Etape 3 : La source du Chien. (Altitude : 394 m)
Merci de prendre connaissance des recommandations formulées dans la fiche de la première cache de cette série !
Au risque de vous retrouver ‘ECHEC’ consultez : ‘GC19MAT’
Départ è Etape 2 : Le seuil des Bartavelles.
Rejoignez le chemin qui descend dans le vallon des Escaouprés. (Que celui qui connaît la signification de ce mot, m’envoie un petit message – de longues recherches sont restées vaines !)
Face à vous, à main gauche : Le Taoumé et ses 667 m.
Profitez pleinement de la vue et de la descente.
Vous arrivez au fond du vallon, parfois parcouru par un petit filet d’eau (si vous avez beaucoup de chance !!!)
Non loin de là se trouve une petite vasque remplie (parfois !) d’une eau claire et limpide. C’est à quelques mètres qu’il vous faudra chercher en prenant soin évidement de ‘‘respecter l’eau’’.
Une petite boite vous attend :
N : 43° 20.270’
E : 005° 31.156’
Pensez à relever l’indice !!!!
De votre discrétion, de votre engagement à bien replacer la boite et son camouflage dépend la survie de cette cache située dans un lieu fréquenté. Merci !
L’eau, si rare, si précieuse, si convoitée…
Extrait du discours prononcé le 18 mars 1976, par Monsieur Jean BERNARD, élu à l’Académie française à la place laissée vacante suite à la mort de Marcel Pagnol.
L’eau court à travers la Provence, sous la Provence, eau vive de Giono, vive de la vie universelle et qui nous l’apporte : « La vie c’est de l’eau ; mollis le creux de la main, tu la gardes, serres le poing et tu la perds », eau moins épique, plus secrète de Pagnol : « Les sources ça ne se dit pas » déclare, rougissant, avalant sa salive, le petit Lili. « S’ils savaient les sources, ils pourraient boire, ceux d’Allauch ou ceux de Peypin, et alors ils viendraient chasser tous les jours, et puis il y aurait tous ces imbéciles qui font excursion. » L’eau est à la fois nourricière et cachée. Elle court, cristalline, entre les lièvres et les chevreaux qui dansent ; même perdue, elle fait peut-être boire les oiseaux. Elle est dissimulée par les méchants comme on dissimule un trésor. Elle est passionnément cherchée par Jean de Florette et le tuera par son absence. Elle est connue par les bergères, par les enfants, bien avant d’être découverte par l’ingénieur de la ville, venu avec son orographie au secours du village assoiffé. Elle emplit la grotte du grand duc. C’est l’eau des collines que découvre Manon, celle qui aurait sauvé son père et qui gaspille sa richesse dans la roche stérile et la nuit souterraine, l’eau qui dort dans les lits silencieux avant d’émerger, avant plus tard de s’enfoncer dans la mer, cette eau des sources que Pagnol a tant aimées qu’elle figure sur son épitaphe « Fontes, amicos et uxorem dilexit ».(il a aimé les sources, ses amis, sa femme)
La balade se poursuit en remontant le vallon en direction du Taoumé