A son arrivée à Vichy, l'Empereur prononce cette phrase : " Je tâcherai de rendre ma présence utile dans ce pays ". En effet, ses cinq séjours (1861-1866) dans la station vont changer l'image de la ville : l'Empereur met en place une véritable charte d'urbanisme : tracé de boulevards, construction d'un Casino, de parcs, de la mairie et de plusieurs exemples d'architecture domestique, dont les magnifiques chalets au bord de l'Allier. A l’image de la France, Vichy connaît, durant son règne, une de ses plus formidables époques de développement et de prospérité. Le parc d'Allier (13 hectares de végétaux d'essence rare) a été réalisé dès l'été 1862, à la seconde cure de Napoléon III à Vichy, pour embellir la ville sur une digue longue de 1,5 km et protéger les habitations des crues incessantes de la sauvage rivière. Cet embellissement, réalisé par Radoult de Lafosse, permet la création d'un premier plan d'eau avec l'ajout d'un barrage mobile en 1868 (en 1963, un siècle plus tard, le maire Pierre Coulon prolonge la digue jusqu'à un nouveau Pont-Barrage, créant le magnifique plan d'eau actuel). Dans ce parc Napoléon III, il reste deux intéressants bâtiments du parc d'origine : les serres (touchant l'avenue Walter-Stucky) et le « chalet des Suppliques » de 1864, inscrit Monument historique en 1990 (voir GC40563). Ce petit chalet, dit aussi « de l'octroi » (à tort car il servait de maison au gardien) est visible à l'entrée du pont de Bellerive (un second identique, de l'autre côté de la route, a été détruit pour élargir le pont en 1932). Mais le personnage est ambivalent et comporte lui aussi une part obscure : celui que Victor Hugo a cruellement surnommé « Napoléon le Petit », fera de Vichy le théâtre de ses légendaires frasques sentimentales. Les chalets dits « impériaux » ou « suisses » sont construits par Jean Lefaure en 1863 et 1864, également architecte de l'église Saint-Louis. C'est dans le premier chalet impérial de 1863, appelé aujourd'hui "Villa Marie-Louise" (le plus beau des cinq restants : au numéro 109, de couleur ocre), qu'eut lieu le lundi 27 juillet 1863 la fameuse scène avec Eugénie, suite à "l'histoire du petit chien" de Marguerite Bellanger, maîtresse de Napoléon III et présente avec lui à Vichy. Furieuse d'une preuve aussi éclatante de l'infidélité de son mari, l'impératrice quitta la ville le soir même pour n'y jamais plus revenir !
La difficulté vient des nombreux moldus qui circulent
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On his arrival in Vichy, the Emperor pronounced this sentence: "I will try to make my presence useful in this country". Indeed, his five stays (1861-1866) in the resort will change the image of the city: the Emperor sets up a real town planning charter: layout of boulevards, construction of a Casino, parks, the town hall and several examples of domestic architecture, including the magnificent chalets on the banks of the Allier. Like France, Vichy experienced one of its most formidable periods of development and prosperity during his reign. The Allier park (13 hectares of rare species of plants) was created in the summer of 1862, at the second cure of Napoleon III in Vichy, to beautify the city on a 1.5 km long dike and protect the dwellings of the incessant floods of the wild river. This embellishment, carried out by Radoult de Lafosse, allowed the creation of a first body of water with the addition of a mobile dam in 1868 (in 1963, a century later, the mayor Pierre Coulon extended the dike to a new Pont-Barrage, creating the magnificent current lake). In this Napoleon III park, two interesting buildings from the original park remain: the greenhouses (touching Avenue Walter-Stucky) and the “Chalet des Suppliques” from 1864, listed as a Historic Monument in 1990 (see GC40563). This small chalet, also known as "of the grant" (wrongly because it served as a house for the caretaker) is visible at the entrance to the Bellerive bridge (a second identical, on the other side of the road, was destroyed. to widen the bridge in 1932). But the character is ambivalent and also has an obscure part: the one that Victor Hugo cruelly nicknamed "Napoleon the Little", will make Vichy the scene of his legendary sentimental escapades. The so-called "imperial" or "Swiss" chalets were built by Jean Lefaure in 1863 and 1864, also architect of the Saint-Louis church. It is in the first imperial chalet of 1863, called today "Villa Marie-Louise" (the most beautiful of the five remaining: at number 109, ocher-colored), that the famous scene took place on Monday July 27, 1863. with Eugenie, following "the story of the little dog" by Marguerite Bellanger, mistress of Napoleon III and present with him in Vichy. Furious at such a glaring proof of her husband's infidelity, the Empress left the city that very evening never to return!
The difficulty comes from the many muggles circulating
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