le ruisseau Le Blâme se jette dans l'Auvézère en chutes très
pittoresques. A cet endroit, on peut voir le demeure des anciens
Maîtres de Forge et les vestiges des hauts-fourneaux.
Le Cercle de Recherche des Fonderies des Pays d'Ans, créé en
1996, s'est donné pour tâche de faire revivre ce passé
métallurgique prestigieux ainsi que de faire découvrir de la Route
des Canons.
le depart de cette route se situe a cet endroit
Un peu d'Histoire
Située au confluent de l'Auvézère et du Blâme la forge d'Ans fut
l'une des plus importantes du Périgord. Sous l'impulsion de
plusieurs familles de maîtres de forges renommés, elle connaîtra
une grande activité et livrera de nombreux canons à la royauté puis
à la République et à l'Empire. Elle cessera de fonctionner en
1870.
Le site fait parti d'un bien acheté en 1603 par le seigneur de
Marquessac au roi Henri IV.
Le mariage de Jeanne de Marquessac avec René d'Hautefort d'Ajat en
1613, fait passer la châtellenie d'Ans aux mains de la puissante
famille d'Hautefort.
En 1682, des problèmes financiers et des commandes importantes de
canons à fondre l'obligent à s'associer avec Jean Bertin, riche
bourgeois de Périgueux. La plupart des forges du Périgord
méridional travaillent alors pour le seigneur d Ans et livrent des
canons.
François d'Hautefort décide en 1691 de construire à Ans, une forge
dont il sera le propriétaire. En juin 1692, le maître de forge
d'Ans livre pour le roi : un canon de calibre 48 pesant 8050
livres, 2 canons de 24, 13 canons de 36 et 4 de 18 dont 3 sont
envoyés à Saint-Domingue.
De 1708 à 1754 la forge va passer de main en main pour finir entre
celles de l'illustre Henri Bertin, Baron de Bourdeilles, intendant
de Lyon, tour à tour : lieutenant général de police à Paris,
contrôleur général des Finances, ministre et secrétaire d'État
chargé de l'Agriculture, des Mines et de la Navigation
intérieure...
En 1781, Henri Bertin afferme la forge d'Ans à Jean Jouffre, avocat
au Parlement, qui laisse la direction de la forge à son fils et
surtout à son neveu Jean Festugière, né à Sainte Orse en
1763
The Blame Creek flows into the picturesque falls in Auvézère. At
this point, we can see the remains of former Masters of Forge and
the remains of blast furnaces. The Circle Research Foundries
Country Ans, established in 1996, was given the task of reviving
the past metallurgical prestigious and to discover the Route des
Canons. The start of this road at this location A little history
Located at the confluence of Auvézère and Blame the forge of Ans
was one of the largest of the Perigord. Under the impetus of
several families of blacksmiths known, it will experience a great
activity and deliver many guns to royalty and to the Republic and
the Empire. It will stop working in 1870. The site is part of a
property bought in 1603 by the lord of the Marquessac King Henry
IV. The marriage of Jeanne de Marquessac with Rene d'Hautefort Ajat
in 1613, passed the lordship of Years in the hands of the powerful
family of Hautefort. In 1682, financial problems and large orders
of guns to melt the force to partner with Jean Bertin, rich
burghers of Perigueux. Most forges southern Perigord then work for
the Lord of Years, and deliver the guns. Francis of Hautefort
decided in 1691 to build in Ans, a blacksmith shop which he owns
them. In June 1692 the ironmaster Years of King's book: a barrel 48
gauge weighing 8,050 pounds, 2 guns 24, 13 cannons and 36 4 of 18 3
of which are sent to Santo Domingo. From 1708 to 1754 the forge
will pass from hand to hand to finish from those of the illustrious
Henri Bertin, Baron Bourdeilles intendant of Lyon, in turn:
Lieutenant General of Police in Paris, Comptroller General of
Finance, Minister and Secretary of State for Agriculture, Mines and
Inland ... In 1781, Henri Bertin farmed out to the forge of Ans
Jouffre Jean, a lawyer in Parliament, leaving the direction of
forging his son and especially his nephew John Festugiere, born in
1763 in Sainte Orse