FRANCAIS
On trouve dans la première rangée :
Achille Joseph Marie LE BEL (1772-1842) et son épouse Marie
Salomé KRAUS (1781-1844). Ils eurent 4 enfants dont Louis
Frédéric Achille et Marie Salomé Alexandrine Adèle. Achille J.M.
fut membre du Conseil d’arrondissement de Wissembourg, maire
de la commune de Lampertsloch et propriétaire des mines.
C’est son père Antoine Le Bel qui a pris la gérance de
l’exploitation de la source du « Baechel Brunn » en 1762.
Dans la deuxième rangée sont inhumés :
- Le fils Louis Frédéric Achille LE BEL (1807-1867)qui sera
également propriétaire et directeur du Pechelbronn, ainsi que maire
de Lampertsloch et son épouse Madeleine LE BEL née MARTIN
(1819-1897) fille d’Adolphe Martin, 54 ans, notaire royal
à Kandel (Allemagne).
- Ils auront 3 filles nées à Lampertsloch : Emma en
1841, Marie en 1842 et Adèle en 1843. Elles sont toutes décédées à
Paris, mais sont enterrées sur leur demande dans le carré.
Surnommées les princesses du pétrole par l’historien de la
famille J-C Streicher, les sœurs sont associées à
l’indivisibilité, puis à la vente du Pechelbronn.
- N’oublions pas le fils cadet le célèbre Joseph Achille
(Lampertsloch 1847- Paris 1930)
- Louis HERRENSCHMITT (Strasbourg 1877 - Paris
1897)est le fils de d’Adèle décédé à 20 ans d’une
néphrite aigüe et dont Marie LE BEL (1842 – 1934) sa
sœur ainée s’occupera.
Dans la troisième rangée on trouve les tombes de
:
- Emma LE BEL (1841-1926)
- Adèle HERRENSCHMITT (Née LE BEL 18XX-1919) et
son époux le Docteur en médecine Ernest HERRENSCHMITT (Strasbourg
1834 - Paris 1920)
fils d’un manufacturier en cuir de Strasbourg. C’est
son frère Alfred qui rachètera l’exploitation du Pechelbronn
à la famille Le Bel pour 3 millions de Marks au début de 1889.
Ne sont pas inhumés dans le carré, 2 personnes
qui ont compté dans la saga liée au pétrole :
- La fille d’Achille Joseph, à savoir Marie Adèle LE
BELqui épousera en 1835, Jean Baptiste Joseph Dieudonné
Boussingault (chimiste et ingénieur-agronome) associé à la famille,
pour mettre en place « la première ferme expérimentale du monde ».
- Et Joseph Achille LE BEL, le fils Louis
Frédéric Achille, qui donnera son nom à un institut de
l’Université Louis Pasteur de Strasbourg.
Ce célèbre savant « est le quatrième de la génération. Il fut à la
fois industriel, un ingénieur et chimiste considéré comme le
précurseur de la stéréochimie moderne. En 1879 Le Bel se retire de
la recherche académique et monte un laboratoire privé avec sa
fortune personnelle à Paris. Fondateur de la chimie organique
moderne, J.A. Le Bel était d'abord un chimiste de renommée
mondiale. Son nom reste lié sur le plan régional au développement
économique du nord de l'Alsace. Il était membre de l'Académie des
Sciences et l'Institut Le Bel de l'Université de Strasbourg. Le
Grand Prix Achille Le Bel est remis annuellement par la Société
chimique de France et récompense des travaux dans le domaine de la
chimie reconnus au niveau international ».
Sources :
http://membres.multimania.fr/daney/LeBelFamille.htm
et plusieurs articles de la revue « l’Outre-Forêt » n°110,135
et 149 de J.C. Streicher et R. Schellmanns