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BARRE DES CEVENNES - Le Rocher des fées du Barret Traditional Geocache

Hidden : 7/13/2010
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:



ATTENTION aux risques de chutes, surveillez des très près les enfants

Lorsque après avoir parcouru environ 1500 m en venant du col des Faïsses par le Gr de Pays en direction de Barre des Cévennes et après avoir passé une série de lacets en pente et une dernière clôture, la piste débouche sur un chemin.

A ce niveau, poursuivre la courte prairie sur une cinquantaine de mètres direction Sud-ouest. Ne vous élancez pas trop tout de même, une falaise en à-pic de 5 à 6 m se chargera de vous précipiter dans le vide.... A vos pied, s’étend un endroit magnifique, solitaire et grandiose, qui veille sur la haute vallée française. Pont de contact entre le calcaire et le schiste, îlot horizontal dans ce monde essentiellement vertical.

Cet endroit n'a pas toujours été comme aujourd'hui à l'écart du monde. Au moyen-âge, la piste en question, qui reliait alors Barre au château de Terre Rouge sur la can, était nettement plus passante. Et encore bien plus longtemps avant, au néolithique, des humains ont choisi cet endroit pour s'installer. Pas le site de l'actuelle ferme du Barret un peu plus au nord, ventée et sans eau, mais un petit replat situé juste à vos pieds, parfaitement protégé des vents du nord, doré au soleil du midi, riche en replats larges et faciles d'accès...

Et surtout, miracle des miracles, à quelques mètres au dessus du site, près de la piste, une source surgit de la couche gréseuse. Pas un torrent, certes, mais un débit suffisant pour récolter quelques dizaines de litres chaque jour d'une eau claire et fraîche.

A se trouver en ce lieu on est saisi par une impression profonde, archaïque : comment un tel site aurait-il pu ne pas attirer une présence permanente ? Depuis la falaise, la vue porte très loin, jusqu'aux pentes de l'Aigoual, par delà les falaises de la partie sud de la can de l'Hospitalet. Ici, on est maître des environs.

Au pied de la falaise, des traces de jardins, un peuplier d'Italie, un pommier prouvent que l'endroit a été utilisé jusqu'à une époque récente. Le lieu respire l'Homme. Le premier. L'ancien. L'ancêtre. Celui dont les descendants de descendants ont engendré les cévenols d'hier. Il faut fouiller. De fait, de nombreuses traces témoignent sans ambiguïté de l'existence en ce lieu d'un petit habitat ancien, datant probablement de l'époque protohistorique. Les traces de cette occupation sont assez faciles à lire et à décrypter, même aux yeux du néophyte. Mais il se trouve que le lieu a été officiellement fouillé, ce qui a confirmé cette hypothèse. Le "village" s'organisait donc autour de la paroi rocheuse, qui constituait le "mur du fonds" d'au moins deux habitats permanents, dont les traces sont nettement visibles aux extrémités gauche et droite de la falaise.

En cheminant autour des blocs tombés de la falaise et en les inspectant d’un peu plus près, vous parviendrez assez aisément à identifier les traces laissée en creux par nos ancêtres : cupules plus ou moins profondes, marches d’escalier, croix, signe et gouttières creusées des mains de l’homme.

Ca et là, au pied de la falaise, gisent plusieurs gros blocs isolés, hauts et larges de plusieurs mètres. L'un d'eux est depuis toujours connu sous le nom de "ronc de las fadas", ou "ron de las fados", le rocher des fées, appelé aussi "rocher des croix". Il a été étudié et décrit par plusieurs historiens et préhistoriens. Haut de 5 mètres, il présente un grand nombre de gravures sur plusieurs de ses faces. Un peu plus loin, un petit bloc tombé du sommet est resté sur place, vertical. Il porte, à peu près à hauteur d'homme, un logement carré, bien taillé, de quarante centimètres de largeur, sans doute destiné à recevoir l'extrémité d'une poutre de bois servant de toiture à l'abri et que j’ai nommé « le siège des fées ».

Je vous laisse le soin de parcourir cet espace qui a sans nul doute été foulé par des générations d’humains qui ont visiblement peuplé et apprécié ces espace occupé encore aujourd’hui par quelques arbres fruitiers. Qui aurait planté un verger aussi éloigné de Barre des Cévennes si ce n’est ceux qui ont vécu ici même ???

Sur la can noire, non loin du rocher des fées, se trouvent plusieurs tumuli, ce qui ajouterait à l'ensemble un lieu d'inhumation. Décidément, le lieu est complet : tout ce qu'il faut pour vivre... et pour mourir !
Lorsqu'on quitte le lieu, une question subsiste, obsédante : comment le site est-il mort. L'endroit a toutes les qualités, alors pourquoi l'homme ne s'y est-il pas maintenu jusqu'à aujourd'hui ?

Additional Hints (Decrypt)

Fbhf dhrydhrf cvreerf

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)