Grotte et résurgence de Bèze EarthCache

The Beze river is largely driven by two seeps: the "Source of Beze" and "Small Source. The first, by far the largest that flows into fungus in the center of a picturesque limestone amphitheater Lower Kimmeridgian, saw its rate can be almost zero as in 1976 or 1996, or vary from 300 to 24,000 liters per second.
This is the second source Vauclusian resurgence of France. The water comes largely from the Tille, loss of Venelle and some infiltration into the limestone plateau level of sinkholes in the forest of Velvet.
The groundwater flows in karst then to reach an impermeable layer, they are then forced to emerge by a fault upstream of the cave.
This source is therefore both a recurrence (return to the air stream lost in the limestone) and seeps (exit water infiltrated directly into the ground).

The route of the Beze river is 31 km. It flows into the Saône near Vonges.

Previously, the source was gushing. She formed two separate large bubbles, the more or less by the flow rates (up to 2 m). Besides these two water outlets was a third little broth. As a result of damage done by German troops, the discovery of the cave and underground river, exploration, not to mention the natural erosion produced by the passage of water, the bubbles have disappeared.
Two outbreaks of Tille, which one sees the deep traps 6 to 7 m, have formed a powerful underground river and caves, now linked artificially to travel by boat on a length of 300 m. The limpid waters of the "lake" to a depth of 18 m and some notable concretions (the "shell", "Mexican hats" ...) and a fireplace near the entrance, do everything the interest of the visit.

The cave and the wall that surrounds the primary source, are formed in limestone compact, well stratified in regular schools from 0.30 to 0.50 m sometimes separated by thin shale beds. This is where calcareous ooids mix with debris bodies cemented by calcite. Some foraminifera are detectable in thin plates which Alveosepta Jaccard.
The cave seems to correspond to Cretanne four successive stages of excavation.
The upper level, almost completely blocked by rubble coated with clay from the surface, is the gallery visible at the bottom of the large entrance hall. On average, the widest, is the underground river. As for the lower levels, they are only accessible by opening into the traps of the underground river bed.
All the galleries are moving along two main lines. The main direction (NNE) is parallel to the direction of a known vulnerabilities surface. The second, substantially perpendicular, that have organized network of large galleries drowned, corresponds to a system of joints. Using this dual system of fractures which located the infiltration and dissolution of limestone, giving the cave
Cretanne a bayonet course, very characteristic it shares with many caves in the region.
Most galleries embedded in the cave known to have Cretanne direction NW-SE while the more superficial galleries, the oldest, have a direction sub-meridian. Hence the assumption that the supply from the NW by Tille and Venelle have taken priority over the traffic coming from the North and those from the region of Thatch.
The existence of the first cave is very ancient people used this cave to hide in or on the invasions of widespread looting and destruction experienced in the village. The second cave was discovered September 16, 1950 by members of the caving club of Dijon. This cavity is occupied by the underground river. These caves not open to visitors from November to March is filled with water to the ceiling during this period.

La résurgence

La grotte

La Bèze est alimentée essentiellement par deux exsurgences : la « Source de la Bèze » et la « Petite Source ». La première, de beaucoup la plus importante, qui jaillit en champignon au centre de son pittoresque amphithéâtre calcaire du Kimméridgien  inférieur, voit son débit peut être quasi nul comme en 1976 ou en 1996, ou bien   varier de   300 à 24000  l/seconde.
Cette source  vauclusienne  est  la seconde  résurgence de France. Cette eau provient en grande partie de  la Tille, des pertes de la Venelle et de quelques infiltrations dans le plateau calcaire au niveau de dolines dans la forêt de Velours. 
Les eaux circulent ensuite dans  le karst pour atteindre une couche  imperméable, elles sont alors contraintes d’émerger par une faille en amont de la grotte.
Cette  source  est  donc  à  la  fois  une  résurgence  (retour  à  l’air  libre  de  cours  d’eau perdus dans le calcaire) et une exsurgence (sortie d’eaux infiltrées directement dans le sol).

Le  parcours  de  la Bèze  est  de  31  km.  Elle  se  jette  dans  la  Saône  près  de Vonges.

Auparavant,  la  source était  jaillissante. Elle  formait deux gros bouillons  séparés  importants, plus  ou moins  élevés  d’après  le  débit  (pouvant  atteindre  2 m). A  côté  de  ces  deux  sorties d’eau  se  trouvait  un  troisième  petit  bouillon.  Par  suite  des  dégradations  effectuées  par les troupes  allemandes,    la découverte de  la grotte  et de  la  rivière  souterraine,  son  exploration, sans oublier l’érosion naturelle produite par le passage de l’eau, ses bouillons ont disparu.
Deux résurgences de la Tille, dont on voit les siphons profonds de 6 à 7 m, ont formé une  puissante  rivière  souterraine  et  des  grottes  qui,  aujourd’hui  reliées  artificiellement,  se parcourent  en  barque  sur  une  longueur  de  300 m.  La  limpidité  des  eaux  du  « lac »  d’une profondeur  de  18  m  et  quelques concrétions  notables  (« l’obus »,  « les  chapeaux mexicains »…), ainsi qu’une belle cheminée proche de l’entrée,  font tout l’intérêt de la visite.

La grotte ainsi que la muraille qui enveloppe la source principale, sont façonnées dans les calcaires compacts, bien stratifiés en bancs réguliers de 0,30 à 0,50 m séparés quelquefois de  minces  lits  argileux.  Il  s’agit  de  calcaires  où  les  oolites  se  mélangent  aux  débris d’organismes, cimentés par de la calcite. Quelques Foraminifères  sont décelables en plaques minces dont Alveosepta jaccardi.
La grotte de la Cretanne parait correspondre à quatre stades successifs de creusement.
Le  niveau  supérieur,  presque  entièrement  colmaté  par  des  blocailles  enrobées  d’argiles provenant de la surface, est celui des galeries visibles au fond de la grande salle d’entrée. Le niveau moyen, le plus ample, est celui de la rivière souterraine. Quant aux niveaux inférieurs, ils ne sont accessibles que par des siphons débouchant dans le lit de la rivière souterraine.
Toutes  les  galeries  s’orientent  suivant  deux  directions  privilégiées.  La  direction principale  (NNE)  est  parallèle  à  l’une  des  orientations  de  failles  connues  en  surface.  La seconde, sensiblement perpendiculaire, selon  laquelle se sont organisées  les grandes galeries du réseau noyé, correspond à un système de diaclases. L’utilisation de ce double système de cassures  qui  a  localisé  l’infiltration  et  la  dissolution  du  calcaire,  donne  à  la  grotte  de  la
Cretanne  un  tracé  en  baïonnette,  très  caractéristique,  qu’elle  partage  avec  de  nombreuses cavités de la région.
La  majeure  partie  des  galeries  noyées  connues  dans  la  grotte  de  la  Cretanne  ont l’orientation   NW-SE  tandis que  les galeries plus  superficielles,  les plus anciennes, ont une direction sub-méridienne. D’où l’hypothèse selon laquelle l’alimentation venant du NW par la Tille  et  la Venelle  aurait  pris  le  pas  sur  les  circulations  venant  du Nord  comme  celles  qui proviennent de la région  de Chaume.
L’existence de la première grotte est très ancienne ; les habitants utilisaient cette cavité pour se cacher  lors des  invasions ou  lors de nombreux pillages et destructions vécus dans  le village. La  seconde grotte  fut découverte  le 16  septembre 1950 par  les membres du  spéléo-club de Dijon. Cette cavité est occupée par  la  rivière souterraine.   Ces grottes ne se visitent pas de novembre à mars étant remplies d’eau jusqu’au plafond durant cette période.