
"From 1640, Daniel Trézel, from a bourgeois family of Rouen, of Dutch origin, installs animal mills in Martinique, the first element of any home because without this machine, nothing is possible.
Moved by oxen, horses or mules, animal traction, is the first source of energy used to supplement human strength, the animal mill, is the oldest sugar cane pressing system known in the West Indies .
The structure of the mill, the frame, consists of a wooden frame, consisting of four posts originally planted in earth, then later stuck in mortises cut at the intersection of four soles deposited on the ground, while the two transversal soles embrace the gutter that support the axes of the three rolls. The bread tree (artocarpus altilis) in the north, the logwood (haematoxylon campechianum) and the pear tree (tabebuia pallida) in the south of the island, are the main species used for the structure.
The three rolls mounted in a vertical plane are of hardwood, they will be dressed later of a metal cylinder striped or not. The middle rolle generally larger diameter leads to the other two by the game of collars composed of teeth log wood or wood of India, woods known for their hardness.
From the late seventeenth century, early eighteenth, rolles and collars will be completely metal.
The rolls rest by the lower end of their axis on the gutter. They are maintained both at the top and bottom, with horizontal bases notched in their middle to fit the shape of the axes. As these bases are housed in mortises dug on four spacers that ensure the spacing of the posts, we can adjust the spacing rolles by a set of corners that are forced more or less in the mortise space.
To maintain the entire frame, eight bracing pieces support each of the four posts by resting on the outside of the horizontal base.
Not a metal element comes to maintain the different pieces of wood between them.
The animal turns around the mill, about 5 to 6 meters from its axis, pulling the end of an "arm" by its hitch. The latter is fixed by its other end to the top of the axis of the central rolle, allowing it to rotate, thereby driving the other two by the set of toothed flanges. "
Sources : The Animal Mill
Sources : The Habitation Clément

"Dès 1640, Daniel Trézel, issu d’une famille bourgeoise de Rouen, d’origine hollandaise, installe des moulins à bêtes en Martinique, élément premier de toute habitation car sans cette machine, rien n’est possible.
Mus par des bœufs, des chevaux ou des mulets, la traction animale, est la première source d’énergie utilisée pour suppléer la force humaine, le moulin à bêtes, est le système de pressage de la canne à sucre le plus ancien connu aux Antilles.
La structure du moulin, le bâti, consiste en un châssis tout en bois, composé de quatre poteaux primitivement plantés en terre, puis plus tard fichés dans des mortaises taillées à l’intersection de quatre soles déposées à même le terrain, tandis que les deux soles transversales embrassent la gouttière qui supportent les axes des trois rolles. L’arbre à pain (artocarpus altilis) dans le nord, le campêche (haematoxylon campechianum) et le poirier (tabebuia pallida) dans le sud de l’île, sont les essences principales utilisées pour la structure.
Les trois rolles montés dans un plan vertical sont de bois dur, ils seront habillés plus tard d’un cylindre de métal rayé ou non. Le rolle du milieu généralement de diamètre plus important entraîne les deux autres par le jeu de collerettes composées de dents en bois de campêche ou de bois d’inde, bois réputés pour leur dureté.
Dès la fin du XVIIe siècle, début XVIIIe, les rolles et les collerettes seront totalement en métal.
Les rolles reposent par l’extrémité inférieure de leur axe sur la gouttière. Ils sont maintenus tant en haut qu’en bas, par des embases horizontales échancrées en leur milieu afin d’épouser la forme des axes. Comme ces embases sont logées dans des mortaises creusées sur quatre entretoises qui assurent l’écartement des poteaux, on peut régler l’écartement des rolles par un jeu de coins que l’on force plus ou moins dans l’espace des mortaises.
Pour maintenir l’ensemble du bâti, huit pièces de contreventement, viennent étayer chacun des quatre poteaux en s’appuyant sur l’extérieur de la base horizontale.
Pas un élément métallique ne vient maintenir les différentes pièces de bois entre elles.
L’animal tourne autour du moulin, à environ 5 à 6 mètres de son axe, tirant par son attelage l’extrémité d’un « bras ». Ce dernier, est fixé par son autre extrémité au sommet de l’axe du rolle central, permettant à celui-ci de tourner, entraînant de ce fait les deux autres par le jeu de collerettes dentées. "
Sources : Le Moulin à Bêtes
Sources : L’Habitation Clément