnotype identified on the site. It belongs to a ornithopod. It would be a bipedal dinosaur, perhaps herbivore, a bit like the Iguanodons Cretaceous.

Other reptiles

Conducive to the conservation of prints, beach Veillon also have paw prints of small quadrupedal reptiles: the Batrachopus gilberti. This is probably pseudosuschiens like iguanas present.

Other sites

The site of ichnofauna Veillon has similtudes with traces of Connecticut (USA). Long before the opening of the Atlantic these two fields were separated by about 2800 km. They were located respectively on 30 and 20 degrees north latitude which is a subtropical climate conducive to the development of reptiles.
In France from west to Corgnac in Perigord another paleontological site Hettangian present similar traces.

The cons impressions

In July 1963, the inventor of the site, Gilbert Bessonnat, collected fingerprints cons, ie natural casts which can be described as "lids." They reveal the underside of the legs in relief, with crushing effect related to the weight of the animal.
Cons of footprints are visible in the museum located in the associative Geosciences Bernard about 16 km from the site of origin. (Tel. 02 51 22 34 36, visit by appointment in winter)

(Source: Record of Marie-Claude Bakkal-Lagarde; www.future-sciences.com)


EarthCache

Today it is virtually impossible to see footprints, except who have been in shelters in museums because of looting of commercial area. We'll do ask you not to measure or take pictures of footprints ...

To validate this EarthCache, you must contact me via my profile by putting me a little message and responses to the following questions by visiting at coordinates N 46 ° 26,066, W 1 ° 39,653

  • Identify the white layers which form a large slab. Count the number of superimposed layers, and the average thickness of each stratum.
  • What is the average height of the top layer of sandy soil surface?

Warning : observation can be done only at low tide. Any collection of rock in this zone is punishable by law. Adding a photo your log will be appreciated.


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