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UN BALLON A MONDESCOURT EN 1872 Traditional Geocache

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miguaine: Bonjour,

Cette cache est archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Groundspeak Volunteer Reviewer".

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Hidden : 9/11/2009
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
3 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

PÉRIODE XIXeme SIÈCLE



UN AÉROSTAT ATTERRIT A MONDESCOURT EN 1872

Pendant le siège de Paris, en 1870, les aérostats rendirent de précieux services, assurant le transport du courrier. Faute de techniques adaptées, ils ne pouvaient être guidés et il était impossible de les faire se poser dans une ville assiégée.
Ingénieur et constructeur naval, Charles-Henri Dupuy de Lôme était membre du comité de défense. Le gouvernement de la défense nationale, au mois de novembre, le chargea de faire construire un aérostat capable de rentrer dans Paris, construit selon des plans présentés par lui-même quelques jours auparavant à l'Académie des Sciences.
Pour ce faire, on lui ouvrit un crédit au ministère de l'instruction publique.
Il obtint le  concours de M. Zédé, ingénieur, et de M. Yon, aéronaute et constructeur de bon nombre de ballons ordinaires, captifs ou libres.

Une construction difficileDépart du ballon

L'on se mit au travail mais tout de suite on se heurta à la difficulté de trouver dans Paris qualité et quantité de tissu indispensable. Il fallait un taffetas de soie très résistant (52 g. au m-) doublé de "nansouk" prenant en sandwich sept couches de caoutchouc tous collés ensemble.
Ce travail terminé début décembre fut contrarié par un hiver d'un froid vif. L'entrée des troupes allemandes provoqua l'arrêt des travaux et il fallut répartir les éléments de l'aérostat dans plusieurs lieux de Paris.
En raison de l'intérêt de la chose, Jules Simon, alors ministre de l'Instruction Publique, demanda que l'on poursuive la construction de cet aéronef dans un bâtiment du fort de Vincennes.
Le 8 janvier 1872, le ballon et tous ses accessoires étaient prêts dans le manège du Fort Neuf. Le gonflement eut lieu le 30 janvier et le 1er février au soir il était en état de prendre l'air.
Le 2 février 1872, un aérostat avec le constructeur Dupuy de Lôme à bord , atterrit sur le territoire de la commune de Mondescourt.
Il avait été conçu en 1870, lors du siège de Paris, pour permettre de briser l'encerclement .
?Le 2, malgré des conditions météorologiques défavorables ayant entraîné quelques dégradations bénignes, de Lôme décida d'une ascension avec son équipage de quatorze personnes et un supplément de cordages de 25 kg. L'équipage comprenait lui-même, Gustave Zédé son gendre, M. Yon et Camille Dartois, M. Bouron ingénieur, le tailleur Rogé et des chefs ouvriers qui avaient participé aux travaux. Huit hommes étaient chargés d'actionner les manivelles entraînant l'hélice.
Le départ eut lieu sans autres incidents et la ballon s'éleva à une heure de l'après midi. Il se posa sans encombre à trois heures précises près du village de Mondécourt ( Mondescourt, Oise, canton de Noyon) sur les confins des départements de l'Oise et de l'Aisne, après 106 km d' un parcours sans incident.
Dupuy de Lôme, satisfait, envoya de Noyon à Paris le télégramme suivant:
« Réussite complète sur tous les points, tous nos compagnons bien portants et ravis. »

Une expérience riche d'enseignements

La commission statua dans le même sens. Dupuy de Lôme avait rempli son contrat.
Il est certain que la force musculaire est ici incapable de lutter contre le vent. Si cela ne retire rien à l'expérience, elle ne fut suivie d'aucune autre.
Mais l'intérêt est, concernant l'aéronautique, dans la conception de l'engin, la forme, les matériaux, la nacelle, les suspensions, tout cela remarquable et qui ne manqua pas d'être copié par la suite dans l'élaboration des dirigeables.
Le premier dirigeable «dirigé» fut à coup sûr celui du colonel Renard il y a un peu plus d'un siècle. Il le construisit à Meudon dans les locaux de l'ancien musée de l'air où il accomplit le premier vol en circuit fermé. Il utilisait un moteur électrique. Ce ballon s'appelait "La France". Est-ce lui qui vint faire une démonstration en 1905 à Noyon, place de la République ?
Nacelle du Dupuy de Lome
La nacelle du Dupuy de Lôme a été transférée au Musée de l'Air du Bourget où elle est toujours visible.
Il faut bien retenir que la force nécessaire pour actionner 1 'hélice et faire avancer cet aéronef était fournie par des hommes actionnant des manivelles (comme celle d'un puits) sans discontinuer.


Henri Dupuy de Lôme

Stanislas-Henri-Laurent Dupuy de Lôme né au Château de Soye en Ploemeur, près de Lorient, Morbihan le 15 octobre 1816 et mort à Paris le 1er février 1885, est un ingénieur du génie maritime et homme politique français.

À sa sortie de l'École Polytechnique, il se rend en Angleterre pour étudier les derniers perfectionnements des constructions navales. Il publie en 1844 un plaidoyer en faveur de la construction métallique, Mémoire sur la construction des bâtiments en fer.

Il est l'auteur de nombreuses inventions dans le domaine de la construction navale : on lui doit notamment le premier navire de ligne à vapeur au monde, le Napoléon, lancé en 1850, le développement du procédé de la cuirasse et la construction du premier sous-marin véritablement opérationnel, le Gymote.C'est également à cet homme que l'on doit l'invention de l'hélice.

Durant la guerre de 1870, il assure la construction de ballons lors du siège de Paris.

Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1866. Il est député du Morbihan de 1869 à 1870 et sénateur inamovible de 1877 à 1888


LES VOIES ROMAINES

Le chemin était la voie romaine reliant Chauny à Noyon.
Il reste, sur le bas-coté, quelques dalles et grosses pierres ayant servit à la construction de la voie
  La réalisation des routes elles-mêmes a toujours été très soignée, de façon à ce que ces routes soient durables et utilisables en permanence.
 La route comportait un soubassement important (1 m. au minimum), en partant du dessous:
- une couche de drainage et de stabilisation, faite de gros blocs de pierre, installée après décapage des sols meubles superficiels.
- une (ou plusieurs) couche(s) de matériau meuble (sable, gravier, cailloux concassés, en alternance).
- un revêtement, fait en général de gravier, ou de gravier enrobé de béton, ou de dalles épaisses (ces derniers cas surtout dans les traversées d'agglomérations).
  Des fossés latéraux étaient souvent réalisés, permettant l'écoulement de l'eau issue de la route dont le revêtement était en général bombé, ou pour éviter l'envahissement de la route par l'eau des terrains alentour.
  La route classique avait une largeur utilisable de  4,5 à  7 m. (pour permettre le croisement de 2 voitures), mais son emprise au sol pouvait atteindre 7 à 10 m., avec des fossés et des murs de soutènement.

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