Le nom porté par la confluence de la Meurthe et de la Moselle tirerait son nom d’une légende de ce moyen-âge, si lourd de tristesse et de douleur. Elle m'a été contée, voilà de longues années par une mère-grand qui, elle-même, la tenait d'une aïeule qui l'avait déchiffrée dans des feuillets jaunis conservés en famille depuis une époque qui se perdait dans la nuit des temps.
A cette époque un seigneur très cruel régnait sur la contrée. Il jetait de nombreux innocents en prison et brigandait les marchands qui passaient sur la route du Royaume de France (n’oublions pas que la Lorraine ne fut française qu’en 1766).
Alentour, vivait à la même époque, une jeune demoiselle, fille de pauvres bûcherons, qui avait eu ses dix-sept ans au premier dimanche de l'Avent, et qui était réputée pour sa grande vertu.
Un jour qu’elle se promenait seule, elle rencontra le cruel seigneur dans un sentier de la forêt de la Waltriche. Celui-ci lui dit en adoucissant sa voix qu'il avait rude:
"Viens dans mon château, charmante damoiselle, je te donnerai de l'or et de l'argent."
Mais la jeune fille, qui avait un coeur pur comme le plus pur des cristal, répondit en faisant sa révérence:
" Que votre Seigneurie garde son or et son argent, je garde la sagesse dans la pauvreté."
Le seigneur fut moult courroucé de cette noble réponse et ordonna que sur-le-champ on punisse de la potence cette honnête et si vaillante jeune fille.
Le supplice allait avoir lieu sur la place du village, où se profilait le bras maudit de la potence, dressée en permanence en face de la grande croix de Libération, dont les bras de miséricorde s'étendaient au-dessus de la population qui avait accouru.
...infortunée jeune fille, dans quelques secondes, ton corps virginal se balancera dans le vide à l'extrémité de la fatale corde! Tu vas quitter la vie avant que le voile mystérieux de l’Amour se soit levé pour toi
Alors de cette foule angoissée, monta une longue lamentation! Mais un grand miracle allait châtier le méchant.
L'oeil du Christ, dont l'image était sculptée dans la pierre de la croix de Libération, devint tout à coup fulgurant, et cet oeil lança sur le cruel seigneur qui assistait au supplice, un regard comparable à l'éclair qui jaillit des nues les jours d'orage.
Foudroyé par cette étincelle miraculeuse, le seigneur roula sur le sol.
En même temps, la vertueuse jeune fille, qui avait senti ses liens se dénouer d'eux-mêmes, quittait le lieu de son supplice et, après avoir pardonné à son bourreau rentrait en triomphe dans la maison de ses parents.
Quatre hommes d'armes placèrent sur leurs épaules le corps du seigneur raidi par la mort.
Ces quatre guerriers n'avaient jamais eu peur, ils n'avaient jamais tremblé. Mais à ce moment, ils tremblèrent comme des feuilles agitées par le vent. Ils se dirigèrent vers le cimetière qui entourait l'église. Sur leur passage, tout le monde fuyait en se signant. Le curé de la paroisse, qui s'était placé en travers de la porte du cimetière, refusa la sépulture en terre sainte à si grand scélérat.
Alors les quatre guerriers, toujours tremblants, suivirent la rue des Armuriers, puis le chemin de la Papeterie, qui conduisait vers la Moselle, qu'ils longèrent pendant quelque temps, pour aller précipiter leur redoutable fardeau dans les remous du tourbillon d'un trou sans fond de la rivière, où les eaux de la Meurthe et celles de la Moselle se confondent pour former un unique cours d'eau, large comme un fleuve.
Le cruel seigneur restera dans ce gouffre jusque la consommation des siècles.
Quant à la mémoire de l'héroïne de cette légende, elle fut pendant un grand longtemps entourée de la vénération populaire à laquelle se rattachait une gracieuse faveur: toute jeune fille ayant posé le pied à l'endroit qu'occupait la jeune vierge dans l'attente de son supplice, trouvait dans le courant de l'année un loyal épouseur.
C'est en vue d'entrer en possession de cette faveur, qu'au temps jadis, après les vêpres du dimanche de la Saint-Jean, toutes les jeunes filles du village, se tenant par la main, avaient coutume d'enrouler et de dérouler une joyeuse farandole autour de la Croix de Libération.
Et dansant, chantant, riant, elles emplissaient la vaste place de leurs ébats, tout en caressant l'espoir de mettre, et non sans émotion, le pied à la « bonne place ».
Trouvez le nom donné à la confluence (découle du nom de ce seigneur) pour calculer les coordonnées finales de la cache! Aidez-vous du schéma ci-dessous.
1/ __ __ __ __ __ __ __' __ __ __ __ __
2/ __ __ __ __ __ __ __' __ __ __ __ __
3/ A B C D E F G H I J K L
Sur la 1ère ligne, inscrivez le nom de la confluence.
Sur la 2ème ligne reportez les nombres correspondants aux lettres du nom de la confluence inscrit sur la 1ère ligne...A=1, B=2, C=3 etc...
La 3ème ligne donne la correspondance entre les lettres nécessaires au calcul final et leur valeur notée sur la 2ème ligne.
La cache se trouve en:
N 48° (A*H)+J+K . (B*D)+(D*L)+G
E 006° 0(I-J) . (I*L)+(C*F*H)+G
Merci de bien refermer la boîte et de la recacher correctement. Bonne chance et bonne chasse à tous!
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