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A l’origine, un miracle... Originaire de Hagenthal-le-Bas, la grande famille Jacques Schoeffel et Catherine Gasser avait une dizaine d'enfants dont une fille, Marie-Anne, sourde et muette.
Les époux promirent d'ériger une croix sur un des champs en dehors du village, dans le but d'obtenir la guérison de leur enfant. Or, elle mourut en 1832 à l’âge de 6 ans et 5 mois, "le Dieu miséricordieux la libérant de ses souffrances". Une de ses sœurs, Catherine, était déjà décédée en 1818 âgée de trois ans.
Une décennie plus tard 1er mai 1842, un pauvre garçon de 11 ans, Théophile Glermann, de Hagenthal-le-Haut, bossu et marchant avec des béquilles, alla à la rencontre de son père, Antoine, tailleur-cultivateur et garde de police, qui devait revenir du proche Leymen. Il prit un sentier passant devant cette croix. En y passant, il est arrêté et repoussé par un vent violent. Il s'agenouilla et pria. Dans le même moment, une ombre le couvrit, puis il sentit un craquement dans le dos, sans aucune douleur. Il était guéri de son infirmité, put se lever et marcher sans difficultés. Il partit, non sans regarder encore une fois en arrière et vit la main du Christ, détachée de la Croix, qui lui fit signe de revenir. Il retourna pour s'agenouiller une seconde fois pour prier.
Une autre version indique que quatre anges lui apparurent pour lui dire qu'il devait cette guérison à la puissance et à la miséricorde divine.
Ce garçon, plein de reconnaissance, vint souvent prier au pied de cette croix et contribua ainsi beaucoup à la faire vénérer. Orphelin, il mourut le 27 mai 1848, âgé de 18 ans à Hagenthal-le-Bas au domicile d'Antoine Colling.
Référence : portedusundgau.fr, site internet de La Communauté de Communes de la Porte du Sundgau