Skip to content

Le maquis de Chantereine Traditional Geocache

Hidden : 4/13/2009
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


Un épisode tragique de la résistance marnaise (J-P HUSSON) Dans la région de Reims, près de Ville-en-Tardenois, un maquis s'était constitué sur le territoire du petit village isolé de Champlat où un agriculteur, Raymond HUIBAN, accueillit et ravitailla des réfractaires du STO (Service du Travail Obligatoire) dès 1942. En mars 1944, ce dernier mit à la disposition de la résistance la ferme de Chantereine où les armes provenant des parachutages effectués sur les terrains voisins furent entreposées avant d'être réparties entre les différents groupes. En avril 1944, cette ferme fit l'objet d'une perquisition allemande à un moment où heureusement elle était vide Le 25 août 1944, la centaine Davoust qui constituait la quatrième centaine formée dans le cadre du plan Paul, et qui était commandée par le lieutenant Pierre DEMARCHEZ, s'installa dans la ferme de Chantereine bien que celle-ci fût connue des Allemands qui y avaient déjà perquisitionné. Trente-quatre containers parachutés dans la nuit du 25 au 26 août y furent entreposés. Complètement isolée, à découvert, au fond d'une cuvette entourée de bois, cette ferme constituait, selon le médecin-colonel POURCINES « une véritable souricière » . Le 26 août au matin, la centaine Davoust fut renforcée par les groupes FFI de Fismes et d'Aougny, commandés respectivement par le gendarme Gaston RAULIN et par l'instituteur Jean LAMBERT. Ce dernier constata avec stupeur, qu'il n'y avait pas de service de garde autour de la ferme, que l'arrivée de son groupe n'avait même pas été signalée, et que le plus grand désordre régnait à l'intérieur des bâtiments : matériel antichar resté dans les caisses, notices d'emploi accompagnant les explosifs égarées. Au cours de la journée du 27 août, arrivèrent individuellement ou en petits groupes des hommes et des femmes souvent très jeunes, venus offrir leurs services. L'après-midi, des avions allemands survolèrent le site en rase-mottes ; plusieurs FFI, les prenant pour des avions américains, sortirent de la ferme pour leur faire des signes d'amitié. Malgré les conseils des habitants de Champlat et du médecin-colonel POURCINES, le chef de la centaine Davoust refusa de donner l'ordre d'évacuer la ferme. Le 28 août, peu après qu'un avion suspect balançant les ailes ait à nouveau survolé la ferme de Chantereine, celle-ci fut encerclée par plusieurs chars allemands et attaquée par surprise. Cette attaque provoqua la sortie précipitée sans ordre et sans armes de la plupart des occupants de la ferme qui s'enfuirent vers la forêt à travers les champs moissonnés, donc à découvert. « J'ai placé deux gamins en faction en haut d'un chemin. Je suis entré dans la ferme et en suis ressorti de temps en temps pour regarder ce qu'ils faisaient. Soudain, j'ai vu un char au loin avec les deux gars qui couraient devant. J'ai dit à tout le monde de ficher le camp. Tous ceux qui étaient dans la ferme m'ont suivi, mais comme il y avait 600 à 700 mètres à découvert pour arriver à la lisière du bois, nous nous sommes fait tirer dessus comme des lapins. Sur les douze personnes que comptait ma section, je suis le seul survivant. J'ai été blessé à la jambe par quatorze éclats d'obus que les Ricains m'ont retirés dans un camion sanitaire ». Témoignage de Pierre DUMONT Le plus jeune des FFI tués à la Ferme de Chantereine, Philippe COUTIEZ, n'avait que 17 ans.

Additional Hints (Decrypt)

Qnaf yr zhe, pnivgé ra qrffbhf qr yn zrhegevèer (ibve cubgb)

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)