Le CAUSSE MEJEAN
L’explication la plus séduisante sur l’appellation donnée à ce Causse est, à mon simple avis, celle d’un abbé de la région (l’Abbé Roux) qui assurait que MEJEAN provient du latin MEDIANUS (milieu) qui ayant subit les altérations du langage c’est déformé en MEDJIANUS d’où MEJEAN avec un « e » remplaçant le « i ».
En définitive ce causse est celui du « Milieu ».
Le canyon du Tarn le sépare du Causse de Sauveterre ; il est le plus élevé de tous et son climat est très rude ; hivers très rigoureux, étés torrides et fortes différents de température entre le jour et la nuit; les affleurements de calcaire franc, en bancs ou en plaquettes et la dolomie se partagent le plateau ; dans les sotchs (ou doline voir à ce sujet la cache GC15G3A) là où la décalcification de la roche entasse des terres rouges les prairies ou les labours donnent de bons résultats.
De nombreux mégalithes prouvent que les populations du néolithique s’étaient très bien adaptées à ces conditions.
Sur ce causse la brebis est reine ; dix neuf mille ovins environ y circulent ; la race de chevaux Prezwalski, menacée d’extinction y est acclimatée. Enfin le vautour disparu de la région depuis une cinquante d’années a été réimplanté depuis 1970.
En gros c’est un plateau large de 28 kilomètres sur 15, d’une superficie de 42.000 hectares, son altitude varie de 800 à 1278 mètres.
La cache est placée à quelques mètres du bord d’une une falaise dominant la vallée du Tarnon ; on peut y apercevoir en contre bas le charmant village lozérien de Fraissinet de Fourques ;
ATTENTION
Ne pas s’approcher trop près du précipice ; les enfants sont à surveiller IMPERATIVEMENT Il sera nécessaire de franchir quelques barrages à vaches sans trop de problème ;
enfin il est obligatoire de se garer avant le panneau après avoir quitté la route goudronnée aux points indiqués.
Bonne chasse.