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Le lavoir de la
Gerbaude à été construit en 1849, il a été
restauré dans les années 1970, puis ces derniers temps il a été un
peu oublié.
Heureusement qu'un de ses plus proche voisin, un charmant monsieur
qui a plus de quatre fois vingt ans est tombé amoureux de ce
lavoir, il le bichonne, l'entretient, le cure de temps à autre, il
y plante quelques fleurs, il répare les outrages du temps, fait un
peu de ciment pour combler quelques fissures et tout cela
bénévolement et à ses frais.
Si vous avez un peu
de chance le jour de votre passage, il viendra vous saluer et il ne
faudra pas le pousser beaucoup pour qu'il vous raconte l'histoire
de "son" lavoir, il vous montrera les trous creusés dans la pierre
par les sabots des lavandières qui étaient toujours positionnées au
même endroit, il vous contera leur chamailleries et les cancans
échangés par toutes ces laveuses, car le lavoir était autrefois "le
dernier salon ou l'on causait".
Il s'y échangeait ragots, rumeurs, nouvelles, rien ne pouvait se
dire ou se faire au pays sans que les lavandières ne soient au
courant. Il vous dira tout cela et bien d'autres choses
encore.
Si d'aventure vous
ne rencontrez pas, "Le gardien du lavoir", fermez les yeux quelques
instants et imaginez quelle pouvait être la condition de ces femmes
qui hiver comme été, à genoux, venaient ici mêler au bruissement de
l'eau, leur joies et leur peines tout en lavant le linge sale des
autres.
A quelques centaines
de mètres se trouve au autre lavoir, celui du Petit
Saint-Jean
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