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Calvaire D'INSMING Traditional Cache

This cache has been archived.

deglaude: désolé mais je ne peux plus faire les maintenances.

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Hidden : 8/7/2009
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Le Calvaire d'INSMING





Ce monument, d’une valeur incontestable, s’élève sur emmarchement circulaire et consiste en un socle et une croix couronnée d’un chapiteau fin renaissance. Ce monument est d’une hauteur de 2,62 mètres. Sur la face qui regarde Insming (vers l’église donc) est attaché le Christ expirant, couronné d’épines, la tête penchée à droite. Il n’y a pas de « suppedaneum » (de soutient pour les pieds). Sur le socle, en dessous du Christ, il y a une tête d’ange et l’inscription en dialecte lorrain : « GOT. ALEN. DI. ER », ce qui veut dire : got allein die Ehre. Sur la face opposée au Christ, il y a la Vierge-Mère portant l’Enfant Jésus. Sur la tête elle porte une couronne faite d’un large cercle enrichi de pierreries et surmonté de feuilles. Des cheveux abondants tombent sur les épaules et sur la tunique aux plissures verticales. Les pieds sont chaussés et posés sur un croissant et un serpent. Sur le socle, sous la Vierge, il y a un crâne et deux os croisés avec autour l’inscription : « O WEI BETRE BIST DU DOT »-O wie bitter bist du Tod. Au dessus de la vierge figure l’écusson de Dom Villiers Prud’homme. Les embranchements de la croix sont décorés par de petites têtes d’anges. Sur les deux côtés de la croix se trouvent deux Evêques. Le premier, Saint Nicolas, tient dans sa main droite la crosse et un livre. Il lève sa main gauche pour bénir. A ses pieds nous voyons la cuve du boucher. Le second, Saint Clément, le patron d’Insming, porte sa crosse d’Évêque dans la main gauche. Pour bénir, il lève le bras droit, à l’extrémité duquel le sculpteur à mis , sans doute par erreur, une main gauche. Il mène le « Grauly »par une chaîne et non par l’étole comme il est de tradition. Quand au socle, nous voyons sur les deux faces en dessous des Evêques deux fois deux moines Bénédictins qui s’envolent vers le ciel. Ce sont les moines qui ont été massacrés. La tête de mort avec les deux os croisés est un emblème que nous trouvons souvent sous le Christ en croix, elle désigne l’emplacement de la crucifixion : le Golgotha, mot hébreu signifiant « crâne chauve ». Une question se pose : comment se fait il que cet emblème, le Golgotha, se trouve sous la Sainte Vierge et non pas sous le christ en croix ? Une tradition orale nous donne une explication. Pendant la Révolution française, en 1789, les habitant d’Insming ont eu peur que, par haine pour la religion, les révolutionnaires ne détruisent cette croix. Ils l’ont donc cachée, en séparant la croix de son socle, et ont enterré les deux parties à gauche du chemin de Munster. Après la Révolution on à remis le monument à la place qu’il occupe aujourd’hui, mais par erreur on a tourné le socle, en sorte que la tête de mort a eu sa place sous la sainte vierge et le cartouche avec son inscription sous le Christ. Le jour où nous restaurerons cette croix, nous ferons notre possible pour la rendre dans son premier état en réparant cette dernière erreur. Il nous reste à parler de la date de l’érection au sujet de laquelle l’opinion des experts diverge. Au dessus du christ, nous voyons : INRI et 160XI. Ces chiffres arabes « 16 » sont séparés par un « 0 » des chiffres romains « XI ». Le Chanoine R.S. Bour, ancien professeur au Grand Séminaire de Metz, compétent en épigraphie, pense que le sculpteur c’est trompé. Il a eu en tête les chiffres « seize cent onze » et, en travaillant la pierre, il aura remarqué son erreur qu’après avoir terminé d’y cisailler « 160 ». Étant donné l’impossibilité d’effacer le « 0 » , il l’a tout simplement laissé et y a ajouté le « XI » L’opinion la plus vraisemblable est la suivante : il y avait jadis une croix datant de 1611, laquelle aurait été détruite lors du passage de la horde sauvage dans la guerre des Rustauds. Dom Claude de Villiers, en érigeant sa croix aux environs de 1680 quand les Bénédictins revinrent de nouveau à Insming, aurait en souvenir de la croix primitive, rappelé sa date sur celle qu’il venait d’ériger. Telle nous semble être l’opinion la plus juste sur cette croix, une des plus ancienne de Lorraine rappelons-le.


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