Le mémorial du doyen Gosse Traditional Geocache
Le mémorial du doyen Gosse
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Difficulty:
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Terrain:
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Size: 
(small)
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Le mémorial du doyen Gosse
Né
à Clermont-l'Hérault (Hérault) le 16 août 1883, fils d'un
professeur d'allemand, René Gosse fait ses études à
Clermont-l'Hérault où son père enseigne et entre en classe de
Mathématiques spéciales au lycée de Nîmes. En 1903, il est reçu à
l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, il fait son service
militaire et n’intègre l'École qu'en 1904. C'est
vraisemblablement en 1905 qu'il adhère au Parti socialiste.
Sorti d'Ulm en 1907, reçu à l'agrégation de mathématiques, il est
nommé au lycée de Montluçon, puis en février 1908 à celui de
Rennes. C'est là qu'il commence à militer au sein d'une "Amicale",
forme présyndicale du regroupement professionnel des enseignants à
l'époque. Mobilisé en 1914, adjudant au 144e régiment d'infanterie,
il est blessé en 1915 et reçoit une affectation dans un laboratoire
de recherches annexé à l'École de Saint-Cyr.
Démobilisé en 1919, il fonde à Bordeaux une section "Clarté" en
avril 1920. Le Parti socialiste était secoué par la crise
d'après-guerre, dominé par la fascination de la Révolution russe,
René Gosse est partisan de l'adhésion à la IIIe Internationale,
mais souhaite qu'elle se fasse sans scission ni exclusion.
Profondément déçu par les conséquences du congrès de Tours auquel
il avait été délégué, il adhère quand même au Parti communiste,
mais, nommé en octobre 1921 maître de conférence à la Faculté des
Sciences de Grenoble, il ne reprend pas sa carte. |
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Enseignant
de grande qualité, administrateur hors pair, il devient professeur
en 1923 et est élu doyen en 1927, fonction qu'il cumule avec la
direction de plusieurs instituts scientifiques de Grenoble. Sur les
instances de ses collègues, et pour épauler le développement
universitaire, il accepte de figurer sur la liste socialiste de
Paul Mistral aux élections municipales de 1929, pour représenter
l'université. Il est élu, sympathise avec Mistral et, sous son
influence, revient au Parti socialiste.
Il est également élu au Conseil supérieur de l'Éducation nationale
et au Comité consultatif des universités. En 1932, il est président
de l'association amicale du personnel enseignant des Facultés de
sciences. A l'intérieur du Parti socialiste, il se situe “ à
droite ”, se sentant très proche des "néos", mais résolument
hostile à toute scission. .
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Révoqué de son
poste de doyen en décembre 1940 par le gouvernement de Vichy, il se
trouve tout naturellement placé au centre de la Résistance en
Dauphiné, faisant figure de "chef moral", et assurant liaison et
contacts aussi bien avec les réseaux de renseignements alliés,
notamment le réseau Marco Polo, qu'avec les groupes les plus
divers, conseillant d'éviter systématiquement tout ce qui pouvait
attirer des représailles et la destruction prématurée des forces
résistantes, ce qui lui valut d'être accusé "d'attentisme". En
septembre 1943, lorsque l'occupation allemande assure la relève de
l'armée italienne, il refuse de quitter Grenoble et sa villa de La
Tronche.
Il est arrêté dans la soirée du 21 décembre, ainsi que son fils,
Jean, avocat et également membre d'un groupe de Résistance, leurs
corps sont retrouvés le lendemain matin, au Manival, à
Saint-Ismier. Il semble qu'au cours des dernières années de sa vie,
il était revenu vers des croyances religieuses et recherchait des
formules politiques nouvelles qui l'éloignaient un peu du Parti
socialiste dont il avait durement ressenti l'effondrement sans
gloire en 1940, et qu'il jugeait désormais "dépassé".
Le 5 décembre 1944, la municipalité de Grenoble donne le nom de
Doyen-Gosse à la grande place située devant le Sacré-Coeur.
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Vous êtes à côté de la nationale, alors allez vous garer au
parking situé non loin de là, le long du torrent.
Vous cherchez une boite : 9 * 5 * 5 cm.
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Additional Hints
(Decrypt)
[FR] Fbhf qrf cvreerf qnaf ha natyr
[UK] Haqre fgbarf va na natyr