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La route du sel EarthCache

Hidden : 8/13/2010
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   not chosen (not chosen)

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Geocache Description:


Au cours de la dernière période glaciaire, Würm selon l'appellation classique, le niveau marin baisse de plus de 100 mètres au-dessous du niveau actuel. La Loire et la Vilaine creusent de part et d'autre de la presqu'île guérandaise de profondes vallées aujourd'hui sous-marines. La côte se trouve alors très au-delà des phares de la Banche et du plateau du Four, au large du Croisic.

À la remontée des eaux avec la fonte des glaces, lors de la dernière transgression (Flandrien), la cuvette entre les sillons de Guérande et du Croisic devient temporairement maritime ; des cordons littoraux fossiles au pied du coteau de Guérande et autour de Saillé, marquent l'avancée maximale du domaine maritime français durant cette période Batz et le Croisic ont peut-être été des îles. La tranche d'eau reste faible, le socle granitique n'est jamais loin et émerge aujourd'hui dans le fond des marais en de nombreux points.

La dépression des actuels marais est comblée par des argilesdéposées entre moins 11000 ans et moins 5500 ans.

Il se forme durant cette période transgressive une zone de prairies maritimes dont les rives sont probablement occupées par les dernières populations paléolithiques.

Le niveau moyen de la mer s'élève brusquement au cours de l'Âge du Bronze pour approcher temporairement le niveau d'aujourd'hui 

À partir du IVe siècle, une nouvelle poussée transgressive donne leur aspect actuel aux marais, le niveau de la mer tend à monter (faiblement) depuis cette période. Le « Traict du Croisic » devient alors l'exutoire principal du balancement des marées avec son débouché entre Le Croisic et les rochers granitiques pointant sous le centre héliomarin de Pen-Bron

Les marais salants occupent la partie orientale d'une vaste zone plane dont l'altitude maximale ne dépasse pas 6 mètres, située entre le sillon de Guérande au nord et la presqu'île du Croisic au sud. À l'ouest, cette zone est séparée de l'océan Atlantique par la pointe de Pen-Bron, à l'exception de l'ouverture (500 m entre le port du Croisic et l'hôpital de Pen-Bron) qui permet à l'eau d'y pénétrer à marée montante.

Les marais salants ou salines sont un ensemble de bassins de faible profondeur, appelés carreaux, dans lesquels est récolté le sel, obtenu par évaporation de l'eau de mer, sous l'action combinée du soleil et du vent.

L'eau de mer est conduite par gravité lors des marées moyennes et fortes (coefficient supérieur à 80) à travers un grand réseau de canaux (les étiers) jusqu'à des réservoirs ou bassins intermédiaires, appelés vasières, cobiers, fares et adernes. De là, elle est ensuite conduite dans les bassins de récolte, les cristallisoirs ou œillets. En saison chaude, tout au long de ce parcours, la salinité augmente régulièrement avant même l'entrée de l'eau dans les cristallisoirs.

Dans les vasières, profondes de plusieurs dizaines de centimètres, les matières en suspension se déposent par décantation, formant une couche de plusieurs centimètres par an, nettoyée durant l'hiver . En plus d'être un bassin de décantation, la vasière peut parfois servir de réserve d’eau pendant l’entretien et la récolte (période de février à octobre).

Le cobier, moins profond (quelques centimètres), assure une décantation secondaire et permet d'entamer le processus d'évaporation proprement dit.

Les fares sont des pièces d’eau rectangulaires et permettent une augmentation importante du degré de salinité de l’eau.

Enfin, les adernes ont deux fonctions : poursuivre l’évaporation tout en stockant l’eau nécessaire au remplissage des œillets (elles permettent de réapprovisionner, en eau fortement chargée en sel, les œillets après une journée d’évaporation).

À partir de là, des canaux plus fins, les sauniers, alimentent en eau fortement chargée en sel des aires de cristallisation ou cristallisoirs, fréquemment appelés œillets ou aire saunante. Dans ces petits bassins rectangulaires généralement, la faible couche d'eau (inférieure au centimètre, de l'ordre de 5 mm en général) est favorable à son réchauffement et donc à son évaporation jusqu'à précipitation du sel. Les bords de l’œillet sont généralement plus creux (en pente douce sur les 50 premiers centimètres du bord) pour récupérer un maximum de fleur de sel car autrement il n’y a pas une épaisseur d’eau suffisante pour la récolte.

Dans les cristallisoirs, le sel est récolté sous forme de relativement gros cristaux précipitant au fond de la mince couche d'eau saturée. Le paludier peut aussi cueillir de la fleur de sel constitué de cristaux plus petits restant à fleur d'eau si les conditions sont favorables (présence de vent).

La couleur des marais salants varie selon la salinité et dépend des micro-organismes présents dans l'eau. Elle peut aller du vert pâle au rouge intense.

Les marais dont la salinité est plutôt basse auront une couleur verte du fait de la prédominance d'algues de cette couleur. Quand la salinité augmente, l'algue Dunaliella salina produit une teinte s'étalant du rose au rouge. De petites crevettes évoluant dans des eaux de salinité moyenne donnent une teinte orangée aux marais. Des bactéries comme Stichococcus contribuent également aux teintes.

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Sur quel type d’édifice vous trouvez vous ?

En quoi et il fait ?

Prenez une photo de votre GPS avec les marais salants en arrière plan

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During the last ice age , Würm according to traditional name, the marine level drops of more than 100 meters below the current level. The Loire and Unpleasant dig on both sides peninsula guérandaise of deep valleys now underwater. The coast is then very beyond the headlights of Form and of plate of the Furnace, with broad of Croisic.

With the increase of water with the cast iron of the ices, at the time of the last transgression (Flandrien), the basin between the furrows of Guérande and Croisic becomes temporarily maritime; fossil offshore bars with the foot of the slope of Guérande and around Saillé, mark the maximum projection of the French maritime field during this period Batz and Croisic perhaps was of the islands. The water section remains weak, the granitic base is never far and emerges today in the content of the marshes in many points.

The depression of the current marshes is filled by claysdeposited enters less 11000 years and less 5500 years.

It is formed during this transgressive period a zone of maritime meadows whose banks are probably occupied by the last populations paleolithic.

The mean level of the sea rises abruptly duringAge of Bronze to approach the level of today temporarily

From IV, a new transgressive push has given their current aspect to the marshes, the sea level tends to go up (slightly) for this period. The “Traict of Croisic” then becomes the principal discharge system of the swinging of the tides with its outlet between the granitic Croisic and rocks pointing under the center héliomarin PEN-Bron

The salt-water marshes occupy the Eastern part of a vast zone planes whose maximum altitude does not exceed 6 meters, located between the furrow of Guérande at the north and the peninsula of Croisic in the south. In the west, this zone is separated fromAtlantic Ocean by point PEN-Bron, except for the opening (500 m between the port of Croisic and the hospital of PEN-Bron) which makes it possible water to penetrate there with tide rising.

salt-water marshes or saltworks are a whole of basins low depth, called squares, in which the salt, obtained by evaporation is collected ofsea water, under the action combined of sun and of wind.

L'sea water is led by gravity at the time of the average and strong tides (coefficient superior with 80) through a great canal system (them étiers) to tanks or waiting tanks, called mudholes, cobiers, fares and adernes. From there, it is then led in the basins of harvest, the crystallizers or eyelets. In hot season, throughout this course, salinity increases regularly front even the entry of water in the crystallizers.

In the mudholes, deep several tens of centimetres, the suspended matter settle by decantation, forming a layer of several centimetres, cleaned per annum during the winter. In addition to being a mud tank, the mudhole can sometimes be used as water reserve during maintenance and harvest (period from February to October).

The cobier, less deep (a few centimetres), ensures a secondary decantation and allows to start the process of evaporation itself.

The fares are rectangular water parts and allow an important increase in the degree of salinity of water.

Lastly, the adernes have two functions: to continue evaporation while storing water necessary to the filling of the eyelets (they make it possible to restock, out of salt water strongly charged, the eyelets after one day of evaporation).

From there, finer channels, them salt makers, feed out of salt water strongly charged with the surfaces with crystallization or crystallizers, frequently called eyelets or extracting the salt from surface. In these small rectangular basins generally, the weak layer of water (lower than the centimetre, about 5 mm in general) favours its reheating and thus to its evaporation until precipitation of salt. The edges of the eyelet are generally hollower (soft inclined on the first 50 centimetres of the edge) to differently recover a maximum of salt bus flower it does not have there a thickness of water sufficient for harvest.

In the crystallizers, salt is collected in the form of relatively large crystals precipitating at the bottom of the thin layer of saturated water. The paludier can too to gather salt flower constituted of smaller crystals remainder with water flower if the conditions are favorable (presence of wind).

The color of the salt-water marshes varies according to salinity and depends on the micro-organisms present in water. It can go from the pale green to the intense red.

The marshes whose salinity is rather low will have a green color of the fact of the prevalence of algae of this color. When salinity increases, the alga Dunaliella salina product a colour being spread out pink with the red. Small shrimps evolving/moving in water of average salinity give an orange colour to the marshes. Bacteria like Stichococcus also contribute to the colours.

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On which type of building you do find?

In what and it makes?

Take a photograph of your GPS with the salt-water marshes in background

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