A l’altitude de
579m, le Mont St Romain domine de sa masse compacte, au Nord, le
site de Blanot.
Au XIXè siècle, il y
subsistait encore quelques ruines de la chapelle et de
l’ermitage (Annuaire de Saône et Loire, 1856). Quelques-uns
des ermites du Mont st romain furent: en 1675, les Frères Emilian
et Jean; en 1692, le frère Emilian seul; en 1740, le Frère François
Blanchard.
C’était un lieu de
pèlerinage très fréquenté à Pâques et Pentecôte. Cependant, il a
fallu, en 1748, interdire l’accès à la chapelle pour cause
«d’abus et désordres».
Au XIXè et jusqu’en
1882, ce fut la propriété d’Emilien-Gilbert-Philibert Bruys
des Gardes, conseiller à la Cour royale de Dijon, puis de Philibert
Miot (section A269 du cadastre de 1840
environ).
Sur le flanc Nord-Est du Mont St Romain, une
source captée dite «fontaine du plâtre» était réputée pour ses
vertus curatives (maladies des yeux), elle fut très fréquentée au
temps des pèlerinages.
Aujourd’hui,
le Mont St
Romain dispose d’une table d’orientation, avec vue
panoramique notamment sur les Alpes, le Jura, le Morvan et le
Charollais. C’est un lieu très apprécié situé sur les
circuits de randonnée. Il donne également accès à une aire
d’envol pour parapente.