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les fusillés de la Nivelle Traditional Geocache

Hidden : 10/24/2010
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Un hommage aux résistants...

Ils sont quatre hommes âgés de 43, 18, 20 et 21 ans. Ce lundi 21 août 1944, ils sont les prisonniers d'un groupe d'allemands nazis. Leur vie s'est arrêtée sur la bordure d'un pré, à une cinquantaine de mètres de la rivière...
Une camionnette a quitté la route d'Amilly à Joigny pour laisser sortir des prisonniers. Les allemands leur ordonnent de creuser leur fosse avec une bêche qui leur a été préalablement donnée. Un des otages, certains disent que c'est Philippe Sergent, d'autres qu'il s'agit de Georges Mairot mais qu'importe il a 20 ans, a compris le sort qu'on leur réserve... Il tente alors de s'échapper : il assène un violent coup de bêche sur la sentinelle et s'enfuit en courant vers la rivière. Les autres allemands, fous de rage, tirent à bout portant sur les prisonniers creusant la terre, un autre se charge du sort du jeune homme qui se jette à ce moment dans la rivière. Les quatre sont mortellement blessés.

Alors, pourquoi un tel massacre? Pourquoi la vie de ces quatre français s'est-elle terminée dans ce pré d'Amilly ? Les faits, deux jours avant la tuerie :
Une unité allemande remontant de bordeaux, passant par Saumur, Orléans, Gien et Montargis était précédée d'une avant-garde chargée de frayer un chemin jusqu'à Fontainebleau et Melun. Elle arriva le 19 août 1944 à Amilly dans l'après-midi et y passa la nuit. Les officiers se plaignaient de maquisards qui les avaient attaqués près de Saumur Le dimanche matin, l'avant garde était partie vers Fontainebleau. Mais elle connut des difficultés à Souppes avec la Résistance. Après avoir subi de lourde perte, elle battit en retraite emportant avec elle trois civils et un maquisard… Quatre officiers, blessés, furieux, insistèrent pour pouvoir exécuter leurs prisonniers. Mais leur capitaine, hésitant consulta à Montargis le général. Ce dernier autorisa ce fait, laissant au capitaine le soin de choisir la manière dont mourraient les capturés. Convaincu par les officiers, le capitaine ordonna l'exécution par fusillade. Les prisonniers ne croyaient pas à cette nouvelle… Le capitaine dissimula ses intentions meurtrières en chargeant ceux-là de pain, de conserves et de couvertures, comme pour se préparer à un long voyage ... Quelques minutes plus tard, les coups de feu résonnaient ...
Le capitaine dit alors froidement au français qui le logeait : "Ils sont morts tous les quatre".

On a peine à croire à ce si grand désir de vengeance ou à cette liste d'otages improvisée après une avance ratée… Les allemands nazis firent ce jour-là preuve d'une grande sournoiserie… Le fait de mourir fusillé est déjà un triste sort mais l'on y ajoute encore le fait d'avoir été dupé et mis en scène comme de vulgaires pantins… Philippe Sergent ou Georges Mairot quelle importance au fond … L'un d'eux a fait preuve d'audace, tentant l'ultime chance de pouvoir en sortir vivant… Il a essayé de repousser ce destin que les nazis lui avaient réservé. Une dernière résistance… qui s'est avérée vaine mais c'est petite flamme, la flamme de l'espoir et de la liberté, qui a fait de la mort de ce jeune homme, une mort digne, méritant l'estime de chacun… car il s'est battu tant qu'il l'a pu.
Mais est-ce que la mort de ces quatre personnes était vraiment nécessaire ? Trois d'entre eux avaient à peine vingt ans… Un seul mot surgit de nouveau. Pourquoi?

Voilà quatre noms qui viennent s'ajouter à la longue liste de fusillés, d'otages… que Tellier et Laforge étaient déjà venus compléter.

Cette tragique exécution, c'était un crime de guerre…

Cette tragique exécution, c'était un crime de guerre…

Cette stèle dans ce champs amillois rappelle un des nombreux exemples de massacres nazis. le samedi 26 août 1944, Montargis célébrait la triste inhumation des quatre personnes... Aujourd'hui, un peu à l'écart de la rue de la Nivelle, sur le bord du Bras Charrié, des personnes viennent fleurir la stèle... Quelques personnes viennent entretenir la mémoire de ces défunts...

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