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le site Lamartine: "Le lac" Traditional Geocache

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Joko: [8D]

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Hidden : 5/30/2010
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Attention: Soyez très discret

direction Tresserve,site Lamartine,bois de coétan


la pension Chabert ou Lamartine et Elvire était logés fut démolie en 1933 pour laisser place aux nouveaux thermes. la chambre et le mobilier de Lamartine sont visibles au musée Faure,10Bd des cotes 73100 Aix-les-Bains

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le poète Alphonse de Lamartine (1790-1869) a écrit le premier recueil romantique"les méditations poétiques"parut en 1820.Ce recueil comporte 24 poemes

Le 10eme est "le lac",il la ecrit en partie sur la colline de Tresserve.le lieu d'inspiration a été authentifié,il y avait un petit bois,une source et 3 chataigniers coupés en 1888.jusqu'en 1856 les flots battaient sans obstacle la colline,ce n'est qu'a cette époque que le lac a été repoussé pour permétre le passage de la route cela peut expliqué la description du poète

Une stèle de marbre rose a été érigée en 1927 a cet endroit. Il trouve dans ce lieu qui lui est cher,prés du lac qui a été témoin de ces amours toute l'inspiration du poeme,lorsqu'il revient sans la femme aimée il subit douloureusement la fuite du temps"un seul étre vous manque et la terre est dépeuplée",il se rend compte que seul la nature peu conserver la trace des amours vécues et notamment le lac.

C'est dans le lac que commence son idylle sentimentale en 1816.Alors qu'il revient du chateau de Chatillon en barque ou il a rendu visite a un ami il est surpris par une forte tempete tout prés de l'abbaye d'Hautecombe,il sauve du naufrage et de la noyade une jeune femme nommée Julie Charles épouse d'un grand physicien qui devient plus tard dans ces poèmes l'Elvire du lac,elle est a Aix-les-Bains pour soigner une maladie pulmonaire.Il la conduit a l'auberge des pecheurs prés de l'abbaye d'Hautecombe et le lendemain a Aix-les-Bains,il écrit ensuite "j'ai sauvé avant-hier une jeune femme qui se noyait maintenant elle remplit aujourd'hui mes jours".Il découvre ensuite que Julie loge a la meme pension que lui dans la chambre voisine,ils se revoient et une passion nait,elle devient sa muse,ils parcoureront les sites environnants du lac et en particulier le chemin du Coetan a Tresserve d'ou ils peuvent admiré le lac a l'ombre des chataigniers.

Ils se revoient a Paris de Janvier a Mai et pensent se retrouver a Aix l'été suivant. Malheureusement Julie ne viendra pas,sa santé décline,elle décède a 33 ans de la tuberculose en decembre 1817. Il est profondément marqué par sa mort,il revient seul revoir le lieu,il se promène avec mélancolie,il se souvient d'une autre promenade accomplie l'année précédente avec son amie et demande au lac de conserver dans son éternité la trace de leur éphemere amour qui le restera pour la vie.

Dés la parution du recueil le succès est immédiat "le lac" acquère sa valeur universelle,c'est une réflexion sur le temps en rapport avec un amour qui semble a jamais fini;il constate amèrement que le passé fut il heureux est passé a jamais,que le temps efface la trace et qu'elle ne peut être restitué. la nature qui a été témoin vivant de cette présence a pu garder la trace de ce moment et le restituer au poète.C'est le paysage qui conserve le souvenir et non l'écriture et qui peut dire "ils ont aimés".

Assaillez-vous sur le banc,regardez le lac,peut être les verrez-vous passer ensembles.....

Méditations poétiques (1820)

« Le Lac »

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Jeter l’ancre un seul jour ?

Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
   Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
   Laissa tomber ces mots :

« Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

« Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

« Mais je demande en vain quelques moments encore,
   Le temps m’échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
Va dissiper la nuit.

« Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! »

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,
Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,
S’envolent loin de nous de la même vitesse
   Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
  Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
   De ses molles clartés.


Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !


 

Additional Hints (Decrypt)

"ertneq"

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)