Cette cache fait partie d'une série de caches spécialement créées
pour le premier event normand :
Un event "Made in Normandie"
GC2BDC4
Elles ont été placées le long d'un parcours d'environ 15km (
Voir
la trace GPX), qui réunit la Basse-Normandie et la
Haute-Normandie.
Attention, la cache n'est pas située aux coordonnées indiquées
ci-dessus
et elle contient un indice pour la cache finale( GC2FD0J).
Je sais que tout le monde n'aime pas le fromage, on en a déjà
parlé tout à l'heure ! Mais bon, instruisez-vous...
Le fromage en
Normandie
La Normandie est de nos jours la plus grande région fromagère de
France. Cette place d'honneur elle la doit à la fois à un terroir
remarquable, propice au développement de cette activité, mais aussi
à une longue et fructueuse tradition fromagère.
Géographie
fromagère
On produit des fromages à peu près partout en Normandie, mais
deux régions dominent, et de loin, cette activité: le pays d'Auge
et le pays de Bray. D'autres parties de la Normandie, comme le
Cotentin, sont elles plus spécialisées et réputées pour leurs
beurres et leurs crèmes.
Le pays d'Auge est situé aux confins de l'Eure, du Calvados et de
l'Orne (3 départments français). Cette région a vu naitre entre
autres le camembert, le livarot, le pont-l'évèque. Il est
spécialisé dans les fromages à pâte molle et fermentée à croûte
fleurie (camembert), ou a croûte lavée (livarot,
pont-l'évèque).
Le second, le pays de Bray, couvre l'est de la Normandie et est le
berceau du Neufchâtel. Il se spécialise plutôt dans les fromages à
pâte molle enrichie à la crème. La préférence générale pour les
pâtes molles est sans doute due en partie à la facilité de
transport entre les producteurs de lait et les laiteries et les
facilités de distribution, qui n'imposent pas des stockages très
longs comme en montagne.
Brève histoire
des fromages normands
Depuis les premières heures de la Normandie, en 911, on trouve
des écrits témoignant d'un activité fromagère, même ponctuelle.
Dans les premiers temps et comme dans beaucoup d'autres régions,
cette production est seulement une des composantes de l'activité
agricole, voire un produit dérivé de l'activité d'élevage.
Cependant assez tôt, cette activité va prendre une importance
relative, et devenir une source importante de revenus et ...
d'impôts. Ainsi le comte Richard reverse-t-il à l'abbaye de
Saint-Sauveur à Evreux, la dime des fromages qu'il a perçue à
Quitteboeuf.
A l'époque et pour encore de longs siècles c'est surtout le pays
de Bray qui est le plus grand centre de production fromagère en
Normandie. Le pays d'Auge est en effet plutôt tourné vers la
polyculture, l'élevage d'embouche et le textile.
Au cours des XIIème et XIIIème siècles, après la conquéte de
l'Angleterre, les normands doivent affronter la concurrence
redoutable des fromages anglais qui jouissent, à l'époque, d'une
fort bonne réputation; on importe d'ailleurs en nombre ceux-ci en
Normandie. Cependant malgré cette concurrence et peut-être grâce à
elle (via des échanges "technologiques"), il semble que cette
période ait été somme toute favorable aux "vacheries"
normandes.
Nous savons peu de choses sur les fromages produits à cette
époque (tant du point de vue de la fabrication, que des volumes
produits, ou tout simplement de l'aspect et du goût). Pour ajouter
à cette confusion, les fromages sont généralement vendus à l'époque
sous le titre générique d' "angelots", (quel que soit leur type
réel.) présentés sur des paillons dans les différents marchés de la
région. Cependant peu à peu, certains fromages plus typiques vont
s'affirmer, et prendre le nom des marchés où de la région où on
peut les trouver, ainsi apparaissent le Livarot, le Pont-l'Evèque
et le Neufchâtel.
Jusqu'au XVIII ème siècle les choses vont peu évoluer, et à part le
neufchâtel et dans une moindre mesure le livarot et le
pont-l'évèque peu de fromages sortiront de la région; et cela, même
s'ils jouissent déjà d'une excellente réputation colportée dans
presque toute la France et surtout à Paris.
L'apparition de nouvelles technologies va remettre en cause
toute cette hiérarchie en modifiant les méthodes de production,
(introduction de machines, utilisation de boites), la collecte et
la distribution (chemin de fer puis automobile). Ce changement sera
d'autant mieux utilisé/vécu dans le pays d'Auge que les activités
traditionnelles comme le textile sont en pleine crise. De nombreux
agriculteurs vont donc (s')investir dans cette activité, souvent
par le biais des épouses, chargées plus spécialement de cette
production qui reste cependant d'abord complémentaire. Peu à peu
les "exploitations/laiteries" vont prendre de l'importance jusqu'a
constituer de vastes "industries" qui sont l'apanage de "dynasties"
familiales. Ce nouvel essor est bien représenté par le succès à
l'époque du livarot et plus tard celui de son plus jeune
représentant: le camembert.
Le XXème siècle sera lui-aussi fécond en innovation pour cette
activité, notamment avec l'apparition de la pasteurisation et de la
grande distribution. Les entreprises familiales vont de plus en
plus souvent céder la place à de grandes cooperatives ou de grands
groupes fromagers. Ces améliorations parfois regrettables au niveau
du goût, vont permettre un développement massif de cette activité
en lui permettant de conquérir de nombreux marchés. A l'heure
actuelle, la production est très majoritairement industrielle (avec
différents degrés de qualité dans celle-ci) et une production
artisanale elle aussi variable, qui "résiste".
Source http://www.taste-camembert.com/
Pour trouver les coordonnées
finales :
Pour tester votre connaissance sur la plus grosse région
fromagère de France, la notre (!), une simple question : un intrus
s'est glissé parmi nos fromages normands... Saurez-vous
l'identifier ?
Les coordonnées finales sont :
- N 49° 22.451
- E 000° 16. (Numéro sous le fromage
intrus)