Le Laverq - Un écrin de verdure
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Difficulty:
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Terrain:
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Size: 
(regular)
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ATTENTION - ATTENTION - CHANGEMENT DE COORDONNÉES RÉALISÉES LE 15/08/2012
Le vallon du Laverq "un écrin de verdure" et "souvenir de mes ancêtres".
Tous ces éléments témoignent d'un caractère naturel et culturel exemplaire. Sachons tous les reconnaître, les apprécier et les transmettre intacts aux futures générations.
Cache accessible l'hiver mais stationnement à 3km au village des Clarions puis 1h00 à 1h30 de ski de randonnée ou raquettes à neige. Alors bon courage !!!
ATTENTION - ATTENTION - CHANGEMENT DE COORDONNÉES RÉALISÉES LE 15/08/2012
Le vallon du Laverq « un écrin de verdure» a une histoire riche.
Il est enchâssé sous les deux Séolanes à l’Est, les Trois Evêchés, la Tête de l’Estrop (2961m.), le puy de la Seiche au Sud, et enfin le Pic des Tètes près de la chaîne de Roche Close à l’Ouest. Au cœur coule le Riou de la Blanche qui égaie de ses eaux limpides les alpages, les forêts, les anciens près de culture et de fauche qui permettaient aux «Lavergants» de vivre ici.
Le prieuré du Laverq fut fondé en 1135 à une époque où se développait en France un extraordinaire mouvement de ferveur religieuse et monastique.
Un puissant seigneur de Haute Provence Noble URSSEL de Volonne et ses deux fils ,Gaudemar et Geoffroy, donnèrent aux religieux de saint Benoît le lieu nommé Laverq «pour y donner le commencement d’une abbaye».Bientôt ce prieuré fut rattaché à l’abbaye de Boscodon fondée à la même époque par les moines de Chalais prés de la Grande Chartreuse.
Le prieuré du Laverq monastère et noviciat pour former les jeunes religieuses, devint si important qu’il fut érigé en abbaye et donna naissance au cours du 13ème siècle, aux prieurés de Faucon et de Molanès dans la vallée de l’Ubaye. Les moines menaient la dure vie de travail des paysans montagnards: bûcherons et bergers vivant de l’élevage des moutons.
En 1354 un incendie ravagea le monastère et les religieux se retirèrent à Boscodon, il n’en resta que quelques uns pour desservir l’église. Ce fut le déclin de l’abbaye du Laverq,.qui vers 1450 fut érigée en paroisse et l’église dédiée à. Saint Antoine. Après les guerres de religion au 16ème siècle les derniers moines rejoignirent l’abbaye-mère de Boscodon, leurs biens furent aliénés ou usurpés.
Les anciens bâtiments romans ont à peu près disparu; ils subsistaient encore au début du siècle; on y célébrait les offices de la semaine sainte dans «la chapelle». Les pans de murs qui délimitaient le monastère furent nivelés en 1968 lors de la construction de la route. Il ne reste aujourd’hui qu’une partie du chevet plat du cœur avec une fenêtre axiale appareillée en tuf, en plein centre.
L’église actuelle date du15ème siècle, le porche d’entrée en tuf grossièrement taillé est de même facture que les restes de l’ancienne abbaye. Le clocher, entièrement refait en 1892 est du style roman provençal, la cloche datée de 1735 a été changée il y a quelques années.
Le dernier prêtre qui desservait l’église et habitait la cure attenante est parti en 1930.Mais chaque année pour le 15 août, fête de Marie, un office est célébré et les descendants des Lavergants y viennent nombreux.
La paroisse du Laverq, en 1890, comptait 13 hameaux (Peynier, les Tarroux, les Clarions, les Ducs, les Sastres, les Reynauds, les Martels ,l’Abbaye, le pied des Prats, le Mas des Gays, les Esmmarins, le Chastel et les Viels totalisant près de 350 personnes et près de 100 enfants dans les 3 écoles des Clarions, du Mas des Gays et de l’Abbaye.
De rudes conditions de vie, un enneigement tenace, de faibles possibilités de culture, une érosion importante ont contraint la plus grande partie des habitants à s’expatrier dès la fin du 19ème siècle en basse Provence en suivant la transhumance des troupeaux, dans la vallée de l’Ubaye et au Mexique avec les «Barcelonnettes».
Des épidémies mal endiguées et surtout l’effroyable hémorragie de la grande guerre de 1914 ont accéléré le dépeuplement de la vallée aujourd’hui quasi déserte, sauf aux Clarions.
Les deniers habitants permanents du Laverq quittèrent l’Abbaye en 1977. Quelques personnes ont restauré des maisons où ils viennent se ressourcer.
Le vallon abrite en été des troupeaux transhumance
La randonnée à pieds ou à ski se développe, favorisée par l’aménagement de sentiers, et d’aires de repos et d’un gîte d’étape, à l’initiative de la commune de Méolans, de l’Office national des forêts d’un privé et de «l’association pour la protection et l’aménagement du vallon du Laverq», constituée en 1976, pour conserver le caractère authentique et protégé du vallon afin de le transmettre à tous nos enfants et petits enfants afin qu’ils puissent toujours témoigner de la ferveur de la générosité et de la pugnacité des Lavergants.
Le vallon du Laverq a été inscrit à l’Inventaire des Sites Classés.
C’est une zone naturelle d’intérêt faunistique et floristique. Le fond du vallon au niveau de Plan Bas, et des Eaux Tortes, a été classé par l’ONF en Réserve Biologique Domaniale.
Enfin ce site est reconnu d’importance Européenne, il va faire partie du Réseau Ecologique Européen, Natura 2000.
« Tous ces éléments témoignent d'un caractère naturel et culturel exemplaire du vallon du Laverq. Sachons tous les reconnaître, les apprécier et les transmettre intacts aux futures générations. »
Un grand merci à Gramoun Lulu, pour l'appui historique.
Additional Hints
(Decrypt)
Nyyb yn traqnezrevr - Ra unhgrhe qnaf ha neoer qbhoyr.