Cette série vous permettra, si ce n'est déjà fait, de découvrir le patrimoine religieux strasbourgeois riche d'une histoire et d'une architecture bâties au fil des siècles.
Si le monument majeur est indéniablement la cathédrale, celle-ci ne doit pas faire oublier d'autres lieux d'histoire et de foi. Saint Etienne renvoie aux origines du christianisme et à l'importance des monastères. Saint-Pierre-le-Jeune catholique et la chapelle de la Toussaint, tout comme Notre-Dame, sont les témoins d'un Moyen Age au cours duquel le religieux était un élément essentiel de la société. Les églises du Christ-Ressuscité et Saint-Bernard perpétuent quant à elles l'expression d'une ferveur sans cesse renouvelée.
Parmi ces édifices de foi et de culture, tous ne seront pas intégrés dans cette série. Certains ont déjà été proposés dans le contexte " géocaching " et d'autres sont malheureusement inaccessibles aux " visiteurs curieux ". Sachez profiter d'un évènement civil (journée du patrimoine) ou religieux (mariage, baptême..) pour approcher ces lieux.
L'église
Saint Nicolas a été construite en 1182 sur l'emplacement d'un fortin romain. Elle se présente aujourd'hui, reconstruite, modifiée et agrandie à de nombreuses reprises. Les dernières interventions, notamment sur la façade Est, sont l'œuvre d'Emile Salomon, à qui l'on doit la reconstruction de l'église du Temple Neuf en 1873.
Albert Schweitzer, qui était vicaire dans cette église en 1908, a célébré le mariage d'Elly Knapp et Theodor Heuss, futur président de la République Fédérale Allemande.
Saint Louis est une église parmi les plus " discrètes " de Strasbourg. Construite en 1687, complètement enclavée dans le quartier du Finkwiller, elle a pris la place de l'église des Carmes (1481) qui elle-même avait succédé à l'église Sainte-Barbe. Partiellement détruite par un incendie en 1805, l'architecte Jean-Nicolas Villot s'est vu confié sa restauration en 1825. A l'intérieur, notez la position du chœur désaxé par rapport à la nef (emploi des anciennes fondations). A l'intérieur également : un marbre d'André Friedrich "le Baptême de Clovis", et une chaire néo-baroque très ouvragée.